« J’ai eu un vrai coup de coeur pour ce premier roman. D’après la quatrième de couverture, l’auteur l’a écrit à 58 ans après avoir quitté son métier d’enseignant pour parcourir le monde.
Suite
Ce livre raconte une histoire originale et très documentée. Anton naît après la première guerre mondiale dans une famille tzigane circassienne d’Europe centrale. L’amour des chevaux, du cirque, de la musique, de la liberté du peuple tzigane est évoqué de manière détaillée, poétique et convaincante. Si tu veux obtenir quelque chose d’un homme, parle au fils du vent qui est encore en lui ; parle à sa liberté et non pas à tout ce qui l’entrave. Enlève la selle et le mors à ton cheval ; enlève aux hommes leurs oripeaux sociaux, leurs chaînes et tout ce qui les entrave : considère-les nus et tu sauras qui ils sont… C’est une histoire en trois dimensions. Tout d’abord, une dimension historique car la narration suit les grands évènements du vingtième siècle : la deuxième guerre mondiale, les conflits en Europe de l’Est, l’apartheid en Afrique du Sud. Un passage particulièrement dur décrit la survie d’Anton dans le ghetto de Lódz où la vie quotidienne est reconstituée avec des détails édifiants. Par exemple, un Tzigane se demande pourquoi la police criminelle du Reich commet de telles exactions, Anton répond : Pour que nous ressemblions à l’idée qu’ils se font de nous. Une dimension géographique car Anton, avec son âme vagabonde voyage en Europe, en Asie centrale, en Inde et aux États-Unis. Il s’ouvre à des cultures et des religions différentes dont il s’enrichit. Enfin, une dimension spirituelle et onirique. le rêve fait partie de la réalité tzigane, il nourrit les individus. C’est un livre relativement court pour toutes les idées qui y sont développées. L’écriture est belle, les phrases simples, percutantes vont à l’essentiel. Certains passages sont poétiques. L’haleine des chevaux soufflait des nuages et les étoiles au ciel semblaient cligner des yeux. Quand on ferme le livre, on a envie de générosité, de partage, d’ouverture aux autres et au monde. Anton nous partage sa philosophie : Retrouver les lenteurs et les insouciances de l’enfance, l’errance, ne pas dépasser les limites du besoin, voyager loin mais sans plan de route…. Avant que le monde ne se ferme, ce titre évoque-t-il un espoir ou une crainte ? » [Source]
BABELIO – choette_maman_bouqine – 18/05/2022
« Je trouve le titre si beau et si parlant une fois le roman refermé.
Suite
Il se déroule autour de la seconde guerre mondiale et de manière peu commune, nous présente les faits autour du peuple tzigane dont le génocide a été reconnu très tardivement.
La famille Torvath tient un cirque qui voyage dans toute l’Europe et l’Asie. Anton, dresseur de chevaux, en est le fils aîné. Dans la première partie du roman, on vit au fil du cirque, de la musique, du folklore tzigane, au rythme des naissances et des voyages, avec ce peuple des Fils du Vent. Puis la seconde guerre mondiale éclate et l’insouciance disparaît. Il n’est plus permis de se déplacer, les chevaux sont réquisitionnés jusqu’à ce que toute la famille soit déportée et que commence l’enfer des camps de concentration et des ghettos.
Ce roman est vraiment très beau et inspirant. Malgré les horreurs de la guerre que l’auteur dépeint sans prendre de pincettes, il laisse également entrer la lumière et apporte l’espoir nécessaire même si chaque survivant gardera toujours une blessure indélébile. La troisième partie dépeint les années d’après-guerre, nous emmène en Inde, propose un mélange des cultures, décrit les nouvelles frontières et les pays qui se cloisonnent, l’émergence de la loi de l’économie, la perte des libertés.
C’est un premier roman vraiment très réussi qui m’a vraiment émue. » [Source]
BABELIO – tantquilyauradeslivres – 10/05/2022
« Anton est un fils du vent, un Tzigane du clan des Torvath. Avec sa famille, il parcourt les routes d’Oulan-Bator à Vienne pour présenter un spectacle.
Suite
Les Torvath sont des dresseurs de chevaux, mais il y a aussi des acrobates, un jongleur, des clowns, … Ils vivent libres et insouciants, un peu à l’écart du monde, au rythme des chevaux et au son des violons. Peut-être aurait-il fallu suivre les conseils du grand-père, qui avant de mourir prévoyait l’arrivée de démons et recommandait aux siens de partir loin, de l’autre côté du monde. Car les nazis ont pris le pouvoir et envahi la Pologne. Les Torvath et des milliers d’autres Tziganes sont raflés et enfermés. Anton va connaître l’enfer, la perte de tous ceux qu’il aime et les camps de concentration, avant de, peut-être, pouvoir de nouveau vivre libre.
Impossible de ne pas s’attacher aux personnages de ce roman et notamment à Anton, esprit libre, sensible et intelligent. Anton a retenu les noms de centaines de personnes qu’il a vu mourir, dans le ghetto ou dans le camp. Il est devenu tombeau et espère pouvoir un jour les libérer loin de l’horreur. Ces passages sont d’une beauté exceptionnelle…
Alain Mascaro réussit le tour de force, a priori impossible, d’écrire un roman lumineux, malgré l’horreur des événements racontés, malgré l’intensité des émotions, tristesse, colère et désespoir mêlés que le lecteur ressent en empathie avec les personnages. Même si l’espoir en l’avenir n’est pas totalement serein. L’insouciance et la liberté qu’ont connue les Tziganes semble définitivement révolue… » [Source]
BABELIO – bluebells – 04/05/2022
« Mon avis sera bref, tant je suis emportée.
Suite
Je citerai un poète : « Il existe un pays, enchanté et caché Une part d’infini, secrètement voilée Dis-moi lequel, Déesse, des chemins est le bon Depuis trop de temps mes pas dérivent vagabonds………………………………………………………………………. Il existe un pays enchanté à côté De l’autre près de toi, au-dessus dévoilé De toi près de l’autre, entends-tu cet été Du voile envolé, de la voie retrouvée ? (Pierre Landeau Ubac et Ubec).
Ce premier roman, d’un fils du vent lui-même, me laisse sans voix, je préfère l’offrir à lire, ne rien dire, il m’a empoigné le coeur et tout est indicible, sauf le mot « admirable ». Merci Alain Mascaro, ce sont des auteurs comme vous que j’aime rencontrer sur le chemin. » [Source]
BABELIO – kristelllibraire – 26/04/2022
« Séance de rattrapage pour moi avec la lecture ce roman qui était sorti lors de la Rentrée littéraire de septembre 2021.
Suite
Un grand bonheur tant j’y ai lu la beauté, l’espoir, l’optimisme prendre le pas sur le sombre et la tristesse. A travers le destin d’Anton, dresseurs de chevaux, c’est toute L Histoire tragique des Tziganes circassiens qui se déroule sous nos yeux, durant le XXeme siècLe. Des privations de liberté au camp de Mathausen, le lecteur assiste avec empathie aux affres que subit sa compagnie sa « kumpagnia ». Un lecture précieuse pour nous faire relativiser nos propres malheurs du quotidien! Alain Mascaro signe un roman d’une beauté et d’une sensibilité remarquables. » [Source]
BABELIO – luocine – 31/03/2022
« C’est un premier roman d’Alain Mascaro qui semble lui avoir été inspiré par un grand voyage qu’il a entrepris en décidant de quitter son emploi de professeur de lettres.
Suite
Le titre en dit beaucoup sur le sujet du roman : le peu de liberté qui est laissé aux populations de nomades qui décident de ne respecter aucune frontière et de vivre de spectacles qu’ils donnent de ville en ville. le coeur même du roman raconte l’extermination du peuple tzigane par les nazis. Cela on le sait bien sûr, mais on lit beaucoup moins souvent les récits de la « Porajmos » que ceux sur la Shoa. le seul survivant d’un petit clan (kumpania) des Thorvath , Anton le dresseur de chevaux, va devoir sa survie dans le ghetto de Łódź en se faisant passer pour un juif.(Ils ne doivent pas être nombreux à avoir fait cela !)
Le livre est rempli de toute la poésie des êtres libres qui aimaient sentir le vent de la steppe dans leurs cheveux quand ils chevauchent des montures aussi libres qu’eux. le début commence avant la montée du Nazisme et la petite troupe vit au rythme des spectacles et des contes racontés par le violoniste Jag que nous retrouverons à la fin du roman. Malheureusement la petite troupe est en Europe et sera entièrement massacrée par les nazis. Je ne le savais pas mais à Łódź à coté du célèbre ghetto tenu par des juifs et qui ont été les derniers à être déportés, il y a eu un camp de concentration pour les Tziganes, il n’y a eu aucun survivants. J’avais lu le récit de ce ghetto particulier « Un monstre et le chaos ». Nous rencontrons là le portrait d’un médecin juif qui va enrichir la personnalité d’Anton, très vite, face au génocide sa famille le charge de survivre pour honorer la mémoire des morts. Dans le dernier camp, Anton rencontrera un juif grec qui enrichira ses connaissances philosophiques. Cet être solaire ne pourra pas survivre aux tortures des camps : que d’êtres d’exception dont l’humanité aurait eu tant besoin et qui ont disparu à jamais dans les fosses communes des camps de concentration. Anton va survivre mais sera brisé par ces drames atroces, il retient tous les noms de ces disparus qui lui appartiennent et qu’il ne veut pas oublier. Que de tristesse !
Après la guerre, il sera sauvé par l’américain qui sera le premier à ouvrir le camp de Mauthausen, son passage aux USA lui permettra de retrouver la santé mais pas son âme. Il reconstituera une « kumpania » avec des personnalités au passé marqué par la guerre et donnera des spectacles où les chevaux auront une place particulière. Anton retrouvera Jag qui vit en Indes. Là aussi la guerre entre les Hindous et les Musulmans fera douter Anton de l’humanité. La fin du roman se passe là où tout a commencé dans les plaines de Mongolie.
Tout ce roman est un hymne à la liberté qui s’est hélas, fracassée sur le nazisme ou le communisme et aujourd’hui sur les frontières qui se ferment et la bétonisation de la nature. » [Source]
BABELIO – isabon63 – 28/03/2022
« J’ai rencontré Alain Mascaro au premier salon du livre de Souvigny dans l’allier et j’avoue être tombée sous le charme du personnage.
Suite
C’est quelqu’un d’ouvert et de disponible, qui a largué les amarres pour parcourir le monde. En rentrant chez moi, j’ai lu son livre d’une traite. Merveilleux roman qui, comme Alain Mascaro le dit lui-même, est un conte tzigane qui fait la part belle à l’enfance et à la magie de la vie. On suit les errances d’un petit cirque tzigane jusqu’au moment où tragiquement le monde se ferme devant lui. C’est le porajmos, le génocide dont les tziganes sont victimes. Anton, le personnage principal, affronte alors la « longue nuit », le ghetto, les camps. Soutenu par la pensée de personnages qui ont compté, Nadia, Katie et Jag, il survit. La troisième partie du roman raconte la reconstruction d’Anton. C’est un livre magique, empreint de sagesse et de poésie. Il ressemble à son auteur. » [Source]
BABELIO – Ben75011 – 22/03/22
« Au début du livre, devant le nombre de personnages composant le cirque tzigane, j’ai eu peur de me perdre. Mais l’histoire tourne autour de moins de personnages finalement.
Suite
C’est très bien écrit et très vite on est emporté par l’histoire. Il faut lire l’ouvrage au calme pour profiter de l’ambiance et ne pas manquer des détails qui peuvent être importants.
L’histoire se découpe en plusieurs morceaux (avant l’arrivée des nazis, puis les ghettos, l’internement en camp de travail, la marche vers le camp d’extermination, le sauvetage par les américains, …). Seul le passage avec Gandhi m’a semblé un peu surréaliste. La plus belle partie du livre c’est lorsque le chapiteau reprend vie pour la seconde fois, avec la description du spectacle féérique (notamment les chevaux qui tournent en cercles concentriques). L’image d’Anton sauvant les chevaux de l’abattoir (la comparaison avec les prisonniers tués en camps allemands) est très forte et très touchante.
Un magnifique livre à lire, poétique, touchant, dur. Note additionnelle : j’aurais souhaité avoir un vrai découpage en chapitres, et éventuellement une liste des personnages avec leur lien respectif dans l’histoire. » [Source]
BABELIO – FabriceHatteville – 11/03/22
« Magnifique et atypique livre que voici.
Suite
Il est en fait structuré en deux parties, même s’il n’est même pas chapitré. Dans la première, Anton, jeune tsigane de l’Entre Deux Guerres, parcourt l’Europe et l’Asie Centrale avec la troupe de cirque familiale. C’est la liberté pure des « fils du vent », la vie comme elle vient, le moment présent à l’exclusion de tout le reste. Puis arrive le nazisme. Vont alors s’abattre sur eux les horreurs du génocide. Cette partie est d’une extraordinaire puissance noire. L’épouvante des ghettos puis des camps y est décrite avec un réalisme sobre qui lui donne une force dont on ne ressort pas indemne. Il y a du Primo Levi ici (Si c’est un homme). Leurs récits pourraient d’ailleurs se croiser. La seconde partie est celle de l’après-guerre et du long chemin pour retrouver l’envie de vivre et la liberté. Beaucoup plus « légère », même si ce n’est probablement pas le mot exact, elle nous emmène aux États-Unis, en Inde et de nouveau en Europe. Emprunte de leçons de vie et d’un optimisme acharné, avec une pincée d’ésotérisme, voire de spiritisme, elle n’est pas sans parenté avec Paulo Coelho. Il y a donc comme deux livres en un, mais qui ne font qu’un. Ce grand écart réussi est une jolie performance. On pourra inévitablement préférer l’une à l’autre selon sa sensibilité. Le tout avec, tout du long, énormément de poésie et de puissance, dans toute la palette du sombre profond au clair lumineux. Un seul petit bémol pour ma part: j’ai trouvé la transition entre les deux phases du récit un peu artificielle, avec quelques facilités narratives et d’écriture, comme si l’auteur avait peiné et n’avait pas trouvé la bonne clé, ou comme si elles avaient été écrites à longue distance – ou séparément – et qu’il avait eu du mal à « mettre la colle ». Cependant cela ne dure qu’une vingtaine de pages et n’enlève rien à l’ensemble. Un premier roman remarquable et une très belle découverte. » [Source]
BABELIO – frandj – 11/03/22
« Il s’agit d’un premier roman, celui d’un homme qui – selon le quatrième de couverture – a tout quitté pour parcourir le monde. Il est donc…
Suite
… un « fils du vent », comme son héros Anton le Tzigane, dit Moriny Akh. Dresseur de chevaux depuis sa tendre enfance, il exerce son art dans un petit cirque qui voyage entre l’Europe et l’Asie. Son mentor est Jag, un sage qui joue sur son violon. Hélas, la seconde guerre mondiale éclate: il s’ensuit une catastrophe innommable, mais Anton s’en sortira comme une anguille (c’est son surnom). Encore vivant et incapable d’oublier la mort de ses compagnons, il est marqué par ses épreuves. Mais il trouve en lui l’énergie nécessaire pour renier la mort et revenir à la vraie vie grâce à ses amis, notamment Jag, Katia, et la mystérieuse Yadia. Dans ce roman, on rencontre l’esprit de liberté, la résilience dans les tragédies, une sorte de magie qui défie parfois la vraisemblance, des personnages forts dans le monde très particulier des Tziganes (sur lesquels il me semble que l’auteur s’est très bien documenté). Par le biais de cette lecture, nous entrevoyons l’humanité d’une autre manière. Je note une petite chose: je n’ai pas vu la nécessité de convoquer dans ce roman Gandhi lui-même, juste à la veille de son assassinat; et le discours du Mahatma (si proche de celui de Jésus, en vérité) ne m’a pas paru à sa place. J’ai aussi trouvé quelques obscurités dans l’apparition de certains personnages du roman. Mais ces reproches restent mineurs. Enfin, je trouve que l’écriture d’Alain Mascaro est souvent forte et belle. » [Source]
Les Libraires CANADA – 28/02/22
« Le 26 février dernier, les six finalistes du prix des Rendez-vous du premier roman 2022 ont été annoncés lors d’un événement organisé au Salon du livre de l’Outaouais.
Suite
Créés en 2013 par la directrice du Festival du premier roman de Chambéry en France, les Rendez-vous du premier roman rassemblent un réseau de clubs de lecture au Québec et en Ontario consacrés aux primoromanciers francophones afin de faire découvrir au public les écrivains de la relève. Chaque année, un groupe de lecteurs est sélectionné et supervisé par l’UNEQ pour choisir huit romans venus du Canada et huit romans venus d’ailleurs dans la francophonie. Les lauréats de l’édition 2022 du prix des Rendez-vous du premier roman seront dévoilés lors du Salon du livre de Trois-Rivières qui aura lieu du 24 au 27 mars prochain. « La suite ICI !
BABELIO – zimmerzimmer – 28/02/22
« J’ai découvert ce roman parce qu’il était dans la sélection finale du prix VLEEL. C’était le seul que je n’avais pas lu sur les 11. Je me suis empressé de le lire et au final, j’ai voté pour lui en premier lieu.
Suite
Voilà un roman tout à fait étonnant qui parvient à embrasser une période assez longue en à peine 250 pages, ce en maniant l’ellipse de main de maître. On suit Anton, un tzigane né en Asie Centrale sur une trentaine d’années. La narration épouse les codes du conte tout en abordant avec réalisme l’histoire du porajmos (La dévoration, l’engloutissement en rom), c’est-à-dire le génocide des tziganes pendant la seconde guerre mondiale. L’écriture est dense et poétique, traversée par un souffle épique qui exhorte à une lecture d’une seule traite. En peu de mots, l’auteur parvient à donner vie à ses personnages, avec une économie de moyens qu’on trouve chez Giono par exemple. C’est surtout une fabuleuse histoire de résilience et une réflexion intéressante sur la vengeance, sublimée par le personnage grâce aux chevaux, ces compagnons de toujours. » [Source]
BABELIO – CelinePointAlaLigne – 28/02/22
« Avant que le monde ne se ferme. Ce titre, avant même que je ne sache ce qui se cachait derrière, je l’ai trouvé poétique et magnifique.
Suite
Avant que le monde ne se ferme. Cela en dit des choses, n’est-ce pas ? A peine débarquée au milieu du camp de roulottes de la famille Tortvath j’ai compris tout ce qu’il renfermait : steppes à perte de vue, son du violon, galop et vent dans les cheveux… autant de symboles de liberté. Une liberté pourtant mise à mal lorsque le nazisme grondant vise le peuple tzigane, ce peuple qui avait tant à coeur d’habiter le monde.
J’ai aimé ce voyage en ces terres. Les scènes sous le chapiteau du cirque familial, autour de la musique et des légendes propres à cette culture sont particulièrement évocatrices. Pourtant leur bonheur est fragile et se sont de nouvelles horreurs qui se trouvent écrites sous mes yeux. Les tziganes sont cloîtrés dans les ghettos, les camps. Ils y sont méprisés, violentés, abusés par quiconque croise leur chemin. Mais Anton, guidé par le souvenir de son mentor, ne perd jamais la lumière de vue et résiste, trouve de la force là où il n’y a que désespoir et atrocités. Ce destin et tout ce qu’il dit de l’Histoire de ce peuple m’a émue. J’aurais d’ailleurs voulu que l’épopée traverse moins vite les lieux et les années pour avoir le temps, moi aussi, de me recueillir sur les âmes si douloureusement laissées en chemin. » [Source
BABELIO – VPU – 23/02/22
« J’ai ici découvert le monde tzigane, du cirque tzigane, nomade, et au passage j’ai réalisé combien ils ont été pourchassés, tout comme les….
Suite
…juifs pendant le génocide. Peu de mots pour décrire les souffrances et pourtant elles sont bien là, on les sent peut-être encore plus que lorsque qu’elles sont abondamment décrites. À la fin, les indice du « monde qui se ferme » rendent encore plus poignante la disparition de ce qui fait partie de l’essence de ce peuple : la mobilité sans entrave, la liberté de choisir. Et au fond, si cela faisait partie de l’essence de l’humanité ? » [Source]
BABELIO – guylois – 20/02/22
« Anton est Tzigane et dresseur de chevaux. Né en Asie centrale, peu après la Première Guerre mondiale, il grandit au sein d’un cirque, entouré d’un clan bigarré de…
Suite
…jongleurs, de trapézistes et de dompteurs. Ce fils du vent va traverser la première moitié du siècle des génocides, devenant à la fois témoin de la folie des hommes et mémoire d’un peuple sans mémoire. Anton est l’un des seuls survivants, portant en lui la lourde mémoire de mille trois cent quatre morts qui ne veulent pas qu’on oublie leur nom. Le génocide des Tziganes : ces oubliés de la seconde guerre mondiale ! Bel hommage aux gens du voyage, aux peuples nomades sont ostracisés et incompris dans leur volonté d’être sans attaches. Le style de ce roman est simple, poétique, romanesque et un peu magique. » [Source]
BABELIO – dgidgil – 10/02/22
« Quel beau voyage je viens de réaliser. Voyage dans des contrées lointaines et sur divers continents, voyage en culture Tzigane et voyage à travers le XXe siècle entre…
Suite
…périodes d’insouciance, de liberté et d’horreur. Le fil conducteur est le très beau personnage d’Anton, dresseur de chevaux doué, que l’on rencontre d’abord enfant, dans sa famille circassienne dans les années 1920. La décennie suivante est ensuite marquée par l’enfermement dans un ghetto pour tzigane puis le passage d’Anton en camp de concentration sous le régime nazie. Enfin après guerre le temps de la reconstruction psychique et tout simplement d’une vie, à la recherche des membres rescapés de son clan en decoule. Outre l’histoire, à la fois simple et originale, il se passe de nombreux événements et des rencontres riches et précieuses dans ce court roman. J’ai beaucoup apprécié la qualité et la justesse de l’écriture, pleine de poésie, d’Alain Mascaro. J’ai d’ailleurs été tentée de noter de nombreuses citations. Une très belle surprise pour moi que ce roman plein d’humanité, de sensibilité et de solidarité le tout accompagné de notes de violon et donc de musique traditionnelle tzigane. » [Source]
BABELIO – fabiennebal – 10/02/22
« Dès les premiers lignes, je me suis sentie emportée par un tourbillon musical fait de violons et chants tziganes à travers toute l’Europe et plus encore !
Suite
C’est un livre rare de profondeur, d’amour, de poésie, de violences mais de vie avant tout. Tout commence quand Anton naît dans un cirque tzigane entouré de ses parents Svetan et Smirna, de la troupe du cirque Torvath , bercé par le violon de Jag. Nous sommes dans les années 1920, ils voyagent au gré de leur humeur à travers toute l’Europe Centrale jusqu’au jour où Jag les quitte pour rejoindre l’Inde de leurs origines, pressentant de futur dangers . le petit cirque continue ses tournées mais l’étau des nazis se resserre autour d’eux. On va suivre le parcours d’Anton durant cette folie guerrière, à travers les camps, ghettos , et plusieurs pays pour retrouver son ami Jag . Ce roman est un grand voyage à travers le vingtième siècle sombre de la guerre mais riche et lumineux par la culture tzigane. Ce texte nous transmet leur sagesse, l’attachement pour les animaux ( particulièrement les chevaux), leur amour de la liberté et du voyage, la puissance des liens familiaux et amicaux, l’attachement à leur terre d’origine, la passion de la musique et la valeur des contes ancestraux. L’auteur aborde avec pudeur et gravité le sort réservé aux tziganes par les nazis dans les nombreux camps de concentration. Ces passages montrent la détresse physique des prisonniers mais surtout psychique . Ainsi, les contes traditionnels , des bouts de papiers pour écrire permettront à Anton de résister à la barbarie . Hélas , ils seront peu à se sauver et Anton devra vivre avec tous ses fantômes jusqu’à ce qu’il leur offre une sépulture . Le voyage d’Anton nous permet de rencontrer de nombreux personnages tous attachants. Il y a Jag, le violoniste et conteur ; Katia, la funambule ; Simon, le médecin ; Yadia, la mystérieuse ex-officier de l’Armée Rouge ; le colonel Wittgenstein, américain traumatisé par la découverte du camp de Mauthausen ; Katok, compagnon du camp. Ce texte, d’une belle poésie, nous fait voyager et partager la liberté d’Anton, sa foi en la vie, sa détermination. Les nombreux contes tziganes vous accompagnent longtemps après cette émouvante épopée. » [Source]
Un livre sur l’étagère – Christelle – 08/02/22
« Séance rattrapge pour moi avec la lecture ce roman qui était sorti lors de la Rentrée littéraire de septembre 2021.
Suite
Un grand bonheur tant j’y ai lu la beauté, l’espoir, l’optimisme prendre le pas sur le sombre et la tristesse. A travers le destin d’Anton, dresseurs de chevaux, c’est toute l’Histoire tragique des Tziganes circassiens qui se déroule sous nos yeux, durant le XXeme siècLe. Des privations de liberté au camp de Mathausen, le lecteur assiste avec empathie aux affres que subit sa compagnie sa « kumpagnia ». Un lecture précieuse pour nous faire relativiser nos propres malheurs du quotidien! Alain Mascaro signe un roman d’une beauté et d’une sensibilité remarquables » [Source]
BABELIO – babydelaforet – 07/02/22
« Merci à la La Traversée Librairie-Conseils de m’avoir chaudement recommandé ce premier roman.
Suite
J’ai vraiment été touchée par cette histoire simple et profonde. Simple parce qu’elle ressemble un peu à un conte. Profonde parce qu’elle aborde des sujets graves avec une philosophie empreinte de sagesse orientale. C’est un roman plein de souffle, qui se lit d’une traite. Je n’ai pas envie de le raconter; juste de dire « Lisez-le! ». Du reste, j’ai été tellement touchée que j’ai ouvert spécialement un compte sur Babelio pour parler de ce livre. C’est le premier pas qui compte: il y aura d’autres critiques, même si je n’aime guère ce mot. [Source]
BABELIO – latuile – 05/02/22
« Voilà un livre que l’on m’a offert à Noël et que j’ai tardé à lire, induit en erreur par la quatrième de couverture, un peu réductrice à mon sens parce qu’elle…
Suite
…occulte la part lumineuse de ce roman, pourtant essentielle. C’est un livre dont on a envie de parler aux autres, et un auteur que l’on a envie de suivre et de connaître. Son Blog d’écrivain renvoie à son Blog de voyage: là, on découvre que l’auteur n’a pas fait que parler de l’errance, il l’a vécue. Il a pris le risque de se délester pour parcourir le monde. Il a visité pas mal des endroits présents dans son livre. « Avant que le monde ne se ferme » est tout à la fois un voyage, un conte philosophique tzigane, une évocation historique, un éloge du mouvement mais aussi de ce fabuleux voyage immobile qu’est la lecture. On suit Anton, fils spirituel de Jag le violoniste, des années 20 jusqu’aux années 50, embrassant ainsi 2 époques contrastées mais complètementaires: la seconde guerre mondiale et le début des 30 glorieuses. On passe de la relative liberté d’avant guerre à la réclusion terrible des camps, puis de nouveau à ce qu’on croit être la liberté, mais qui n’est en fait qu’une nouvelle forme, sournoise et dangereuse, d’aliénation: cette fameuse société de consommation qui réduit tout, brûle tout, clôture tout, ne laissant que peu d’espace au rêve et au vrai voyage. Et pourtant Anton, le héros de ce roman, tient bon, lui. Il nous donne même une solution: faire deux pas de côté, un pas en arrière aussi peut-être, pour revenir à davantage de simplicité, de sobriété. Pour quoi faire? Pour sauver le monde et nous sauver nous-mêmes! » [Source]
Dérive de livres – Gaëlle – 27/01/22
« Vous ne le savez sans doute pas, mais la littérature historique est l’une de mes préférées ; que cela soit des témoignages, des récits autobiographiques…
Suite
…ou des fictions inventées de toutes pièces… je suis adepte de tous les genres.
Parmi les grandes périodes historiques, c’est souvent la littérature de guerre, particulièrement autour de la SGM, qui m’attire… parce que je ne peux pas m’expliquer comment la barbarie a pu frapper à ce point, ni comment il est possible d’oublier l’histoires des rescapés, ou encore comment ces derniers sont parvenus à vivre avec cette période noire…
Aujourd’hui, je vous parle d’un roman magnifique et émouvant, Avant que le monde ne se ferme, sorti il y a quelques mois à peine. Si la période sombre de la SGM couvre une grande partie du roman, j’ai aimé que cette incroyable fiction autour du peuple tzigane ne tourne pas uniquement autour de cela.
Oui mon garçon, voilà bien tout le drame des hommes : ils sont exactement comme les moutons. On leur fait croire à l’existence de loups et ceux qui sont censés les protéger sont en fait ceux qui les tondent et les tuent.
Il faut profaner le malheur. Le malheur ne mérite pas qu’on le respecte.
Avant que le monde ne se ferme est un roman poignant qui aborde un très grand nombre de thèmes, porté par un héros presque légendaire, héritier du peuple tzigane, Anton Torvath. C’est lui que nous suivons tout au long de récit, depuis sa naissance, jusqu’à l’âge adulte. Sa vie, passionnante, et bouleversante, saura vous transporter et vous faire voyager, rêver de liberté et d’amour alors que la barbarie des hommes et leur tendance à soumettre la nature ne cesse d’augmenter.
Si les Fils du vent parcourent la peau du monde, ce n’est pas pour le simple plaisir d’aller d’un endroit à un autre ou pour simplement connaître l’errance ; c’est une façon de dire que leur pays n’est pas ici ou là, pour la simple raison qu’il n’est nulle part, en tout cas pas enclos entre des frontières ! Nous ne sommes que de passage, comprends-tu ?
Le roman suit l’histoire d’Anton Torvath, Fils du Vent, héritier du peuple tziganes, à travers trois grandes parties ; l’avant, le pendant et l’après-guerre. Parce que, si la montée de l’extrémisme nazie, et des horreurs subies par les hommes occupent une grande part de l’histoire, Avant que le monde ne se ferme est avant tout une histoire sur un seul homme, et sur le peuple Tzigane. Dans la première partie du roman, Alain Mascaro nous présente ainsi le clan Torvath, circassiens qui sillonnent la steppe en toute liberté. C’est dans cette tribu bigarrée qu’Anton voit le jour, grandit, devient dresseur de cheveux, et que la légende qui l’entoure s’épanouit
Anton est en effet un fils du vent : un grand destin lui est promis, il est béni des dieux. Lorsque l’Histoire les rattrape, et que le clan Torvath éprouve la haine nazie, le peuple tzigane s’en trouve décimé, leur liberté arrachée. Seul Anton, doté d’une chance inouïe malgré le drame, survit. L’écriture d’Alain Mascaro fait de son héros un personnage de légende, presque mystique, que rien, pas même la mort et la haine des hommes, ne peut arrêter ; il devient par la force des choses, mémoire d’un peuple décimé. Avec acharnement, il commence sa reconstruction en cherchant à perpétuer la mémoire des siens et de son peuple.
C’était une nomade elle aussi, et en tant que telle elle connaissait la valeur des choses : en fait, les choses n’en avaient pas, de valeur; c’étaient les êtres qui comptaient, et eux seuls.
Avant que le monde ne se ferme est aussi un roman de voyages et de rencontres, de grands espaces et de libertés. Alors que la vie d’Anton bascule et se régénère, celui-ci rencontre tout au long de sa vie des personnes humaines, qui le marquent, le changent, le bousculent. Tout comme Anton, chacune de ces rencontres ; Jag, Simon, Yadia, est écrite et racontée à la manière d’un mythe, avec pour résultat une véritable fusion entre leurs âmes et celle d’Anton, au cœur de la barbarie humaine. Ces rencontres, profondément humaines et authentiques, bouleversent le monde de notre héros.
Tu crois qu’il faut une raison au voyage ? Le voyage porte en lui sa propre raison, mon ami ! On va à un endroit sans savoir pourquoi et ce n’est que lorsqu’on y est que l’on comprend pourquoi on est venu !
Éloge à la liberté et à la communion avec la nature, Avant que le monde ne se ferme nous fait voyager, traverser les pays, dans un monde où les routes ne sont pas encore pavées, où les frontières n’existent pas, où la nature n’est pas encore tout à fait soumise aux Hommes et où la liberté n’est pas encore tout à fait entravée. Pour couronner le tout, l’écriture, poétique et sage d’Alain Mascaro accompagne des descriptions émouvantes et magnifiques, et vibrantes.
Ne laissez pas le souvenir du malheur vous dévorer ,sans quoi vous ne serez bientôt plus qu’une enveloppe vide.
Seul petit bémol à cette histoire incroyable, du fait de sa densité et de son sujet, certains passages sont difficiles à lire. Si le roman est prenant, superbe, il n’est cependant pas évident à lire ! Prévoyez du temps pour le savourer, parce que cette lecture est conséquente.
Tout commença dans la steppe, dans le cercle des regards qui crépitaient avec le feu de camp. La voix du violon de Jag planait par-dessus l’hiver immobile qui parfois arrêtait le cœur des hommes.
Histoire poignante sur la disparition du peuple tzigane, à l’écriture à la fois poétique, bouleversante et pittoresque, Avant que le monde ne se ferme vous fera voyager et vibrer : Alain Mascaro y parle, presque avec philosophie et à travers son héros à l’aura mystique Anton Torvath, fils du vent, d’espoir, de renaissance, de résilience, de mémoire, de liberté.
Le sujet est difficile, mais tellement captivant : à ne pas manquer !
Allez-vous craquer pour cette lecture pleine de sagesse ? » [Source]
FACEBOOK – Librairie Luluberlue – 25/01/22
« Coup de coeur ~> En apnée, après la lecture d’une traite de ce premier roman.
Suite
On a suivi, la gorge serrée, la chevauchée envoûtante, à la fois macabre et solaire d’Anton à travers la tornade du siècle des génocides. On a respiré la liberté avec Jag, l’homme au violon: Si tu veux obtenir quelque chose de d’un animal domestique, parle à ce qui en lui est encore sauvage et tu verras que tu obtiendras plus que tu n’aurais obtenu en t’adressant à la part domestique. Et il en va de même des hommes. On a profané le malheur avec Nadjeda: Vous respectez trop le malheur, lui dit-elle. A quoi bon? Moi, je lui crache à la figure, je lui éclate de rire au nez! Et on est le témoin humble de la résilience du peuple tsigane pour qui, rêve, poésie et espoir sont remèdes, pour guérir d’une blessure collective et croire encore à l’humanité » [Source]
INSTAGRAM – missderrieresespiedsquilit – 23/01/22
« Toute la beauté et l’horreur du monde réunies dans le même livre … le cheminement de vie des fils du vent, d’une Kumpania tzigane traversant la seconde…
Suite
… guerre mondiale. Beaucoup sont morts … le long de toutes les pages la poésie malgré tout ne s’est pas éteinte… lecture dure et douce dans un moment de chagrin pour moi … ce roman a un peu adoucit ma peine même s’il n’a pas empêché mes larmes. Merci @carole_pyror pour ce cadeau de noël … une vraie bulle d’oxygène » [Source]
L’IMPRIMERIE NOCTURNE – Marie – 18/01/22
« En 2019, Alain Mascaro prend la route. De son voyage en résulte un premier roman, Avant que le monde ne se ferme. Un voyage entre les barbelés de l’histoire pour évoquer un sujet vertigineux :
Suite
le massacre des tziganes par les nazis.
Nous sommes dans les années 1930. Anton, dresseur de chevaux, fait partie d’une troupe de cirque itinérant, les Torvath. De cérémonie de décès où l’on brûle la roulotte jusqu’à l’installation du chapiteau, la tribu a quitté Ourga (Oulan Bator) en Mongolie pour s’avancer en Europe. Nous sommes en 1938, Adolf Hitler et son armée viennent d’annexer l’Autriche. Les vastes plaines, autrefois complices de leur ivresse, les montraient désormais du doigt pour ce qu’ils étaient : des tziganes voués à l’opprobre. (p. 47) Rapidement, le paysage qui accompagnait les pas de Moriny Akh, le frère des chevaux, nom secret d’Anton, devient un ennemi au cœur de la Pologne. Nous sommes en 1941, et sont regroupés les juifs, les tziganes ou opposants politiques dans des ghettos. Anton et les siens se retrouvent dans celui de Łódź, où le typhus et la faim ont trouvé leur terrain de jeu. Les cadavres s’empilent. Et l’épuration commence, au fil des pages qui nous plongent dans l’horreur. Jion le jongleur fut abattu à l’aube d’un jour gris de février 1942 par un SS qui passait. Il serait vain d’en chercher la raison. (p. 73) Des photos d’Henryk Ross du ghetto de Łódź ont survécu au temps. Au fur et à mesure que les membres de la famille d’Anton disparaissent parmi les blattes (le surnom qu’il donne aux Allemands), une seule solution apparaît pour se sauver : se faire passer pour juif et transiter dans l’autre partie du ghetto via les égouts. S’ensuivent rafles dans un noir carnaval d’uniformes, Krippo, SS, Wehrmacht, police et pompiers juifs, jusqu’à la liquidation des lieux pour une direction au nom de mort : Auschwitz. Dans son récit de fiction, où apparaissent des figures historiques comme Rumkowski président du Conseil juif au sein du ghetto, Alain Mascaro oppose la poésie du monde tzigane, leur empruntant tout un vocabulaire, à celui de l’univers concentrationnaire. À la barbarie crasse qui s’incruste au fil des pages et face à laquelle Anton tente de survivre. Mais le récit n’aborde pas que la période des camps ; il est aussi question de l’après. De la difficulté à faire partie des rescapés. De vivre avec cette mémoire où dansent les fantômes. Une lecture qui, à juste titre, ne laisse pas indemne. Pour ne pas oublier. » [Source]
LESPETITESMOTSDESIBRAIRES – Alexandre – 17/01/22
« Alain Mascaro nous livre un récit intime touchant décrivant minutieusement les mœurs et coutumes d’un peuple imprégné de traditions ancestrales ;
Suite
et le désordre provoqué par le nazisme Son écriture poétique apporte de la lumière à l’horreur ; le son du violon réfute la violence du nazisme, la sagesse tzigane contraste avec les actes génocides. Jolie prouesse pour un premier roman initiatique maîtrisé jonglant avec poésie, brutalité et savoir. Bel hommage, belle chevauchée ! » [Source]
AGORAVOX – Jean-François Chalot – 10/01/22
« Pour eux, il n’y avait pas de limites géographiques, ils franchissaient les frontières et les obstacles, comme les fils du vent qu’ils étaient et qu’ils sont…
Suite
…encore, même si cela est plus difficile aujourd’hui avec un monde qui se referme. Qui sont ces fils du vent ;ces tziganes qui sont ici aujourd’hui et là demain. L’auteur qui a parcouru le monde, nous conte une histoire dramatique, celle d’Anton et de toute sa famille et de son cirque. Le lecteur fait connaissance avec ces gens attachants qui passent d’une région à l’autre pour traverser le monde.
Malheureusement, c’en est fini de l’insouciance, de la liberté de venir, ils sont de plus en plus contrôlés et la guerre mondiale commence avec ses atrocités, la barbarie nazie qui ravage tout. Anton, le dresseur de chevaux, adolescent, presque adulte protège le chapiteau et ce qui en reste avant de se retrouver en Pologne, avec sa grande famille dans un camp. Les tziganes ont leur espace, les juifs le leur. Ils n’ont pas le droit de se mélanger. Toute la famille et tous les amis d’Anton meurent, les uns après les autres, certains victimes de la dysenterie, d’autres sous les coups ou sous les balles de leurs bourreaux. Le calvaire commence pour lui, il se réfugie avec une fausse identité chez les juifs et devient l’un des leurs. C’est Simon , son ami, médecin juif qui lui a fait cette étonnante proposition : Simon était persuadé qu’on allait liquider le ghetto tzigane d’un jour à l’autre. Aux yeux des allemands, les Tziganes ne représentaient en effet qu’une masse bigarrée difficile à gérer, une source d’ennuis sans cesse renouvelée…. Nous sommes plongés dans l’horreur des camps d’exterminations des tziganes puis des juifs, des lieux abominables où l’homme est broyé, exterminé ou c’est du chacun pour soi qui côtoie des gestes de solidarité. Ce roman raconte le martyre de ces gens, la longue marche qui conduit des nuées d’hommes et de femmes à être conduits sur les routes, d’un camp à l’autre eu moment de l’avance des troupes alliées.
Beaucoup trouveront sur le chemin une des morts les plus atroces qui soient : la faim, la fatigue physique et l’exécution. Cette page de la vie des tziganes est peu connue par le commun des mortels, comme sont peu connus leur résistance et le retour des rescapés à la vie d’avant ou presque. Des centaines de milliers d’entre eux sont morts en déportation.
Le roman raconte cet enfer et aussi la force considérable que possède Anton qui, affaibli et meurtri dans sa chair et dans sa tête va se reconstruire difficilement pour reprendre la route avec quelques rescapés retrouvés et de nouveaux amis.
Rien n’arrête les fils du vent.
Cette histoire dramatique, inoubliable, racontée avec talent par l’auteur laisse des traces. Elle nous permet de découvrir ou de mieux connaître un des peuples peu connus qui est l’une des richesses humaines et sociales de notre Terre. » [Source]
FRANCE INFO – Anne-Marie Revol – 12/01/22
Emission diponible en podcast ICI : Avant que le monde ne se ferme à 1’30.
BABELIO – Ellie12- 08/01/22
« Anton Torvath, jeune Tzigane, dresseur de chevaux dans les steppes, au coeur d’un cirque ambulant, réunissant une belle famille, (la kumpania), vit librement son…
Suite
…adolescence. Au sein de la petite tribu, se côtoient des personnages lumineux comme Jag et son violon, Katia et son trapèze, la troupe de jongleurs. Le cirque caracole dans les steppes, toujours libre, toujours vivant. C’est sans compter de ce qui va advenir de ces enfants du vent, lorsque la barbarie des nazis va les faucher et les entrainer dans un enfer génocidaire. La Kumpania est écartelée, disséminée, beaucoup mourront, d’autres disparaitront. Les Tziganes, les Juifs connaissent l’horreur des camps. Anton est l’un deux. Il est doté d’un coeur immensément grand, d’une foi indestructible en son peuple, qui s’infiltrent dans les espaces laissés ouverts pour déposer et garder précieusement les racines, la mémoire et la lumière des siens. Anton fait des rencontres au cours de son parcours infligé par les nazis (les blattes), Simon qui partage ses souffrances et qui le convainc de se faire passer pour un juif par la circoncision. Dans les camps les échelles de souffrance infligées ne répondent qu’à l’atrocité. Il rencontre Kapok, avec lui il partagera une symbiose de douleur et de déshumanisation dans l’abime de Mauthausen. Anéanti, figé dans les bras se son ami mort, décharné, intériorisé dans le calvaire vécu, Anton va être sorti de l’horreur par un gradé américain et sa famille. Il reprend vie et vigueur physiquement. Cependant les souvenirs de tous les morts de son clan, (il en tient un compte exact) et de tous ceux qu’il a connu pendant ce génocide l’oblige à rechercher pour reconstruire. Certains lui ont laisser peut-être des indices. Ce livre est un voyage offert par ce jeune Anton. Il a réussi son chemin de mémoire. On est au plus près de la liberté, des racines des Tziganes dans les steppes. La musique entrainante du violon de Jag rivalisant avec le vent. Dans les atrocités de la guerre, Anton arrive à nous convaincre de sa force de résistance et de vie. Les mots en tzigane parachèvent cette belle écriture ; quel bel ouvrage ! » [Source]
INSTAGRAM – entre_les_lignes_de_lucie – 08/01/22
« 🛤C’est un premier roman de A. Mascaro qui mérite d’être lu, je crois. Il évoque une troupe circassienne et aborde de façon originale et inédite l’histoire des…
Suite
…génocides du vingtième siècle. Poésie, pudeur, mais devoir de mémoire surtout. Ces mots c’est un bel hommage aux gens du voyage. 🛤Le voyage justement, on le vit à travers le récit de la vie d’Anton Torvath, enfant Tzigane arraché à la vie heureuse de son enfance par la folie des hommes. La folie nazie. Avec lui, je traverse des pays du monde, les tréfonds de la barbarie, le porajmos. Les mots tziganes utilisés rendent la poésie mélodieuse et particulière, je me retrouve immergée dans leur kumpania, je sillonne les routes en roulottes. Un peu trop de vocabulaire peut-être, cassant par moments mes élans de lecture, des invraisemblances sans doute aussi, parfois, mais un rythme intéressant et un contraste qui nous saisit et nous captive. Comment l’auteur réussit-il à nous plonger dans l’obscurité la plus terrifiante de cette période historique, à nous mettre face à la brutalité et la noirceur de l’époque, à nous enfermer dans l’enfer des camps de concentration tout en permettant à la lumière de s’infiltrer, à la beauté de ces paysages libres et sauvages des steppes natales d’Anton et la musique du violon de résonner en nous, de nous parler de ces rencontres incroyables et essentielles qu’il a fait dans sa vie ? ✨L’histoire d’Anton c’est aussi cette part de rêve et d’espoir qui jamais ne le quittent, qui nous permettent de croire encore et toujours en l’avenir. 🐴Anton, ce dresseur de chevaux qui, malgré la tornade de la Seconde Guerre mondiale, et le génocide de son peuple, la destruction de sa kumpania, de sa vie entière, part pour un voyage tragique dans cette Europe qui le conduit dans les pires cauchemars mais qui reste fidèle à qui il est vraiment, à son peuple, sa culture et son histoire et qui retrouve sa liberté, son essentiel au bonheur. Très touchant. » [Source]
BABELIO – Sardine_Bernard – 02/01/22
« Le récit commence dans la steppe, dans le cercle des regards qui crépitent avec le feu de camp. Les Torvath forment une petite kumpania, un petit cirque familial tzigane renommé…
Suite
… qui sillonnent les routes d’Europe. Alors que la première guerre mondiale s’achève, Anton Torvath, le fils du vent arrive au monde. On lui prédit un avenir de dresseur de chevaux. Les années s’égrènent au rythme des spectacles mais le monde devient moins accueillant. Les frontières deviennent plus difficiles à franchir pour les peuples nomades. Anton, quittant l’enfance, comprend que c’est la fin de son monde. L’engloutissement est proche. le terme Porajmos (littéralement dévorer) désignera les persécutions et le génocide tziganes. On suit alors le parcours du jeune homme épris de liberté, une sorte d’épopée aux heures les plus sombres de l’Europe et du monde. Porté par les siens, ses amis, leurs histoires ou leur souvenir, il traverse l’enfer du ghetto, celui des camps d’Auschwitz et de Mauthausen, puis, survivant, se reconstruit aux États-Unis, en Inde… Il reconstitue la grande famille des circassiens, interrogeant sans cesse, sa lindra, son âme, examinant les moindres recoins de sa mémoire, pour revenir, enfin, là où tout à commencé, dans la steppe. Un récit profond qui trace le destin d’un jeune tzigane et du monde qui l’entoure. L’écriture poétique nous embarque dans la roulotte de ce voyage incroyablement humain et beau malgré le chaos et la barbarie. » [Source]
FAHRENHEIT 452 – 02/01/22
« Ce roman, qui mêle à merveille récit intimiste, saga familiale, et Histoire (d’un peuple, mais aussi de l’humanité en général), est remarquable.
Suite
Oui, Anton eut le temps de s’imprégner de la beauté. il la recueillait en lui au fil des chemins, il s’en nourrissait, il l’espérait sans cesse et sans cesse elle venait.
Un style poétique, une intrigue qui nous emmène aux quatre coins du monde, et nous donne à réfléchir sur notre passé, et sur un peuple fascinant mais méconnu (ou mal connu)… voici quelques ingrédients de ce récit, mi-conte, mi-épopée, qui retrace l’histoire chaotique d’un jeune homme tzigane qui survit aux camps de concentration et tente de se reconstruire.
Même s’il ne distinguait pas encore le fil à tirer dans l’écheveau des possibles, il pressentait une fracture, comme une plaie ouverte dans la suite des instants.
L’horreur sans nom qu’il connaît, comme tant d’autres, le transforme à tout jamais, mais ne change pas, néanmoins, sa (et ses) valeur(s), son éthique, et sa bonté, ressentie d’ailleurs par les chevaux qu’il dresse dans la bienveillance. Heureusement, dans ce monde d’une cruauté sans borne, Anton (référence à Anton Tchekhov ?) rencontre des âmes pures qui rendent ce monde moins invivable : des figures paternelles fortes qui partagent leurs connaissances, savoir faire et livres avec lui (tels Jag et Simon), une famille unie qui l’encourage et le soutient dans ses choix, un garde-voleur-chenapan qui devient son ami dans le ghetto de Łódź, une rencontre que nous aurions aimé faire avec l’un des hommes les plus humains et époustouflants du monde…
La route, c’était ce que préférait Svetan. Errer, avaler les lieues, les paysages, se perdre dans des plaines sans fin, les steppes, les chemins creux des bocages ; rester des jours sans croiser personne. S’il avait pu, il n’aurait fait que ça, cheminer ; mais c’était à lui désormais qu’incombait de gérer le déclin du petit cirque Torvath : il fallait nourrir les bouches et les ego…
Un roman empreint de sagesse, qui célèbre l’amitié, l’amour, la liberté et l’ouverture à l’autre. Le voyage, la nature à perte de vue, le temps, la liberté, la fraternité et la folie meurtrière des hommes… Que rêver de plus ?
Oui mon garçon, voilà bien tout le drame des hommes : ils sont exactement comme les moutons. On leur fait croire à l’existence de loups et ceux qui sont censés les protéger sont en fait ceux qui les tondent et les tuent.[Source]
BABELIO – ledevoreurdelivre – 30/12/2021
« Un très beau roman, très dense, qui en peu de pages embrasse une période qui s’étend du milieu des années 1920 au début des années 1950. On suit l’épopée d’un
Suite
jeune dresseur de chevaux, Anton, qui semble avoir le don de libérer les chevaux, mais aussi les hommes, c’est-à-dire de révéler en eux une part inaliénable comme dit Jag, le violoniste tzigane qui a presque tout appris à Anton. C’est une histoire très romanesque, romantique par certains côtés, avec des coups de théâtre et des rencontres qui relèvent du merveilleux. D’un autre côté, l’évocation du ghetto de Lodz et des camps de concentration est très réaliste et documentée. C’est sans doute ce qui fait le charme envoûtant de ce roman, ce mélange de merveilleux et de réalisme cru. Il faut se laisser emporter, enfourcher les chevaux tziganes et suivre les fils du vent sans retenue. Si vous arrivez avec des réticences d’adulte qui a perdu le sens de l’enfance, alors passez votre chemin, ce livre n’est pas pour vous. [Source]
NEWSORLEANS WEBRADIO – Josiane Guibert – 16/12/22
Emission diponible en podcast ICI : Avant que le monde ne se ferme à 23’30.
INSTAGRAM – latraversee.librairie – 13/12/21
« Ce soir, nous faisons place à un roman aux allures de conte initiatique et d’épopée qui narre avec pudeur mais poésie les…
Suite
génocides du vingtième siècle à travers le prisme du peuple tsigane.
Un texte sublime qui déborde de lumière malgré l’horreur qu’il raconte.
« Avez-vous envie de voyager ? Toujours un peu me répondrez-vous. Avez-vous envie de voyager dans un monde où les frontières n’existent pas, où les hommes peuvent circuler librement dans…
Suite
…l’immense espace situé au cœur de l’Europe et de l’Asie, à une époque où le mot « nomade » est un art de vivre ? Dans cette région où les steppes s’étendent jusqu’aux visages ? Oui ? Alors vous allez vous retrouver dans un cirque, et suivre des tziganes, il y a presque un siècle. L’histoire débute en 1930, aux confins de l’Oural. La Mongolie, la Hongrie, la Roumanie, la mer Noire, la mer Caspienne. En ces lieux et à une époque où chacun peut circuler librement, sans papiers, sans laissez-passer. Nous allons suivre la troupe de cirque Torvach et la famille du même nom. Une famille généreuse qui accueille ceux qu’elle rencontrent sur sa route et qui sont perdus. On s’attache à Anton, l’un des enfants, dresseur de chevaux. On entend les violons tziganes, on chante autour du feu. Puis on entend le bruit des canons de la guerre. Les Torvach ne se sentent pas concernés, ils forment un monde « à part » et le génocide arrive. On va le traverser avec Anton et sa bonne étoile. On va être complètement imprégnés par l’atmosphère saltimbanque, par les contes tziganes, par l’âme des morts qui plane au dessus des vivants. Dans cette histoire, nous allons croiser des personnages historiques ; Chaim Rukowski : homme d’affaires polonais à la tête du ghetto juif de Looz, et notre route va croiser celle de Gandhi.Ce roman mêle fiction et réalité avec brio. Il nous chuchote le nom secret des gens ; celui qui est dévoilé par nos âmes.L’auteur est professeur de lettres. Il a fait break pour parcourir le monde. Il a mis ces deux expériences au service de l’écriture de son roman. Bonne lecture. » [Source]
ENFAITS.fr – Marie Chéreau – 29/11/2021
« Lauréat du prix Première Plume (Les Furets du Nord) en septembre dernier, Alain Mascaro bouscule les âmes avec son premier roman, Avant que le monde ne se ferme.
Suite
Décryptage d’un récit où une valse poético-lyrique entre l’horreur et l’humain ne laisse pas le lecteur indemne. Entre deux errances, pourquoi ne pas ouvrir un livre ? Faire une pause sur le présent, littérairement ivre. Avant que le monde ne se ferme… Ce titre a quelque chose d’effrayant, cet écrit bousculerait-il la notion de liberté du monde d’avant ? Couverture bleue, des pages d’un blanc livide et la première phrase signe un saut dans le vide. Tout commença dans la steppe, dans le cercle des regards qui crépitaient avec le feu de camp. Porajmos, génocide tzigane La mort omniprésente, et un récit familial à en avoir le vertige. Il est une fois Anton, un homme des routes et avec les chevaux, un prodige. Il a grandi dans un cirque au coeur des steppes d’Asie. Jag le violoniste, Johan, le prophète du malheur, Svetan, le dresseur de fauves, Simza, l’ancienne trapéziste ou encore Katia, une orpheline dénichée au détour d’un fossé, puis les enfants des enfants des enfants, tous élevés dans la tradition d’une vie de circassien et de liberté… Le clan Torvath, à l’infini, se déplace au gré de ses fantaisies. Au fil des mots de l’auteur, Alain Mascaro, il est un voyage en Europe de l’Est. On oublie Paris, la France et le reste. Des turbulences. Le vent tourne. Mais le cirque Torvath avance. À l’horizon, le péril nazi. Les saltimbanques sont parqués dans le ghetto de Lodz, et c’est la fin de milliers de vies. LePorajmos, triste leitmotiv, un temps ancien, dramatiquement bousculé : le génocide tzigane et les grands oubliés de l’histoire du plus grand crime contre l’humanité. La faucheuse et sa valse poétique… Rescapé, Anton est le seul. Il doit sa survie au hasard de rencontres face à l’horreur qui se construit tel un puzzle. Son sursaut de vie, il le trouve dans le souvenir incandescent de la mystérieuse Nadia, dans le soutien du médecin juif Simon, puis de la famille Wittgenstein qui le recueille aux États-Unis. Anton est dépositaire de la mémoire des siens. Mais les Tziganes sont un peuple du présent certain. Aucune trace écrite ou historien reconnu, seulement des légendes et coutumes urbaines, héritage oral et incertain. Mais ce fils du vent remonte un cirque cosmopolite et à la misère, il sera condamné. Après le génocide et l’amputation de la fraternité, Anton Torvath, comme des générations avant lui, veut faire renaitre un soupçon de rire malgré le manque de moyen et d’humanité. Avant que le monde ne se ferme est une dernière valse poétique, une ode à la liberté, dénonçant la folie des hommes, dans un style cliniquement vrai, sensible, une prose éclectique parfois presque lyrique. Un vertige sur une époque et ses effrayants vestiges où le fantôme d’Anton erre dans son histoire introspective. Ce roman expose la peur de la mort, une névrose portée par les trois quarts de l’humanité. Redouter le néant, la solitude, l’oubli, la douleur et de ne plus être aimé. Pour l’éternité, être oubliée. Ce roman dénonce la confrontation incessante de la mort à la vie. Une réalité : une vie humaine, c’est si minime dans notre société. Du génocide tzigane, il n’y a ni sépulture, ni lieux de recueillement, seul un souvenir lancinant et vacillant. Alain Mascaro, Première Plume aiguisée par la vie Éphémères, balayées par le vent… Telles sont les règles de noblesse du peuple tzigane : vivre sans regret, dévoué à l’aventure, à leur communauté de miséreux survivants. Chez eux, il est une croyance singulière, le livre débute par ce concept d’immortalité tentaculaire. Lorsqu’Anton nait, son grand-père dans la journée est décédé : Une vie pour une vie, tel était le tribut à payer depuis toujours. Dès qu’une âme s’envolait, une autre se posait dans le creuset d’une mère, sous l’arbre d’un ventre rond comme un monde. Dans le ghetto, la magie de l’éternité s’éteint, par charrettes immenses, les corps décharnés, déshumanisés sont évacués. Ils ne sont plus.La vie n’était pas tendre. La mort encore moins. , assure Anton. L’humiliation, les sévices, l’apothéose de la cruauté humaine étouffent les légendes du vent et de la vie. Est-il possible de clore ce chapitre une fois l’ouvrage fini ? La morale raisonne de plus belle : canaliser sa peur sur la route. Et dans le monde entier, face aux opportunités de vie, confronter ses doutes. Alain Mascaro signe un premier roman poignant, aux images fortes. Dans sa poitrine, une plaie béante. Une soif de vivre, et avec urgence, user son existence avant d’être dépassée par les forces divines surperpuissantes. Professeur de lettres au lycée Albert Londres à Vichy durant trente-ans, en 2019, il part à la conquête de l’Europe de l’Est, de l’Asie, et d’autres mystères existants. Messager de l’espoir et de la relativité, publié début septembre, il est déjà lauréat du prix Première Plume et sollicité dans l’hexagone entier. Avant que le monde ne se ferme est une expérience littéraire unique : une métamorphose de la nostalgie qui adoucit l’hiver et son temps gris. Un temps gris, celui du chagrin. Mais il est aussi celui de l’instant, qui prépare à demain. Pour Alain Mascaro, l’homme est un animal sensible, fragile, fugace, et totalement désarmé, confronté à la tempête de la vie. D’un siècle, d’une époque, d’un passé plus difficile à assumer et oublier. Un homme errant dans l’instant présent infini. » [Source]
KIMAMORI – Yassi Nasseri – 27/11/2021
« Ce roman a été sacré Prix Première Plume 2021. Le prix porte un nom sensible, je trouve, et son lauréat lui va bien. Car Alain Mascaro, professeur de lettres des années durant, est parti en 2019 faire un…
Suite
…tour du monde. Ce premier roman est né de ce grand voyage. Avant que le monde ne se ferme reflète l’esprit du voyage, libre, empreint de spiritualités hors frontières. Il retrace à sa manière l’histoire d’un siècle, le XXème, avec les ghettos et camps de concentration mais entremêlé d’un souffle humain issu de bien des pays et régions de notre vaste monde. Une lecture tendre, riche et de grande sagesse. Le roman s’ouvre sur la venue au monde d’un enfant tzigane. Nous sommes au cœur de la steppe kirghize et le grand-père de ce garçon à naître vient de s’en aller. Les enfants le voient encore danser dans les cieux. Le jeune garçon, Anton, sera le fils du vent, tel que son père l’a vu en rêve alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère. Il sera dresseur de cheveux, de manière quasi innée. Mais il sera lui-même tel un cheval qui galope à travers les temps, certains heureux, d’autres malheureux. L’équipée nomade qui forme un cirque traverse les contrées des pays de l’est. Inévitablement arrivera la seconde guerre mondiale et le destin qui sera dès lors réservée aux tziganes. Anton connaîtra les ghettos et les camps. Il fera des rencontres magiques, des êtres qu’il sauve, d’autres par qui il sera sauvé. A ses côtés le lecteur pourra voyager, longtemps et s’abreuver de l’Inde ou des Etats-Unis ! Personnages hauts en couleur tels le joueur de violon Jag, la petite fille énigmatique rencontrée un soir alors qu’Anton n’est encore qu’un enfant, Katia l’orpheline abandonnée, Simon le bienveillant et instruit juif au grand cœur, et bien d’autres font de ce roman une épopée aux dimensions multiples, que le lecteur aimera lire sans se presser, en dégustant chaque grand pan d’aventure. Le livre ne compte que deux cent quarante cinq pages. Et pourtant la traversée de l’histoire narrée paraît bien plus étendue tant le souffle de l’écrivain est ample et discret à la fois. Nous vivons tout comme au rythme d’un voyage paisible, sans contrainte de temps, sans restrictions quelles qu’elles soient. On lira toutefois quelques mots à la fin du livre en italique qui nous renseignent sur les dates et lieux de l’écriture du livre : début d’année 2020 en Terre de Feu (Patagonie chilienne) et été 2020 en Thaïlande ! L’instant présent de l’auteur prend le dessus surtout, et il est savoureux, détaché tel un nuage tranquille qui vogue, observe et parfois commente. Moi qui suis une lectrice à l’âme sensible, j’ai un grand mal à lire les récits de camps, de ghettos, d’abominations de l’humanité. Or là, j’y suis entrée, j’y suis restée, sans jamais être tentée de faire l’impasse sur une page pénible ou un paragraphe qui torture l’esprit. Tout est dit, absolument. Rien n’est laissé de côté, travesti ou tu. Mais si l’on n’abandonne pas sa lecture c’est parce que la grande, belle humanité – telle qu’on aimerait la rencontrer toujours – est présente constamment. Les actions et les désespoirs sont plausibles. Parfois héroïques, souvent en ligne avec les capacités de tout homme. Mais chaque solitude baigne dans l’entraide. Puisque l’on parcourt le temps et l’espace, puisqu’on s’imprègne de bien des cultures et traditions, le roman s’évertue à les relier, à faire chanter leur résonance commune. Et nous atteignons alors une dimension spirituel dans le récit. Cette liberté tzigane, vivante par nature, est entendu et compris par tant d’autres peuples. La douleur, la souffrance avalées par un être humain peut être incommensurable, mais elle sera entendue par un autre être humain, au vécu si éloigné, néanmoins semblable. Et ce n’est pas par hasard qu’Alain Mascaro a choisi de poser son personnage principal dans la peau d’un tzigane. Yadia n’était pas tzigane mais avait manifestement une nette propension à se moquer de l’argent, à flamber ce qui finalement était bel et bien destiné à cela, puisque c’était du papier ! C’était une nomade elle aussi, et en tant que telle elle connaissait la valeur des choses : en fait, les choses n’en avaient pas, de valeur ; c’étaient les êtres qui comptaient, et eux seuls. L’écriture est portée par une musique intérieure, une mélodie silencieuse. Et là encore, le personnage le plus énigmatique, que l’on perd de vue et que l’on retrouve, qui a tout appris et transmis à Anton et qui semble connaître les avenirs sans le savoir, est le joueur de violon de la troupe tzigane. Mélopée, complainte, romance .. le tout se forme dans la gaieté et nous offre ce conte, Avant que le monde ne se ferme. [Source]
BABELIO – foscodu03 – 24/11/2021
« Un roman qui se lit comme un conte, les yeux et le coeur écarquillés entre l’effroi et l’émerveillement. Une belle histoire qui raconte la…
Suite
sombre épopée d’un jeune tzigane que rien ne peut asservir. Un hymne à la liberté et à la beauté du monde; une réflexion sur notre civilisation qui se ferme à l’autre et à l’infinie variété du monde. » [Source]
FLANEUSE DE PAGES – Margot Folamoule – 17/11/2021
« Alain Mascaro est né en 1964. Professeur de lettres à Vichy, il décide en 2019 de tout quitter pour s’en aller parcourir le monde, pour se lancer sur les routes de…
Suite
…l’Europe centrale, à la recherche des grands horizons et à la rencontre de ceux qui les habitent. Ce long voyage sera rempli d’imprévus, comme doit l’être un vrai voyage, de ceux qui ne savent pas quand et avec quoi ils reviendront. Ce départ nomade sans date de retour a permis à cet homme voyageur en âme, en esprit et en mots d’écrire son premier roman. Une épopée nomade que ce texte, oui. Mais aussi un récit intime, tout cela servi par une écriture ample et poétique.
La mélopée d’un fils du vent Anton Torvach est un fils du vent. Et le vent parcourt les plaines, les champs, les vallées, les montagnes, il s’engouffre où il peut, ou veut. Comme lui, Anton vit pour les grands espaces, les roulottes qui avancent au gré des chemins, les récits qui se racontent au coin du feu et les spectacles sous son chapiteau. Le vent est Tzigane. Anton aussi. Et épris de liberté. Né au coeur de la steppe kirghize, peu après la Première Guerre mondiale, il grandit au sein d’un cirque, entouré d’un clan bigarré de jongleurs, de trapézistes et de dompteurs. Lui est aussi dresseur de chevaux. Anton n’est encore qu’un adolescent lorsque quelque chose change sur la route : le danger menace et la troupe est prise au coeur de la tourmente, les trop connus jours sombres de la seconde guerre mondiale attrapent sa famille, sa troupe, sa kumpania, son peuple. Lorsque l’ancêtre disparaît, selon la tradition, on brûle sa roulotte et son bandonéon, instrument à vent et à anches libres. Mais la tradition n’est pas toujours telle qu’on l’attendait. Ce fils du vent va devoir traverser la première moitié du siècle des génocides. Accompagné de Jag, l’homme au violon, de Simon, le médecin philosophe, ou de la mystérieuse Yadia, ex-officier de l’Armée rouge, Anton va voyager dans une Europe où le bruit des bottes écrase tout. Sauf le souffle du vent. Anton, subit, endure, affronte. Avec ou sans Kumpania, avec ou sans son, il poursuit son chemin. Survivre est une souffrance, chaque jour. Il faudra une rencontre extraordinaire avec un homme à lunettes, vêtu d’un धोती (dhotī), pour accepter la vie qui aurait pu lui être ôtée dans les camps de la honte. Le vent porte, les chevaux aussi. Sauvés des abattoirs, il sauront redonner, comme le vent, l’envie d’avancer, et la chaleur du présent… Entrons dans la danse…. Une foule de personnages tourbillonne, danse et nous fascine dans le roman, comme une troupe qui danse et chante, autour d’un feu. Et nous sommes séduits, à chaque fois qu’on les croise par hasard, ou pas, où que ce soit, par ces artistes exubérants, passionnés, sanguins, habités par des croyances charmeuses et indicibles, mais tellement visuelles, et la persistance des sagesses anciennes nous tire des larmes d’émotion, Avant que le monde ne se ferme. Car si la guerre prend fin, et le génocide avec elle, la liberté reviendra-t-elle ? A l’issue de la guerre, pas de répit pourtant. La troupe se reconstruit, n’est toujours pas ancrée, car un nomade n’a pas besoin d’être rattaché. Mais des barrières se dressent sur leurs chemins, depuis toujours, et malheureusement encore et toujours et de plus en plus. Les pays se ferment, les humains se barricadent oubliant leurs racines et la déambulation ancestrale, et ils se peut que les nomades doivent cesser les pérégrinations qui étaient le but de leur vie. La tête haute et le regard vers l’horizon, Anton, le fils du vent auquel nous nous sentons au fil de la lecture liés, comme en osmose, reviendra de cet enfer et tentera encore, d’une autre manière, de survivre, armé du folklore et de la sagesse tziganes comme pour mieux mettre à nu la barbarie du monde. Un livre poignant, bouleversant, percutant qui décrit malheureusement bien et poétiquement malgré tout la folie, la monstruosité des hommes, qui nous narre ce jeune garçon que la vie a fait mûrir trop vite. On retire du feu destructeur la sagesse, le moi profond, l’âme du peuple tzigane qui n’a pas été épargné par la barbarie des monstres quelques que soient leur nationalité et l’époque. S’il y a des livres que nous devrions tous lire, il est doux de se dire que ce roman en fait partie. Cette traversée romanesque d’une troupe circassienne aborde librement, surprenamment et brillamment l’histoire des génocides du vingtième siècle. Le roman est un bel hommage aux gens du voyage, écrit avec un savoir discret, modeste mais dense, avec poésie et pudeur , aussi. C’est une pierre apportée à l’édifice du devoir de mémoire dont on finit par espérer qu’il soit détruit un jour, qu’il tombe, comme tous les murs qui empêchent qui que ce soit de passer ou de vivre. Avant que le monde ne se ferme réussit le tour de force d’illuminer nos jours, au milieu de la nuit noire de l’intolérance et de la soumission. Il fait souffler un vent de liberté sur nos horizons et cela fournit l’air dont on ne sait peut-être pas encore assez qu’on en a viscéralement, culturellement, cérébralement, universellement et humainement besoin. Un premier roman remarquablement écrit et qui mérite d’être lu ! » [Source]
BABELIO – faustine07 – 12/11/2021
« Alors là, je me suis demandé si c’était vraiment un premier roman! Je ne sais pas, cela sent la maîtrise d’un vieux briscard. Quoi qu’il en soit, j’ai adoré.
Suite
Il y a dans ce livre toutes les raisons qui me font lire, à commencer par l’émotion. C’est un roman très puissant, qui ballotte le lecteur entre des sentiments contrastés. On traverse l’Asie et l’Europe centrales au gré d’une sombre épopée, on vit au plus près d’une autre vie, celle de ces parias qu’on nomme Tziganes. On affronte avec eux cette folie furieuse qu’ont été les ghettos et les camps durant la seconde guerre mondiale. Au-delà, on assiste au délitement des Indes, à la mort de Ghandi, à la fermeture progressive du monde, replié derrière des panneaux Propriété Privée. Ce roman est un hymne à l’ivresse des grands espaces, à l’amour et à la liberté. C’est un roman qui fait du bien. Ce serait vraiment dommage que vous passiez à côté en imaginant qu’il est ce qu’il n’est pas. » [Source]
BABELIO – lehibook – 12/11/2021
« Un roman initiatique qui suit Anton Torvath depuis son enfance tzigane au sein d’un cirque familial jusqu’à la naissance de son enfant dans les steppes kirghizes.
Suite
En véritable fils du vent il parcourt le monde d’Asie en Europe , d’Europe en Amérique… Il connaît le meilleur de l’amour et de l’amitié , le pire de la haine qui broie son peuple dans le ghetto de Lotz et les camps d’Auschwitz et de Mauthausen . Puis la lumière miraculeusement retrouvée et la reconstruction d’un groupe rassemblant des éclopés de la vie , de toutes races , humains et animaux dans une fraternité tissée de musique et d’amour. Très beau livre , dur et poétique , en forme de fable sur les grandeurs et les misères de l’humain , sur notre passé et aussi sur le présent d’un monde en voie de fermeture. » [Source]
BABELIO – Kittiwake – 12/11/2021
« Lorsque l’ancêtre disparaît, on brule sa roulotte et son bandonéon, selon la tradition chez les Fils du vent . le voyage continue précaire mais joyeux : »
Suite
La vie s’écoulait comme une eau vive, alors on s’empresse d’oublier les mises en garde funestes du patriarche. La kumpania poursuit son chemin au son du violon de Jag.
Anton est un adolescent lorsque quelque chose change sur la route. le danger menace et la troupe est prise au coeur De La tourmente. Les zigeuner sont une cible clairement visée par les blattes, Anton est l’un des seuls survivants, portant en lui la lourde mémoire de mille trois cent quatre morts qui ne veulent pas qu’on oublie leur nom.
Survivre est une souffrance chaque jour, il faudra une rencontre extraordinaire avec un petit homme à lunettes vêtu d’un dhoti pour accepter d’assumer et de chérir la vie qui aurait pu elle aussi lui être ôtée dans les camps De La honte.
A l’issue De La guerre, pas de répit pourtant pour la troupe reconstruite, car des barrières se dressent sur les chemins, les pays se ferment, les humains se barricadent oubliant leurs racines, et leur déambulation ancestrale, avant que les nomades ne cessent les pérégrinations qui étaient le but de leur vie.
Cette évocation romanesque d’une troupe circassienne aborde de façon originale l’histoire des génocides du vingtième siècle. Ecrit avec poésie et pudeur, le roman est un bel homme aux gens du voyage, et un pierre à l’édifice du devoir de mémoire.
Premier roman remarquablement écrit et qui mérite d’être lu. » [Source]
LA LIBRAIRIE D’HELENE – 11/11/2021
« Premier roman écrit pendant un voyage, Avant que le monde ne se ferme est une fresque épique qui se déploie durant la première moitié du vingtième siècle dans la steppe kirghize.
Suite
Le héros de ce récit est Anton, dresseur de chevaux, mais il possède de nombreux talents. Né dans un cirque de tziganes, il parle plusieurs langues, russe, allemand, polonais, hongrois, mais surtout il a appris à lire, au grand dam de son père. Dans la kumpania, on se méfiait beaucoup de ceux qui savaient lire. Les livres étaient des prisons pour les mots, des prisons pour les hommes. Les premiers comme les seconds n’étaient libres qu’à virevolter dans l’air ; ils dépérissaient sitôt qu’on les fixait sur une page blanche ou un lopin de terre. (page 30) Dans une des roulottes vit Jag, un homme rempli de sagesse, et qui enseigne à Anton l’art de survivre: Oui mon garçon voilà bien tout le drame des hommes : ils sont exactement comme les moutons. On leur fait croire à l’existence de loups et ceux qui sont censés les protéger sont en fait ceux qui les tondent et les tuent. Jag n’était pas homme à se laisser tondre, encore moins égorger. il inculqua à Anton l’essentiel : le sens de l’éphémère. Les vies étaient fragiles et passaient vite, si vite, il fallait toujours l’avoir à l’esprit et se garder vivant. (page 38) C’est ce vieil homme également qui donnera à Anton la raison de son départ « avant que le monde ne se ferme » en lui donnant rendez-vous à Jaisalmer. L’avenir lui donnera raison, puisque le lendemain, Hitler entra dans Vienne et quatre longues années de brimades puis de sévices et d’emprisonnements suivirent. Ce premier roman possède un souffle puissant et fait tomber un certain nombre d’a priori. Le destin des fils du vent nous touche, tout particulièrement celui d’Anton. Les personnages sont riches, certains sont détestables, mais Anton va croiser nombre de belles personnes qui lui permettent (et à nous aussi) de ne pas désespérer de la nature humaine. A noter: aucun chapitre dans ce roman, peut-être à cause des conditions d’écriture, mais cela ne gêne en rien la lecture d’une œuvre à la prose fluide. Peut-on enfermer les fils du vent? [Source]
BABELIO – Newsorleanswebradio – 10/11/2021
« Avant que le monde ne se ferme d’Alain Mascaro aux éditions Autrement et qui a obtenu le prix Première plume, car ce roman merveilleux, très abouti, bien écrit, est un premier roman.
Suite
Depuis 2019, cet ancien professeur de lettres a tout quitté pour partir en errance sur les routes. Fasciné depuis l’enfance par le peuple tzigane, il a voulu faire l’expérience du dépouillement et, comme son héros, il tente de ne pas renoncer à la liberté dans notre monde actuel qui se ferme.
Voici le résumé de l’éditeur : Anton Torvath est tzigane et dresseur de chevaux. Né au coeur de la steppe kirghize peu après la Première Guerre mondiale, il grandit au sein d’un cirque, entouré d’un clan bigarré de jongleurs, de trapézistes et de dompteurs. Ce fils du vent va traverser la première moitié du siècle des génocides, devenant à la fois témoin de la folie des hommes et mémoire d’un peuple sans mémoire. Accompagné de Jag, l’homme au violon, de Simon, le médecin philosophe, ou de la mystérieuse Yadia, ex-officier de l’Armée rouge, Anton va voyager dans une Europe où le bruit des bottes écrase tout. Sauf le souffle du vent. À la fois épopée et récit intime, Avant que le monde ne se ferme est un premier roman à l’écriture ample et poétique. Alain Mascaro s’empare du folklore et de la sagesse tziganes comme pour mieux mettre à nu la barbarie du monde.
Le roman raconte comment Anton, ce jeune Tzigane, dresseur de chevaux, épris de liberté et d’espace, a traversé la période noire du génocide des Tziganes par les nazis et a réussi à se reconstruire après les épreuves qu’il a traversées. En cela, on peut comparer son destin à celui d’Ulysse qui, au retour de son odyssée, a dû retrouver sa place à Ithaque…
On se laisse imprégner par les coutumes, la langue, la vision du monde des Tziganes qui vivent le moment présent. Pour eux, Les livres étaient des prisons pour les mots, des prisons pour les hommes. Les premiers comme les seconds n’étaient libres qu’à virevolter dans l’air ; ils dépérissaient sitôt qu’on les fixait sur une page blanche ou un lopin de terre. (p.30) et c’était cela la vraie richesse : ne rien garder, flamber et jeter l’argent par les fenêtres, sans quoi l’argent devenait vite un boulet qui entravait les pas et noircissait les âmes. (p.35). Pour ce dresseur de chevaux, il faut comprendre que si tu veux obtenir quelque chose d’un animal domestique, parles à ce qui en lui est encore sauvage… si tu veux obtenir quelque chose d’un homme, parles au Fils du vent qui est encore en lui ; parle à sa liberté, et non pas à tout ce qui l’entrave. (p. 40)
Oui, ce livre est une ode à la liberté, à l’intégrité, à la vie, au partage, à l’échange. Bien sûr on voit la mort de tous ses proches dans ce qu’ils appellent le grand engloutissement ; bien sûr, l’auteur raconte l’internement d’Anton dans les camps, en particulier à Mauthausen, et cela m’a émue d’autant plus que, près d’ici à l’emplacement du collège actuel de Jargeau, les Allemands avaient construit un camp où étaient détenus des Tziganes et que, parmi les camps de concentration que j’ai eu l’occasion de voir, celui de Mauthausen est celui qui m’a le plus touchée. Dans son récit, Alain Mascaro sait décrire avec justesse le désespoir et les questions de ce jeune Tzigane entravé, amputé de la vie en quelque sorte, car pour lui quoi de pire que l’enfermement et qui plus est dans des conditions aussi atroces ?
Mais nous sommes dans un roman et Anton va renaître à la vie. Car ce livre est aussi un récit romanesque où la poésie est toujours présente. Les aventures d’Anton se nourrissent de toutes les belles rencontres qui contribueront à changer son destin et, comme lui, tous les personnages qui l’entourent sont bien campés, beaux d’une vraie richesse intérieure.
En lisant ce livre, j’ai pleuré à l’évocation de la captivité d’Anton et, plus tard, de la découverte de l’île de Céphalonie que j’avais connue dans ma jeunesse avec d’autres au sein d’un petit groupe qui vivait proche des habitants, dormant parfois à la belle étoile, découvrant un autre mode de vie dans le respect et l’harmonie. Aujourd’hui ce ne serait plus possible et j’ai ressenti une grande nostalgie…
Sans doute le monde se ferme ; essayons de laisser les portes ouvertes, apprenons à respirer, à apprécier notre présent et laissons la part au hasard et aux belles rencontres.
Et pour moi, celle avec ce livre et avec Alain Mascaro a été belle. Merci, Alain, pour nos riches échanges et merci aux éditions Autrement. » [Source]
BABELIO – Binchy – 08/11/2021
« Un livre poignant, bouleversant, percutant qui m’est allé droit au fond du coeur, une lecture qui décrit bien la folie, la monstruosité des hommes mais également…
Suite
…la sagesse, le moi profond, l’âme du peuple tzigane qui n’a pas été épargné par la barbarie des monstres quelques que soient leur nationalité pendant cette Seconde Guerre mondiale. S’il y a des livres que nous devrions tous lire, ce roman en fait partie. Un livre dont je vais me souvenir longtemps et je remercie Lise-Marie de notre Librairie Passerelles de Vienne, de nous en avoir conseillé la lecture. Il fait partie de la sélection du Prix Passion Passerelles. » [Source]
𝚌𝚘𝚖𝚖𝚎 𝚞𝚗𝚎 𝚎́𝚝𝚘𝚒𝚕𝚎 𝚚𝚞𝚒 𝚙𝚎𝚞 𝚊̀ 𝚙𝚎𝚞 𝚍𝚒𝚜𝚙𝚊𝚛𝚊𝚒̂𝚝 𝚍𝚞 𝚌𝚒𝚎𝚕. . Anton Torvath est tzigane et dresseur de chevaux. Né au coeur de la Première Guerre mondiale, il grandit au sein d’un cirque ambulant. Soudain rattrapé par le monde qui l’entoure, il va traverser la première moitié du siècle des génocides, devenant à la fois témoin de la folie des hommes et mémoire d’un peuple sans mémoire. Avec ses compagnons d’infortunes, Anton va voyager dans une Europe fissurée et douloureuse, contraint de mêler ses origines et son coeur vaillant pour tenter de s’en sortir. . Foisonnant de poésie et d’histoire, Avant que le monde ne se ferme est un premier roman à l’écriture brute et philosophique, poignante réflexion sur l’horreur et les ressources de l’âme humaine. Captivant, le roman nous attache sans difficulté à son héros qui nous transmet avec force un vent de liberté et une culture ancestrale qu’on retiendra pour tout ce qu’elle nous offre d’ici et surtout d’ailleurs. . Pour tous ceux qui aiment les grandes aventures aussi véritables que poétiques. » [Source]
INSTAGRAM – mmegoutte – 05/11/2021
« C’est comme si j’avais vécu non pas un roman mais plusieurs ! s’exclame un personnage d’Avant que le monde ne se ferme d’Alain Mascaro @editionsautrement
Suite
J’ai moi aussi eu l’impression de lire plusieurs livres tant ce roman tient à la fois du récit initiatique, du roman historique et du conte philosophique. Nous suivons l’itinéraire escarpé d’un enfant tzigane, un Fils du vent promis à destin exceptionnel. Anton Torvath côtoie la barbarie et frôle l’engloutissement. Il ne s’accroche qu’à quelques lambeaux d’une vie antérieure, au souvenir de celle qu’il nomme Nadia, à quelques accords de violon pour tenter de survivre. Le rythme du récit m’a dérangée mais Avant que le monde ne se ferme reste un beau roman au souffle épique et empreint d’une douce mélancolie… Une belle découverte ! » [Source]
INSTAGRAM – lacedillelamballe – 03/11/2021
« Alerte coup de cœur !!!
Suite
Le roman qui m’a le plus ému lors de cette rentrée littéraire, un livre sur la liberté d’un peuple et la brutalité de la Seconde Guerre Mondiale. Ou comment les Nazis ont voulu couper les ailes des « fils et filles du vent ».
𝚌𝚘𝚖𝚖𝚎 𝚞𝚗𝚎 𝚎́𝚝𝚘𝚒𝚕𝚎 𝚚𝚞𝚒 𝚙𝚎𝚞 𝚊̀ 𝚙𝚎𝚞 𝚍𝚒𝚜𝚙𝚊𝚛𝚊𝚒̂𝚝 𝚍𝚞 𝚌𝚒𝚎𝚕. . Anton Torvath est tzigane et dresseur de chevaux. Né au coeur de la Première Guerre mondiale, il grandit au sein d’un cirque ambulant. Soudain rattrapé par le monde qui l’entoure, il va traverser la première moitié du siècle des génocides, devenant à la fois témoin de la folie des hommes et mémoire d’un peuple sans mémoire. Avec ses compagnons d’infortunes, Anton va voyager dans une Europe fissurée et douloureuse, contraint de mêler ses origines et son cœur vaillant pour tenter de s’en sortir. . Foisonnant de poésie et d’histoire, avant que le monde ne se ferme est un premier roman à l’écriture brute et philosophique, poignante réflexion sur l’horreur et les ressources de l’âme humaine. Captivant, le roman nous attache sans difficulté à son héros qui nous transmet avec force un vent de liberté et une culture ancestrale qu’on retiendra pour tout ce qu’elle nous offre d’ici et surtout d’ailleurs. . Pour tous ceux qui aiment les grandes aventures aussi véritables que poétiques. » [Source]
INSTAGRAM – veroniquelaborderie – 23/10/2021
« Alain est né en 1964. Professeur à Vichy. En 2019 il laisse tout et part voyager, loin. C’est son premier roman.
Suite
Anton est tzigane, dresseur de chevaux, il vit dans un cirque, admire Jag le violoniste. Il est entouré de clowns, trapézistes, jongleurs et vit les cheveux dans le vent. La première guerre mondiale éclate et la vie d’Anton est bouleversée. Il va se faire passer pour juif, connaîtra les camps, comptera les morts.
C’est beau, plein d’amour et c’est dur. Une histoire difficile, une vie difficile au milieu des guerres, des camps de concentration, et au milieu, la vie sauvage et pleine de liberté du peuple tzigane. Un contraste.
Un livre profond, prenant, qui ne laisse pas indifférent. » [Source]
BABELIO – Thrybehgau – 22/10/2021
« Hymne au nomadisme et à la mémoire du peuple tzigane, Anton, le personnage principal, naît dans les steppes de la toute nouvelle Union soviétique.
Suite
Fils du vent , délicatement poli au gré des pérégrinations de sa kumpania sur les chemins au coeur de l’Europe centrale , l’adolescent ,dresseur de chevaux plein de talents, se trouve happé dans l’enfer du génocide nazi, du ghetto de Lodz au camps d’ Auschwitz et de Mauthausen, extermination dont , au coeur du texte, mémoire est justement faite. Exister- au-delà de cet engloutissement, telle est l’interrogation de la seconde partie de l’ouvrage, manière d’odyssée d’âmes autour du mode en quête d’apaisement et de renaissance. Un parcours de rencontres et d’évocations situées dans une gaze de mystère qui, du lointain orient au profond ouest américain, m’a semblé un peu difficile à clarifier malgré la belle aide à la traverse qu’apporte la poésie d’une écriture riche d’images subtilement jaillissantes. Une mystérieuse et saisissante traversée dont, me semble-t-il, nul ne sort indemne. » [Source]
INSTAGRAM – Librairie Contact – 22/10/2021
« Sonia vous conseille la lecture du dernier roman d’Alain Mascaro, avant que le monde ne se ferme aux Editions Autrement.
Suite
Ce roman c’est l’histoire d’un peuple nomade, le peuple tzigane, le temps des roulottes et des chapiteaux mais aussi le temps d’un génocide et d’une grande difficulté à se déplacer dans une Europe qui se ferme. Magnifique portrait d’un homme et de sa reconstruction, dont la mémoire sera à la fois ce qui va le pousser à vivre mais aussi un fardeau incroyable. Coup de cœur ! » [Source]
BABELIO – ELO1313 – 21/10/2021
« Dans ce roman aux allures de conte, Alain Mascaro retrace l’épopée d’Anton, un dresseur de chevaux né dans un clan d’artistes du cirque de la communauté tzigane au début du 20ème siècle.
Suite
De génération en génération, la petite troupe familiale sillonne les routes d’Europe et les steppes d’Asie centrale pour donner des spectacles sous un chapiteau rouge et bleu. Profitant intensément de l’instant présent, les fils du vent mènent une vie de nomades, où la liberté, les voyages, les traditions tziganes et la musique envoûtante du violon du vieux Jag en constituent le coeur. Mais la seconde guerre mondiale va brutalement mettre un terme à cette douce existence, et Anton va assister impuissant à l’engloutissement des siens, exterminés dans les ghettos ou déportés dans les camps de concentration. Au milieu de toute cette horreur, son parcours sera parsemé de belles rencontres qui l’aideront à tenir bon dans les moments les plus sombres, puis à reprendre peu à peu goût à la vie. Hanté par le souvenir des disparus, Anton fera vivre leur mémoire pour ne pas qu’ils tombent dans l’oubli : comme dans le poème de Baudelaire J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans, son cerveau est un immense caveau, qui contient plus de morts que la fosse commune.
Je me suis laissé porter par le souffle romanesque et un peu magique de ce roman. Avec son écriture empreinte de poésie, Alain Mascaro nous invite au voyage et à la contemplation. de la beauté du monde, renaissent l’espoir et la vie. Un joli coup de coeur. » [Source]
BABELIO – SLA73 – 20/10/2021
« Gros coup de coeur pour ce livre à l’écriture poétique et dansante comme le vent. Ce roman, c’est une chronique de la vie d’Anton, fils d’une longue…
Suite
…lignée de Tziganes d’Europe de l’Est, « fils du vent » comme ils se décrivent ainsi. C’est la chronique d’une vie où la barbarie nazie et les atrocités de la guerre croisent celle d’Anton et sa famille. C’est la chronique de l’amour, de la ferveur en quelque chose qui va au-delà du désespoir, du malheur. C’est une chronique sur la vie de nomade, celle de la liberté d’être un voyageur et d’habiter ce monde différemment. C’est la chronique de la vie de cirque, lieu de toutes les acceptations et expressions artistiques. Il n’y a que des âmes sans préjugés. » [Source]
LIBRAIRIE LE FAILLER – Pauline & Véronique – 19/10/2021
« Étrange comme la certitude hautaine de leur propre humanité peut amener certains hommes à se conduire comme des bêtes.
Suite
Anton naît dans les steppes kirghizes alors que son grand-père et son père prédisent un futur sombre à leur clan et à l’humanité tout entière. Il mène néanmoins une enfance plutôt heureuse au sein de sa famille tzigane qui compose le cirque de Torvath, où il se découvre entre autres un don extraordinaire pour le dressage de chevaux. Sa sensibilité extrême pour ces animaux, son appétit vorace pour toutes les cultures rencontrées et la vie de nomade qu’il mène avec les siens lui valent bientôt le surnom de Fils du vent. Malheureusement, Anton grandit à la veille de la Seconde Guerre mondiale et sa famille va se prendre de plein fouet la haine nazie dont les Tziganes font partie des cibles.
Avant que le monde ne se ferme est un livre bouleversant qui mêle à l’horreur de la guerre la splendeur de la musique, la douceur de la liberté et la richesse des voyages. Perché sur ses chevaux qu’il aime et respecte tant, ce splendide héros qu’est Anton lit les plus grands poètes et écoute les philosophes les plus sages, se nourrissant de la beauté du monde tout en essuyant ses côtés les plus sombres. Au fil de son harassant périple, il devient la mémoire de sa famille et la mémoire des morts, conservant envers et contre tout son goût pour la liberté si chère, si essentielle aux peuples nomades. Profondément pacifiste, ce premier roman émouvant nous fait entendre le crépitement des feux de camp, la musique du violon, et goûter à la douceur du vent. Il nous transporte des steppes asiatiques aux vastes plaines texanes et nous donne, nous aussi, de grandes envies d’évasion. »
Pauline ————————– « Anton est un Fils du Vent. Et les lecteurs de s’envoler avec lui au fil des pages par-devers les divers contrées et continents où ses pas vont le mener. Anton est un Tsigane né dans les années 1920 dans les plaines de l’Asie Centrale. Nulle frontière n’entrave les pérégrinations des roulottes du petit cirque familial qui accueille celles et ceux rencontrés aux détours des chemins. L’aïeul l’avait prédit, on ne l’avait pas trop écouté. Et pourtant….Le Monde se referma, la haine serra les mâchoires sur la famille d’Anton qui fût assassinée. Alors Anton a fui, enfermant ses souvenirs et les noms aimés dans un cœur qu’il verrouilla. La route fut longue, mais le soleil se lève encore et toujours à l’Est et avec lui la promesse d’une nouvelle vie. Le cœur d’Anton put s’ouvrir à nouveau.
Ce roman est lumineux. L’écriture est empreinte de poésie, de musique, de beautés et d’amour. Le rythme doux et entraînant en fait un livre qu’on ne laisse pas volontiers. Anton, le Fils du Vent, l’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, le Tsigane inoubliable. »
« ▶️ Anton est fils du vent ; né sur les hautes steppes de Kirghize dans l’entre deux guerres et fils de Svetan et Smirna, tous deux nomades de Sary-Moghol, il est…
Suite
…élevé parmi les jongleurs, les trapézistes et les dompteurs du cirque Torvath ; Anton, lui, sera dresseur de chevaux… ▶️ La kumpania parcourt l’Asie centrale et, sans percevoir les dangers de l’horizon qui s’assombrit, sillonne l’Europe de l’Est et plante son chapiteau en Pologne quand éclate la 2de guerre mondiale ; toute la kumpania est alors capturée par les nazis et enfermée dans le ghetto juif et tzigane de Lodz, où le sort des tziganes est pire que celui des juifs, si cela-même est possible : ce qu’on faisait à l’homme ici, comment on l’effaçait peu à peu, comment on le réduisait à n’être plus qu’un inextricable noeud de faim, de froid et de douleur. ▶️ de ce chaos mortifère, Anton seul en sortira : d’abord converti au judaïsme sous le nom de Julek avant que le ghetto tzigane ne soit liquidé, il rejoint un temps le ghetto juif puis le quitte pour être déporté, avec tous ses occupants, à Auschwitz …plus tard, ce sera la longue marche de la mort et le camp de Mauthausen, charnier à ciel ouvert… ▶️ Anton, brisé, vivra : il n’y a que des morts dans ma mémoire. Des morts et des cendres… il reprendra la route, remontera le cirque Torvath…. ▶️ Un roman sous forme de conte sombre et poétique, de ceux que les tziganes eux-mêmes se les racontent le soir au coin du feu… ▶️ Les pages sur le ghetto et les camps de la mort sont d’une beauté noire et tragique qui serrent le coeur : l’auteur, dans une économie de mots, raconte l’indicible de la barbarie : ce sont tous des hommes ; ils sont pris dans une effroyable machine à défaire la vie… ▶️Un héros attachant, porté par par le souvenir des siens, par l’espoir, le refus et la volonté – un récit émaillé de mots tziganes, qui donnent corps à l’histoire et au contexte, bercé de musique slave, belle et mélancolique ; un 1er roman sombre et lumineux, résilient, beau, tout simplement… » [Source]
BABELIO – AudreyT – 13/10/2021
« Anton est un fils du vent. Il vit pour les grands espaces, les roulottes qui avancent au gré des chemins, les récits qui se racontent au coin du feu et les spectacles sous…
Suite
…son chapiteau. Anton est tzigane et épris de liberté.
Quand les jours sombres de la seconde guerre mondiale attrapent sa famille, sa troupe, son peuple, il subit, endure, affronte. La tête haute et le regard vers l’horizon, il reviendra de cet enfer et tentera encore, d’une autre manière, de survivre…
A l’image de ce peuple, de leurs traditions, de leurs valeurs, Alain Mascaro nous raconte, avec générosité et poésie, une histoire touchante. Il nous offre le récit poignant de ce jeune garçon que la vie a fait mûrir trop vite.
On connaît la noirceur de la période nazie, sa violence, ses tortures, sa haine jamais inassouvie. La lumière de vie et de liberté qui bercent Anton ne disparaît pourtant jamais vraiment, même dans les temps les plus difficiles. Rescapé, il est rempli de tous les noms de ceux qu’il a vu s’éteindre. Des âmes qui l’ont maintenu debout, mais qui pèsent une fois revenu au monde, à la vie, au cirque. Il faut qu’Anton s’en libère.
Aidé par ses amis, ses amours, ses racines, Anton va retrouver sa toile, son chapiteau et un peu de souffle. Ses chevaux, sauvés des abattoirs, redonneront à cet homme meurtri l’envie d’avancer, et la chaleur du présent…
Avant que le monde ne se ferme réussit le tour de force d’illuminer nos jours, au milieu de la nuit noire de l’intolérance et de la soumission. Il fait souffler un vent de liberté sur nos horizons et cela fait vraiment le plus grand bien… » [Source]
BABELIO – biribi – 12/10/2021
« L’auteur nous rend vivants les tziganes, ces « fils du vent » et leur manière de vivre, leur besoin de grands espaces, de liberté, il nous partage leur philosophie de vie.
Suite
Alors que le bruit des bottes amplifie, les tziganes du cirque Torvach venus de l’Est se réfugient à l’Ouest, espérant échapper aux nazis. Ce n’était pas la meilleure idée, mais y en avait-il ? Le jeune Anton verra mourir ses parents, frères, soeurs, ses amis, emmenés, déportés à Auschwitz, à Mauthausen. Lui-même survivra, entre autre grâce à sa réponse étonnante lorsque, arrivant à Auschwitz, il se dit dresseur de chevaux. Après la guerre, dans la seconde partie de l’ouvrage, Anton fera d’incroyables voyages, à pied, pour arriver en Inde et y retrouver, miraculeusement, certains de ses amis tziganes qui avaient fui. Pas toujours crédible. Anton porte le poids de tous les disparus qui lui sont chers et ne parviendra pas à faire le deuil de ceux qu’il aimait et qui sont morts. Il vivra en permanence avec leur fantôme, leur âme, leur esprit toujours à ses côtés. Particulièrement en harmonie avec la nature, les tziganes ont besoin de grands espaces pour vivre, ne supportant pas d’être enfermés, veulent être et rester libres. Ils doivent pouvoir aller toujours plus loin. L’émotion est inégale dans ce récit mais de très beaux moments, un peu magiques, des pages qui font rêver et penser à un conte merveilleux. J’ai particulièrement aimé les moments où le cirque se reconstitue, que chaque âme blessée par la vie, mais taisant ses blessures secrètes, crée son nouveau numéro. Avec peu de moyens, beaucoup d’imagination et de talent. La magie opère, ce sont des moments merveilleux, féeriques et très visuels. Merci Alain Mascaro de nous avoir ouvert au monde tzigane avec tant de tendresse et de sensibilité, de nous avoir permis une approche de la vie tzigane qui ne peut se réaliser que dans de grands espaces. Libre de toute entrave. » [Source]
BABELIO – emma_x – 10/10/2021
« C’est étrange comme parfois on commence un livre sans réelle conviction. Et puis on ouvre ce livre et on plonge sans pouvoir s’arrêter dans une histoire…
Suite
…qui vous happe et vous serre le coeur. Voilà ce qui est arrivé quand j’ai lu « Avant que le monde ne se ferme » d’Alain Mascaro.
Dans ce roman, nous traversons un siècle ou presque d’Histoire sur les pas d’Anton, jeune dresseur de chevaux tzigane, qui à coup de destin et de chance aussi va traverser le monde, de ses steppes natales après la Grande Guerre, à l’Amérique, en passant par le ghetto de Lodz et aux camps. Anton va tour à tour perdre ce(ux) qu’il a de plus cher et rester malgré tout digne et droit, libre et obstiné. A l’image d’Anton, le lecteur s’attache aux personnages secondaires. Il y a la famille d’Anton et ses amis du cirque, Jag le violoniste philosophe, Simon le vieux médecin juif, et tant d’autres. Et comme Anton, on ressort riche de ces amitiés-là et de ce que l’on a appris à leur côté. Il y a un souffle épique dans chaque page de ce roman, un appel entre chaque ligne à apprécier ce que l’on a et à savourer la beauté où qu’elle soit, parce qu’elle est éphémère et que l’homme détruit ce qu’il y a de beau.
Anton eut le temps de s’imprégner de la beauté. Il la recueillait en lui au fil des chemins, il s’en nourrissait, il l’espérait sans cesse et sans cesse elle venait. Pourtant il savait qu’un jour elle lui serait retirée. [… ] L’histoire des hommes était ainsi faite qu’on ne pouvait faire un pas sans s’embourber dans un charnier.
C’est un livre simple et beau, une histoire différente et pleine de poésie qui restera longtemps ancrée en moi.
C’est merveilleux comme parfois la vie nous réserve de très belles surprises, et le roman d’Alain Mascaro en fait partie à n’en pas douter. » [Source]
INSTAGRAM – sandra_etcaetera – 09/10/2021
« UNE ODYSSÉE 〰️
Suite
〰️ L’Ulysse d’Alain Mascaro s’appelle Anton, fils du vent, né dans les steppes, blotti dans la Kumpania unie de la tribu Torvath. Un garçon au regard droit, tzigane, destiné à devenir dresseur de chevaux. La mer d’Ulysse a laissé place au vent, les bateaux aux chevaux, le chant des sirènes au violon du vieux Jag et les oracles aux prédictions des ancêtres.
Pourtant il s’agit bien d’un long, très long voyage… dans une Europe qui d’une guerre à l’autre bascule dans les ténèbres. Dans une Europe où l’on jette les tziganes comme les juifs dans la torpeur des ghettos avant celle encore plus radicale des camps.
〰️Mais Anton est un Torvath, il est le siège de la mémoire de sa famille issue d’un peuple sans mémoire. Alors il ne doit pas mourir car il porte chacun des Torvath en lui, à jamais. Il est un être seul envahi par les siens. Il est celui qui assiste à toutes les souffrances, à toutes les horreurs, à l’inhumanité inouïe. Il est le tzigane qui chante le kaddish juif. Même au bord de l’abîme, même devenu une bête hagarde parmi ceux qui restent encore dans le charnier ultime de la folie des hommes, Anton est celui qui doit vivre et retourner comme Ulysse, à la source, pour lui et pour ceux qui refusent d’être oubliés. Une quête pour ces âmes qu’il porte en lui et pour revivre et recolorer sa vie.
〰️ Parce que jamais il ne faudra cesser de raconter cette indicible période, Alain Mascaro nous rappelle une fois encore que l’homme fut capable d’opprimer et d’exterminer des peuples entiers. Ici c’est du Porajmos dont il s’agit, alors que dans le ghetto ou le camp d’à côté sévissait la Shoah . Mais il n’oublie pas qu’avant que le monde ne se ferme, l’espoir demeure en quelques individus, porteurs des fantômes de cendres d’un passé heureux qui poussent à nouveau à ouvrir les portes d’un monde lumineux.
〰️ Dans une écriture dense au souffle poétique, fusion d’intensité et de pudeur, Alain Mascaro nous guide dans cette odyssée, explorant tout à la fois et avec émotion ce qu’il y a de plus crasse et de plus beau chez l’Homme.
« Lorsqu’Hitler entre à Vienne en 1938, le cirque tzigane Torvath, originaire de Sary Moghol au Kirghizistan, installe son chapiteau dans toutes les petites…
Suite
…villes d’Europe centrale, au gré de son inspiration. Mais rapidement, cette famille de nomades sera stoppée dans son errance par les nazis et ceux qui survivront seront enfermés dans le ghetto de Lodz, en Pologne. Après avoir été déporté dans les camps de concentration d’Auschwitz puis de Mauthausen, et survécu à la longue marche de la mort, Anton le dresseur de chevaux, sera le seul survivant de cette famille tzigane décimée. Inspiré par la sagesse des grands penseurs tziganes et hindouistes, ce fils du vent emportera avec lui la mémoire des victimes de la barbarie qu’il aura croisées dans son terrible périple, pour finalement revenir à ses racines et à ses valeurs. Au croisement de plusieurs cultures, cette ode au nomadisme et à la non-violence porte en elle le souvenir des disparus qui donnent aux survivants la force de reconstruire le présent. Mélange de conte poétique aux limites de l’imaginaire et de témoignage historique sur le génocide des tziganes, ce roman d’Alain Mascaro nous entraîne sur les traces d’un peuple baigné de traditions ancestrales et nous offre une belle leçon de résilience. J’ai aimé ce contraste entre la difficile réalité du nazisme et la grandeur de la sagesse tzigane, et j’ai voyagé avec émotion sur les traces de cet homme qui parlait aux hommes et aux chevaux. Une belle découverte. » [Source]
ADDICT CUTLURE – Sandrine M-P – 05/10/2021
« Tout commença dans la steppe, dans le cercle des regards qui crépitaient avec le feu de camp. La voix du violon de Jag planait par-dessus l’hiver immobile qui parfois arrêtait le cœur des hommes.
Suite
Dès l’incipit, on sait que l’on tient là un de ces romans rares et intemporels que nous réserve parfois la rentrée littéraire française et dont le titre mélancolique est à lui seul une promesse de voyage. Et si l’on comprend que ce voyage va nous conduire au cœur des ténèbres, on pressent qu’il sera parcouru d’éclats de lumière, comme l’est un ciel d’orage. Ouvrir ce roman, c’est s’asseoir un instant en silence auprès d’une flamme claire et écouter les histoires de sagesse des anciens et les accents mélancoliques des violons tziganes. C’est toucher du doigt la soif de vivre et de liberté d’un peuple qui fascine autant qu’il inquiète. Mais c’est avant tout accepter de plonger dans le destin tragique et souvent méconnu de ce peuple malmené par l’Histoire et les hommes et cheminer, le temps d’une lecture, aux côtés de ces minorités rejetées et persécutées que la mémoire collective a longtemps oubliées ou refusé de voir.
Anton Torvath est né au cœur de la steppe kirghize, entre le Kirghizistan et le Tadjikistan, à l’ouest de la Chine. Le fils du vent grandit dans le petit cirque jadis célèbre de sa famille entre l’amour inconditionnel de ses parents, Svetan et Smirna, la présence bienveillante des membres de la troupe – la kumpania – et les leçons du vieux Jag, un violoniste lettré qui a percé à jour cet enfant intelligent, vif et avide de connaissances, et le prend sous son aile. Il lui apprend à utiliser les plantes médicinales, à observer le monde qui l’entoure mais également, à lire et à comprendre le pouvoir des mots.
Dans la Kumpania, on se méfiait beaucoup de ceux qui savaient lire. Les livres étaient des prisons pour les mots, des prisons pour les hommes. Les premiers comme les seconds n’étaient libres qu’à virevolter dans l’air ; ils dépérissaient sitôt qu’on les fixait sur une page blanche ou un lopin de terre.
Comme son père Svetan l’avait prédit avant sa naissance, lui qui voit dans ses rêves, Anton devient un prodigieux dresseur de chevaux. Mais pas seulement : le garçon semble en effet avoir mille dons, comme celui de déchiffrer et comprendre toutes les langues, notamment celles des gadgé. Ce qui, il faut l’avouer, rend bien des services à la troupe. De saison en saison et de village en village, la kumpania va son chemin, dressant son chapiteau partout où l’on veut bien l’accueillir. Jusqu’à ce que le monde se ferme soudain, comme l’avait deviné le vieux Jag avant de quitter ses compagnons. Le vent tourne comme un manège et s’en va vers le pire et le bruit des bottes nazies remplace bientôt le rire des enfants dans une Europe dévastée, devenue l’incarnation même de l’Horreur.
Le jeune Anton n’échappe pas plus au joug nazi que ceux de son peuple : tzigane ou juif, le sort est le même. Les tziganes sont regroupés et entassés dans une partie du ghetto, quand ils ne sont pas exécutés sommairement. Remarqué par Simon, un vieux médecin juif au grand cœur, pour ses talents de guérisseur, Anton échappe in extremis à la mort en prenant l’identité d’un jeune juif décédé avec la complicité du vieil homme. Mais le répit est de courte durée et Anton se retrouve bientôt, comme toute la population juive, jeté dans un wagon à bestiaux, en route pour les camps de la mort. Sauvé, une fois encore, par un étrange concours de circonstances, s’efforçant d’aider ceux qui tombent autour de lui, Anton devient la mémoire de son clan. Le nom des disparus sera désormais la prière qu’il inscrit dans son esprit et lui donne la force de rester debout.
Il traverse l’Europe en guerre, accompagné de son cher Jag, du vieux Simon et de la mystérieuse Yadia, une ancienne officier de l’Armée rouge. Ainsi suivons-nous cette petite troupe improbable de survivants, de frères unis dans l’adversité en dépit de leurs différences, dans une bouleversante épopée à travers une Europe meurtrie et glaçante. Confrontée à la peur, au danger permanent et à l’incommensurable noirceur de l’âme humaine, la kumpania avance envers et contre tout, menée par Anton, rescapé et résilient qui, fort de la mémoire de son peuple, continue d’écrire l’histoire des siens et n’a de cesse de chercher la beauté du monde derrière la barbarie.
Si les fils du vent parcourent la peau du monde, ce n’est pas pour le simple plaisir d’aller d’un endroit à un autre ou pour simplement connaître l’errance ; c’est une façon de dire que leur pays n’est pas ici ou là, pour la simple raison qu’il n’est nulle part, en tout cas pas enclos entre des frontières ! Nous ne sommes que de passage, comprends-tu ?
Avec un indéniable talent de conteur, Alain Mascaro tisse une histoire bouleversante aux accents de conte, nourrie du folklore et de la culture tzigane, et rend un hommage vibrant au peuple tzigane à travers l’épopée d’Anton, héros attachant et inspirant, rattrapé par l’incroyable destin que son père avait pressenti pour lui.
Dans une prose incandescente, d’une beauté et d’une poésie parfois saisissantes, l’auteur fait entendre la voix de ces oubliés de l’Histoire à travers ce chant empli de douleur et d’espoir. Un chant des errants surgi du passé et qui résonne pourtant étrangement en nous, tant il fait écho aux temps que nous vivons. Convoquant les ombres d’un peuple qui a enduré mille persécutions, il nous livre un roman envoutant entre obscurité et lumière, désespoir total et foi inébranlable en la vie.
Rares sont les romans français qui abordent le « Porajmos », le génocide tzigane perpétré par les nazis et leurs alliés, et qui nous rappellent à quel point les peuples nomades ont été ostracisés et incompris dans leur volonté d’être, à la fois, de partout et de nulle part et d’avoir pour seul abri le toit du monde… A l’instar des remarquables Le silence ne sera qu’un souvenir (Gaïa, 2011) de Laurence Vilaine ou N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures (Liana Levi, 2013) de Paola Pigani, Alain Mascaro met magnifiquement en scène la tragédie du peuple tzigane, entre nostalgie de l’errance et abomination du génocide. Porté par un grand souffle romanesque et des personnages inoubliables, Avant que le monde ne se ferme est à la fois une ode au peuple tzigane et à la liberté, une leçon de fraternité et une dénonciation de la folie des hommes et de leur intolérance. Une très belle découverte que ce premier roman mélancolique et puissant, qui donne à méditer en ces temps où le ciel de la pensée s’obscurcit, où certains discours radicaux ressurgissent et où la peur et le rejet de l’Autre ne cessent de grandir. » [Source]
YOUTUBE – VLEEL (Varions Les Éditions En Live) – 04/10/2021
Replay de la rencontre en direct avec VLEEL
INSTAGRAM – c_est_ma_kam – 03/10/2021
« Fait rarissime, je n’ai rien dessiné pour accompagner cette chronique.
Suite
Comment dessiner l’engloutissement. Comment retranscrire l’horreur des camps, les abysses profondes qui hantent les survivants, les noms gravés dans les âmes en cendres. Je n’ai pas su.
Comment dessiner des promesses portées par le vent. Comment capturer le souffle chaud des chevaux , vous faire entendre les murmures nomades et embrasser la liberté des tziganes. Je n’ai pas su, ou peut-être n’ai-je tout simplement pas voulu enfermer l’immensité de ce roman sur une feuille blanche.
Anton est tzigane, il est né fils du vent. Son histoire, c’est celle de la folie des hommes. Alain Mascaro raconte les génocides et la fureur des camps de la mort, les tziganes la nomment dévoration.
Et pourtant, dans toute la bestialité de la grande histoire , les mots se posent avec une intense beauté et une poésie qui engloutit le monde.
Aventure épique et magique à la fois, et témoignage de l’horreur, ce récit revêt une texture et une tonalité rares qui laissent le cœur béant.
Réalisme magique et charnel, l’auteur en appelle aux sens du lecteur. J’ai été happée par la virtuosité des violons tziganes, bouleversée par le tambour des sabots qui frappent le sol. Quels frémissements !
Si hier ne signifie rien pour le peuple tzigane, si de cette lecture je pose ici un instantané de mes émotions, je peux vous assurer qu’après Anton, vous n’êtes pas prêts d’oublier l’histoire des fils du vent. » [Source]
JOURNAL DE FRANCOIS – Sophie – 01/10/2021
« Au début du XXe siècle, Anton Torvath nait dans la steppe. On lui prédit un avenir de dresseurs de chevaux mais aussi qu’il devra vivre privé des siens…
Suite
Le jeune Anton fils du vent grandit dans un cirque au milieu des trapézistes et des clowns mais bientôt le bruit des bottes interdit aux Tsiganes de travailler. Anton va alors se lancer sur la route de l’exil pour accomplir son destin. Sur son chemin, il va croiser celle de Jag le violoniste, Simon le médecin philosophe ou Yadia ex officier de l’armée rouge… Ce premier roman de cet auteur à l’écriture enlevée et poétique nous immerge dans la cuture tsigane avec ses fables, ses coutumes, sa musique trop souvent méconnue et donc bafouée. Le roman jongle habilement entre récit intime et grande épopée historique et nous éclaire sur le mode de vie de cette population souvent décriée et rejetée mais pour laquelle prime le voyage, le partage et l’amour ! » [Source]
LIBRAIRIE COLIBRIS – Sandrine – 10/2021
« Anton est tzigane et fait partie d’une grande famille circassienne itinérante. Comme les siens, il ne peut pas croire, malgré les signes annonciateurs, qu’un destin…
Suite
…tragique les attend. Et pourtant, avec l’avènement du règne nazi, arrive la barbarie inhumaine dont les tziganes seront aussi les victimes.
Le destin d’Anton fait de lui une victime et un témoin de ce génocide. Seules les belles rencontres qu’il va faire lui permettront de survivre et de ne pas oublier ce qui fait de lui un être à part, lui le fils du vent qui sait parler aux chevaux. Jag, Simon, les Wittgenstein, Yadia et d’autres l’accompagneront tout au long de sa destinée hors du commun.
D’un récit historique ce très beau premier roman glisse dans une narration qui rappelle les contes et légendes : quête d’un idéal, espoir d’amour, obstacles à dépasser… pour atteindre ses rêves et obtenir la liberté. Et pour toute arme : une incroyable force de vie ! » [Source]
BABELIO – Mapatou – 01/10/2021
« Premier roman d’Alain Mascaro. Professeur de lettres, il a décidé en 2019 de laisser derrière lui la vie quotidienne pour parcourir le monde, sans prévoir de date de retour.
Suite
Il est quand même venu à Paris début septembre à la Maison de l’Amérique Latine car il fait partie des Talents Cultura 2021, catégorie romans.
Anton Torvath naît dans les steppes kirghizes dans une famille de tziganes. La Première Guerre mondiale vient de s’achever. La famille d’Anton possède un petit cirque qui reprend la route pour se produire dans toute l’Europe.
Le jeune garçon se révèle un incroyable dresseur de chevaux, tout en douceur et uniquement par sa voix.
La vie sur les routes au rythme des roulottes plaît beaucoup à Anton. Tous les adultes qui l’entourent, à commencer par ses parents, sont des artistes accomplis pour qui la Beauté et l’Humanisme sont très importants.
Malheureusement, le cataclysme de la Seconde Guerre mondiale va s’abattre sur eux. Anton sera emporté par ce tourbillon destructeur mais la Vie mettra sur son chemin des êtres qui lui permettront de garder son humanité.
J’ai été profondément touchée par l’écriture d’Alain Mascaro, très poétique et à la fois profonde. On sent le souffle des steppes, celui de la Vie qui est malgré tout plus forte que tout. La puissance de caractère et la sagesse de ses personnages fait qu’on aurait envie de les rencontrer. Etre ici, présents au monde, c’est notre seul bien, disait Jag. Hier n’existe plus ; demain est encore improbable, mais cette seconde qui passe, ce moment, cette présence, toi et moi ici, assis sur cette pierre à regarder le désert, et tes pupilles ouvertes comme des oisillons affamés, et ma vieille main ridée posée sur mon genou, et cette femme en sari bleu sur le balcon là-bas, regarde ! et le rire de Katia derrière nous, et cette pierre rugueuse sous nos doigts : voilà la seule vérité. Ces instants qui passent et glissent sont nos seuls trésors, Anton, nos seuls trésors. (…) Il faut aimer, Anton ; sans quoi il n’est pas de vie possible…
Précipitez vous pour vous procurer ce roman et lisez le tranquillement pour vous laisser imprégner de cette magnifique histoire. » [Source]
BABELIO – visages – 30/09/2021
« C’est un bien beau coup de cœur que ce premier roman d’Alain Mascaro. Avec Anton, magnifique personnage central, Jag son père de substitution et tous les…
Suite
…membres de son clan tzigane, j’ai été captivée,émue et plus encore. Ce roman est tout en contraste. Il nous plonge dans l’obscurité la plus terrifiante mais la lumière parvient toujours à s’infiltrer grâce à des rencontres solaires essentielles. Le contraste c’est aussi ce passage de la liberté sauvage des steppes natales d’Anton, balayées par le vent et le violon de Jag à l’enfer des camps de concentration . Et c’est sans doute parce que la part de rêve et d’espoir est essentielle pour croire encore à l’humanité que le côté parfois presque magique de certains évenements ne m’a pas dérangé dans cette histoire. Car l’histoire est celle d’Anton,jeune dresseur de chevaux qui va être pris par la tornade de la deuxième guerre mondiale et par le génocide du peuple tzigane désigné par le terme d’engloutissement.
De la destruction de sa kumpania et de son petit cirque, Anton va partir pour une épopée tragique dans une Europe nazie qui le conduira des guetos tziganes et juifs à Auschwitz puis Mathausen où le pire cauchemar aurait dû l’anéantir corps et âme. Mais d’autres forces,d’autres rêves, d’autres présences l’habitent et le guideront bien plus loin. Il en a le devoir car il porte le dessein d’offrir une sépulture à tous les morts qui reposent en lui… Jamais il n’oubliera ce conseil: Si tu veux obtenir quelque chose d’un homme,parle au fils du vent qui est encore en lui,parle à sa liberté et non pas à tout ce qui l’entrave.
Je ne peux pas quitter Anton et les siens sans une réelle émotion. C’est qu’il y a dans cette histoire une blessure collective mais aussi un appel à la liberté. C’est certainement cet appel que l’auteur a suivi en abandonnant tous ses biens matériels il y a deux ans pour partir à la rencontre du monde et cela se ressent dans son écriture. C’est un très touchant hommage au peuple tzigane, à sa culture et à son histoire. C’est enfin un encouragement à retrouver ce qui est vraiment essentiel au bonheur… » [Source]
« 📍Très beau premier roman que je conseille vivement. Le talent d’écriture de l’auteur permet de mettre en lumière le…
Suite
sombre destin des tziganes durant la seconde guerre mondiale. De superbes passages nous aident à comprendre l’univers merveilleux de ses gens qui ne connaissaient pas de frontières à travers la vie du jeune Anton, dresseur de chevaux et mémoire de tout un peuple » [Source]
FACEBOOK – Chantal Dupuy-Dunier – 28/09/2021
« Avant que le monde ne se ferme est le titre mystérieux du premier roman d’Alain Mascaro. Un titre qui reste ouvert en fait, qui renferme un oxymore en filigrane. De quel monde s’agit-il ?
Suite
Mascaro nous conte l’histoire d’Anton, un fils du vent, un Tzigane, appartenant à la famille soudée d’un petit cirque, et qui, comme d’aucun, murmure à l’oreille des chevaux. L’auteur fait surtout, à travers l’odyssée de son héros principal, le tragique récit du génocide (porajmos, l’engloutissement, la dévoration) des Tziganes dans les camps nazis, dont on ne parle hélas pas toujours, et leur rend un hommage vibrant, qui ne pourra laisser indifférent le lecteur.Une atmosphère de conte est rendue par l’emploi de la langue chantante de ces fils du vent, la description de l’intérieur de leur culture singulière. Mais, on le sait, les contes cachent tout ce que la nature humaine recèle de cruauté et, ici, le mot cruauté est bien trop faible pour dire les atrocités subies, l’horreur vécue. L’originalité d’Alain Mascaro réside dans sa vive sensibilité et sa sincérité. Ce professeur de français a mis en accord ses idées et son choix de vie en abandonnant ses biens matériels, notre société consumériste, pour partir, avec le minimum, à la rencontre d’un ailleurs, qui pourrait être le pays d’Utopie. Il est devenu un fils du vent. Coexistent chez lui un profond amour des autres en même temps qu’un constat réaliste de la nature humaine : Dieu est un salaud et les hommes ne valent pas mieux. Devant ce qui semble être le comble de l’inhumanité lorsque l’on évoque la barbarie nazie, Mascaro fait dire à son héros, victime, avec les siens, de ses atrocités : Il ne la considéra pas comme extérieure à lui mais comme une part de lui-même, comme inhérente à l’homme, indéfectiblement. C’est un point de vue que je partage hélas, car je préférerais pouvoir en avoir un autre. Il faut oser cette prise de conscience : En tant qu’humain, je pourrais être le pire. Il faut cesser de cliver naïvement les hommes en bons et en mauvais, pour pouvoir espérer un jour atteindre le meilleur… L’homme appartient à une espèce animale apparue sur terre il y a relativement peu de temps. L’espoir est-il encore permis ? Heureusement, la poésie, pour ce qui est du meilleur, se trouve partout dans ce roman, que ce soit sous forme de citations, de lectures évoquées ou dans l’écriture de l’auteur. L’haleine des chevaux soufflait des nuages et les étoiles au ciel semblaient cligner des yeux. / Il disait que les mots, comme les hommes et les arbres, avaient des racines. / Sais-tu ce que les guérisseurs navajos utilisent pour guérir les malades ? Des poèmes ! Parfaitement monsieur, des poèmes ! Je pense ici à René Daumal : La prose dit quelque chose avec les mots, la poésie fait quelque chose avec les mots. Je pourrais citer tant et tant de phrases-vers de ce livre, jusqu’au poème de Rabindranath Tagore dans les dernières pages : Et quand j’aurai tout perdu / Je jouerai jusqu’à mon être même / Et peut-être aurai-je tout reconquis / À travers mon total dépouillement. Un livre humaniste, comme son auteur. » [Source]
INSTAGRAM – Librairie Au Bonheur des Ogres – 27/09/2021
« 🍃La « kumpania » Torvath sillonne les plaines et les steppes d’Europe avec son cirque … Les Torvath sont une famille soudée, libre et fière, portée par…
Suite
son amour pour le spectacle !
🍃Mais il ne fait pas bon être tzigane à la fin des années 30 ! La famille se retrouve bloquée en Pologne … Et un jour, c’est le drame : ils sont arrêtés et enfermés dans le ghetto de Łódź.
🍃C’est le début d’une odyssée de douleurs et d’espoirs, portée par une écriture riche, poétique, lumineuse … Un roman bouleversant au cœur des traditions et des croyances tziganes que je vous invite à découvrir !
« Souffle coupé, gorge serrée, je repose le livre d’Alain Mascaro. Que de beauté et de poésie dans ce récit de la vie d’Anton Torvath, enfant tzigane, qui va être…
Suite
…arraché à la vie heureuse de son enfance par la folie des hommes, et plus particulièrement celle des nazis. Une très belle plume qui nous emmène pour un voyage au long cours dans différents pays du monde, mais aussi aux tréfonds de la barbarie humaine. Un conte délicat, tout en pudeur et retenue, qui m’a permis d’apprendre sur le génocide tzigane dit porajmos. J’ai trouvé passionnant le travail de recherche réalisé par Alain Mascaro, l’utilisation et l’explication de nombreux mots issus de la langue tzigane, qui apportent une couleur particulière au récit, et nous donnent l’impression d’être immergés au sein de la kumpania, qui sillonne les routes d’Europe en roulottes. J’ai été séduite par ce roman, même s’il m’a fallu un peu de temps pour rentrer dans le rythme de l’histoire dans les premières pages, et que j’ai regretté l’utilisation d’un vocabulaire un peu trop choisi, qui a parfois cassé mon élan de lecture. J’oublierai également un certain nombre d’invraisemblances, l’auteur se laissant emporter par sa fougue (et nous caracolons avec lui), et privilégiant par moments la beauté des images à la crédibilité. Avant que le monde ne se ferme est un très beau livre de cette rentrée littéraire 2021, qui emmène au coeur des belles âmes tziganes pour une chevauchée ensorcelante, macabre et solaire à la fois. » [Source]
INSTAGRAM – meslecturesinfinies – 24/09/2021
« 🎪La kumpania Torvath sillonne les routes d’Europe et installe son cirque dans les plaines et sur les steppes des pays traversés … Ce petit cirque familial a…
Suite
…une belle renommée et remplit facilement son chapiteau au fil des années !
🎪Dans la famille Torvath, tout le monde a sa place dans le cirque, du grand-père Johann aux petits : jongleur, acrobate, dompteur, clown, trapéziste … ainsi qu’un merveilleux dresseur de chevaux, Anton, petit-fils de Johann ! Une famille soudée, libre, fière …
🎪Mais nous sommes à la fin des années 30 et il ne fait pas bon être tzigane en ces temps troubles … Bientôt les Torvath se retrouvent bloqués en Pologne ! On leur interdit de parader dans les villes, on leur prend leurs chevaux, on tue leurs lions … L’immobilité, le manque d’argent, la disette, la maladie, assomment le clan !
🎪Jusqu’à ce terrible jour où Anton découvre son campement désert : en son absence toute la famille a été embarquée et emmenée dans le ghetto tzigane de Łódź …
🎪Commence alors pour le jeune garçon une odyssée de douleurs et d’espoirs, faite de rencontres, de désillusions, de surprises … Les camps, la mort, l’amitié, la faim, la survie, la maladie, la libération, les États-Unis, l’Inde en pleine partition ! Anton endure ces épreuves sans jamais oublier la liberté et la beauté du monde … ni les mille trois cent âmes dont il est le gardien !
🎪Un conte cruel et lumineux, plein de poésie, porté par un personnage d’une grande richesse et d’une détermination infinie … Anton est entouré de personnages tous aussi fascinants, notamment Jag le violoniste qui a bercé son enfance et Simon le médecin juif si précieux dans le ghetto … Un roman bouleversant, au cœur des traditions et croyances tziganes ! » [Source]
« Cette semaine nous vous présentons « Avant que le monde ne se ferme » d’Alain Mascaro aux éditions Autrement.
Suite
Ici, découvrez l’histoire d’Anton, tzigane et dresseur de chevaux. Il parcourra toute l’Europe de l’est des années 20 aux années 50. Sa famille et lui devront alors affronter la guerre.
Une sublime découverte pour ce premier roman ! » [Source]
INSTAGRAM – hanyrhauz – 23/09/2021
« ✨Tout plaquer pour être maître de son temps. C’est ce qu’Alain Mascaro a fait. La fenêtre ne suffisant pas à être libre, il est parti, pour écrire. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est…
Suite
qu’une pandémie serait du voyage, le confinant en Thaïlande. La vision des dauphins roses au petit matin sera le déclic salutaire. Et quelques mois après, son premier roman est une des belles surprises de la rentrée, déjà couronné du prix Première Plume. Le voyage est au cœur d’Avant que le monde ne se ferme paru aux éditions Autrement. Anton, le personnage principal est tzigane, dresseur de chevaux, il traverse le XXe siècle au fil des pages de ce roman à la construction toute en ellipses. Anton est un personnage double, profondément libre et pourtant englué dans le fatalisme de son clan. Il est tissé comme le manteau d’Arlequin, d’autres personnages, de sensations, de souvenirs. Les tziganes sur les routes du sud de la France, les chevaux guettés à travers une fenêtre, les images de la Piste aux étoiles.
✨Pour Alexandre Civico, son éditeur, Alain Mascaro est un auteur qui tombe du ciel. Et il le sait très vite, ce sera le roman français qu’il cherchait pour sa première rentrée littéraire aux éditions Autrement. Le travail éditorial s’est mis en place simplement, malgré les milliers de kilomètres qui séparent les deux hommes. Avant que le monde ne se ferme, au début de l’aventure, s’appelle Le galop du centaure et c’est une partie d’un manuscrit de plus de 750 pages. Un extrait que l’auteur va retravailler, augmentant de quelques pages certains chapitres, développant un peu plus certains personnages pour ne pas les voir disparaître. Le voyage a ouvert des horizons et le temps a donné plus de densité et d’homogénéité au texte. Le lyrisme s’est atténué aussi. Il n’en reste pas moins que ce livre est d’une grande poésie, jouant avec la langue tzigane. La plus grande marque d’humanité, c’est le langage et a fortiori, la poésie.
✨Si la lecture de Si c’est un homme de Primo Levi constitue un point de départ pour l’écriture de ce roman (notamment la nombreuse documentation utilisée à l’époque pour préparer son cours pour sa classe de terminale littéraire), les auteurs qui l’accompagnent sont Romain Gary (et cette envie de jouer avec les identités) et surtout Homère, l’Odyssée étant la matrice. Toutes les histoires du monde s’y trouvent et en lisant Avant que le monde ne se ferme on y décèle tout un intertexte homérique. Le voyage et l’errance seront encore une fois au cœur du prochain roman d’Alain Mascaro. Ce soir-là, rien ne nous dit que nous n’étions pas en présence d’Ulysse aux mille ruses… » [Source]
BABELIO – Vincent Gloeckler – 22/09/2021
« Une formidable épopée nomade par un auteur qui a lui-même décidé de se rendre nomade, abandonnant métier et attaches il y a deux ans pour prendre le chemin d’une…
Suite
…errance sans but, qui a pu, entre l’Asie centrale et la Patagonie, engendrer le désir de conter et l’écriture de ce livre… Parmi les textes évoquant, avec autant de respect que de poésie, la mémoire historique et la culture des Tsiganes, on appréciait beaucoup le Tsiganes, sur la route avec les Roms Lavera de Jan Yoors (Phébus, 2004) ou, plus récemment, le magnifique N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures de Paola Pigani, où celle-ci racontait sa rencontre d’enfance avec ces gens du voyage dans son coin de Charente. Le livre d’Alain Mascaro les rejoint désormais dans notre admiration, parce qu’il redonne, à travers l’histoire d’une poignée d’hommes, tout son lustre de fierté à cette communauté, rappelant à quel point elle a pu sans cesse être ostracisée et humiliée et, cependant, garder farouchement entier son goût de la liberté, porter haut son panache au-dessus de la misère. Tout commence autour d’un feu, une de ces brasées rituelles qui rythmeront le cours du récit… Le jour où le grand-père d’Anton meurt, et où l’on brûle sa roulotte pour empêcher qu’il ne revienne hanter ses proches, Svetan, son père, apprend qu’il donnera bientôt naissance à ce fils, à qui il prédit un avenir de grand dresseur de chevaux, le voyant parcourir le monde, souvent seul et loin de sa famille du petit cirque. L’enfant naît et grandit parmi ces gens de la kumpania, s’éprenant de la musique de Jag, le violoniste, apprenant à lire contre l’avis même de son père, découvrant peu à peu toute la vulnérabilité de son peuple. Bientôt l’arrivée des soldats nazis en Autriche, où le cirque circulait alors, sonne le glas de tout espoir. Tandis que certains des siens sont enfermés dans des camps, où l’on sait quel sort – Porajmos, l’engloutissement, la dévoration…- leur est réservé, Anton entame une longue errance à travers l’Europe, un voyage souvent sinistre et malheureux, mais ponctué de rencontres enrichissantes, avec Simon, un médecin philosophe, Katok le sage et plus tard, le colonel américain Wittgenstein, avec qui il quittera le camp de Mauthausen et qui l’accueillera dans son ranch, aux Etats-Unis. Mais ce n’est que le début d’une nouvelle errance, qui emmènera Anton jusqu’en Inde… A travers le voyage de son dresseur de chevaux, ce fils du vent que rien n’entrave, et tout l’univers culturels des Tsiganes qu’il dépeint autour de cette aventure, c’est aussi de notre monde que parle Alain Mascaro, de notre peur de l’étranger, de notre tentation du repli. Une œuvre forte, oui, à lire d’urgence, alors, avant que ce monde, le nôtre, ne se ferme… pour y trouver les mots, un feu, une musique de violon peut-être, les armes pour empêcher ce destin-là ? » [Facebook][Babelio]
INSTAGRAM – uclouvain_culture – 22/09/2021
« Un récit spectaculaire
Suite
Figure incontournable de cette rentrée : Avant que le monde ne se ferme où Alain Mascaro nous offre un véritable spectacle littéraire. En toile de fond : des prestations circassiennes, des voyages hauts en couleurs, des rêves, des guerres, des espoirs, des drames, et des traditions.
Dans ce premier roman, Alain Mascaro tend, poétiquement, le fil fragile du récit au-dessus d’un monde ravagé par la guerre, tantôt explosive, tantôt glaciale. Sur le devant de la scène, Anton Torvath, tzigane, Fils du vent, parcourt sa vie comme un pur sang traverse les plaines : au galop, la tête haut. Libre. Toujours. Découvrez ce récit teinté des milles visages qui disparaissent comme des mirages mais qui, jamais, ne s’oublient. » [Source]
INSTAGRAM – des.chemins – 21/09/2021
« Étrange comme la certitude hautaine de leur propre humanité peut amener certains hommes à se conduire comme des bêtes.
Suite
Anton naît dans des steppes kirghizes alors que son grand-père et son père prédisent un futur sombre à leur clan et à l’humanité toute entière. Il mène néanmoins une enfance plutôt heureuse au sein de sa famille tzigane qui compose le cirque de Torvath, où il se découvre entre autres un don extraordinaire pour le dressage de chevaux. Sa sensibilité extrême pour ces animaux, son appétit vorace pour toutes les cultures rencontrées et la vie de nomade qu’il mène avec les siens lui valent bientôt le surnom de Fils du vent. Malheureusement, Anton grandit à la veille de la Seconde Guerre mondiale, et sa famille va se prendre de plein fouet la haine nazi dont les tziganes font partie des cibles.
Avant que le monde ne se ferme est un livre bouleversant, qui mêle à l’horreur de la guerre la splendeur de la musique, la douceur de la liberté et la richesse des voyages. Perché sur ses chevaux qu’il aime et respecte tant, ce splendide héros qu’est Anton lit les plus grands poètes et écoute les philosophes les plus sages, se nourrissant de la beauté du monde tout en en essuyant ses côtés les plus sombres. Au fil de son harassant périple, il devient la mémoire de sa famille, la mémoire des morts, et conserve envers et contre tout son goût pour la liberté si chère, si essentielle aux peuples nomades. Profondément pacifiste, ce premier roman émouvant nous fait entendre le crépitement des feux de camps, la musique du violon et goûter à la douceur du vent. Il nous transporte des steppes asiatiques aux vastes plaines texanes et nous donne, nous aussi, de grandes envies d’évasion. » [Source]
FACEBOOK – Margaux Laplace – 21/09/2021
« La vie paraissait revenue à sa pureté élémentaire, à la fraîcheur de l’eau, au poids insensible de l’air, à la chaude caresse du soleil, à l’infinie présence de la terre. C’est un peu la sensation que j’ai eue…
Suite
…en refermant ce magnifique roman. Il dépeint pourtant les pérégrinations d’un jeune tzigane qu’on nomme frère des chevaux, à travers les pires années que l’Homme a connues, les plus cruelles, les plus diaboliques, les moins humaines, finalement. Mais il raconte un cœur qui, malgré tout, lui, reste humain. Car il s’accroche à ses valeurs, celles de son peuple, et celles d’autres aussi. C’est là que réside l’âme. Car, finalement, il n’y a qu’une seule manière d’être. Les religions n’ont rien inventé, elles ont juste mis des mots dessus, brouillant parfois – souvent -le message. Car les mots ne peuvent exprimer la vie. Il faut simplement plonger dedans, exister, aimer, agir, et c’est ce que ce récit me remet en mémoire. Nous sommes partie d’un Tout, trouver bonheur et sérénité demande de s’y intégrer. Ce n’était pas une grande équilibriste, mais c’était cette maladresse qui rendait son numéro intense et émouvant. N’est ce pas la faiblesse, et la vulnérabilité, qui rendent un être beau? Ses blessures, ses failles, loin de rendre pathétique, apportent la force et la puissance de la vie. Marcher sur une route est aisé. C’est avancer sur un fil tendu qui dévoile l’âme et la fait se déployer. Les applaudissements furent à la mesure de l’appréhension qu’avait ressentie le public Une magnifique histoire, racontée dans une langue absolument envoûtante de clarté et de poésie à la fois. De tout mon cœur merci Alain Mascaro . Et merci Julie de m’avoir fait découvrir ce bijou de premier roman, qui plus est! . . J’ai été transportée! Dévoré en un week-end! (Attention, certains passages sont très très difficiles, émotionnellement. Pour vous la faire courte, on passe par Birkenau dans Les années 40.. ) » [Source]
JOELLEBOOKS – Joëlle Buch – 21/09/2021
« Sous ce magnifique titre poétique se trouve une histoire qui vous emportera à travers le 20ème siècle et plusieurs pays. Ce roman commence comme…
Suite
…un conte. Nous faisons la connaissance d’Anton Torvath, le personnage principal, et de sa famille. Il est tzigane et fait partie d’un cirque où il est dresseur de chevaux. Malheureusement ce « fils du vent » va traverser de terribles épreuves, notamment les ghettos en Pologne et les camps. Malgré la dureté et la réalité des faits racontés, impossible de lâcher ce roman et d’abandonner Anton. C’est un personnage tellement attachant, toujours optimiste, une belle âme. Il y a aussi le vieux Jag et son violon, des jeunes femmes très courageuses, etc. La plume d’Alain Mascaro avance dans l’Histoire avec un souffle romanesque que j’ai beaucoup aimé. Un roman plein d’humanité qui rend hommage aux Tziganes, aux Juifs. L’auteur a parsemé les phrases de mots en langues étrangères qui permettent de se plonger davantage dans l’histoire. Un roman intéressant pour les adolescents, en tout cas qui plaira à un large public. Le personnage de Chaim Rumkowski, doyen du ghetto de Lodz, a réellement existé. Certaines parties du livre sont véridiques et d’autres imaginées par l’auteur. J’ai eu l’occasion de suivre une rencontre très intéressante (VLEEL) avec Alain Mascaro et son éditeur Alexandre Civico. Elle sera bientôt disponible sur Youtube et en podcast. Ce premier roman est un véritable coup de cœur. Il augure d’autres magnifiques romans à venir et je m’en réjouis. Avant que le monde ne se ferme a reçu le Prix Première Plume 2021 décerné par le Furet du Nord. » [Source][Insta][Facebook][Babelio]
BABELIO – Maelou01 – 21/09/2021
« Merci @babelio_ pour ce merveilleux cadeau reçu dans le cadre de la dernière « masse critique littératures ». 5 mots : J’ai kiffé ce roman.
Suite
Vous voulez en savoir un peu plus ? J’ai suivi, aveuglement, bouleversée, le chant mélodieux d’@alainmascaro. J’ai plongé dans la douceur et la féerie des soirées tziganes. Je me suis enfoncée dans la barbarie des ghettos et des camps d’extermination pour tziganes. J’ai vibrée au son des violons et abusée des nuits parfumées indiennes. J’ai pleuré impuissante les pieds dans le gange. Tant d’émotions, tant de douceur, tant de poésie…Je ne peux que vous encouragez à lire ce fabuleux premier roman publié aux @editionsautrement » [Babelio][Insta]
INSTAGRAM – c_est_ma_kam – 20/09/2021
« A propos d’aujourd’hui {Bohemian Rhapsody}
Suite
Écouter Alain Mascaro parler de son premier roman Avant que le monde ne se ferme, c’est réveiller notre mémoire commune, et sentir des pincements au ventre là où pointe la générosité.
C’est un voyage initiatique sur le fil du temps et de la grande histoire. Entre fiction et imaginaire.
C’est remettre les mots au centre du monde , et embarquer dans une roulotte au côté des tziganes pour mieux se recentrer.
De belles choses ont été dites , une musique universelle qui résonne singulièrement fort.
Le langage est la plus grande marque d’humanité, c’est définitivement le cas lorsqu’on vous écoute Alain Mascaro.
Si vous croisez la couverture de ce roman peut-être entendrez vous l’écho de cette rhapsodie.
Merci @vleel_@serial_lecteur_nyctalope pour libérer ces moments là. Merci Alexandre Civico , éditeur de la maison d’Éditions Autrement , qui portent si bien son nom. Merci Alain Mascaro pour cet échange nourri. » [Source]
INSTAGRAM – serial_lecteur_nyctalope – 20/09/2021
« 🎻Il y a des romans qui saisissent plus que d’autres. Avant que le monde ne se ferme fait partie de ceux dont les personnages ne peuvent nous quitter.
Suite
Le monde peut-il se fermer ? À qui ? À quoi ? Il s’est fermé à d’innombrables reprises à ceux que certains considéraient comme inférieurs, différents ou inutiles. Alain Mascaro avec ce premier roman écrit l’indicible avec dignité tout en faisant de chaque décision un rouage du destin. Un simple exode change le cours d’une vie au XXème siècle. Ce dernier qui est venu bouleverser la perception de la mort, elle qui fut si simple à causer. D’une simple phrase. D’un seul ordre. Alain Mascaro banalise à la perfection le fait d’ôter une vie comme elle s’y ressentait au siècle dernier. On s’habitue vite à la puanteur, aux corps putréfiés, entassés et sans vie. Que dire de cette résignation à vivre dans des conditions où le simple fait d’ouvrir la bouche pour y accueillir un morceau de pain devient jour de fête. Trouver de l’espoir devient une utopie. Alain Mascaro ne triche pas avec la réalité de la seconde guerre mondiale où les morts s’amoncellent, où ils ne deviennent que des noms sur des pierres tombales quand ils ont la chance d’en avoir une. À travers le destin incroyable d’Anton Torvath, tzigane et dresseur de chevaux au cœur de la steppe kirghize qui traversera le siècle en connaissant peu de choses réjouissantes, Alain Mascaro nous invite à ouvrir nos connaissances. Le porajmos, genocide tzigane toujours aussi méconnu devient la toile de fond d’une épopée meurtrière où le Kaddish assourdissant ne lâche plus nos âmes. La culture tzigane à travers les contes entre en résonance avec la culture yiddish qui m’a longtemps fait penser à Sholem Aleikhem. À travers différentes rencontres où chaque personnage secondaire trouvera une clé pour Anton, Alain Mascaro m’a saisi par le cadre historique parfaitement maîtrisé. Tout autant que par cette pudeur incandescente qu’on retrouve à chaque épisode de la vie de cet adolescent où la lumière jaillit de ses yeux. Si chaque individu au cœur du ghetto attend sa mort, après les rafles, le typhus, les convois, la famine, les exterminations, le salut vient parfois d’un autre être mutilé qui pourra nous comprendre plus que quiconque•••
Si vous avez aimé Les Oxenberg et les Bernstein de Catalin Mihuleac ou Le gang des rêves de Luca Di Fulvio, ce roman est pour vous. » [Insta][Babelio]
INSTAGRAM – lageosphere – 18/09/2021
BABELIO – Wavemum – 17/09/2021
J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans! Si je ne devais retenir qu’une chose d’Anton, c’est bien cette faculté-là.
Suite
Alain Mascaro la rend avec tellement de justesse et de délicatesse. le personnage est épais de toutes ces vies qu’il a cherché à retenir. C’est très fort et rend vraiment sensible la notion même de génocide par-delà les aspects politiques ou religieux. Anton est très attachant, tout en mystère et en sérénité. J’ai eu beaucoup de plaisir à le voir grandir et aurais bien aimé cheminer avec lui un peu plus longtemps! » [Source]
YOUTUBE – Furet du Nord – 17/09/2021
Interview d’une vingtaine de minutes
YOUTUBE – Librairie Point Virgule – 17/09/2021
Avant que le monde ne se ferme à 2’20
INSTAGRAM – lettresacroquer – 17/09/2021
« Un premier roman d’une beauté saisissante !
Suite
Anton, jeune dresseur de chevaux tzigane sera la mémoire d’un peuple victime de la barbarie. Ce « fils du vent », poète et sage vous emportera totalement 🍃 Quel souffle, quelle poésie dans l’écriture ! Un petit bijou d’émotions 💎 » [Source]
FRANCE BLEU ARMORIQUE – Librairie Vent de soleil – 15/09/2021
LA CAUSE LITTERAIRE – Guy Donikian – 14/09/2021
« Tout aura commencé dans la steppe kirghize, au sein de la « kumpania » dans laquelle Anton Torvath va croître. Né au début du siècle des génocides, Anton va acquérir ses…
Suite
…armes de circassien dans un cirque composé de jongleurs, de trapézistes, de dompteurs. Il sera lui-même dompteur de chevaux. Anton Torvath est tzigane, et ce « fils du vent » va devoir voyager pour rencontrer le pire dans une Europe où le bruit des bottes écrase tout.
Les années s’égrenaient doucement au rythme des spectacles : monter, démonter la toile, atteler les chevaux, tracer la route… Des enfants naissaient ; d’autres étaient en âge d’intégrer la parade ou de présenter un numéro. Ils s’essayaient à tout, même à ce qu’ils n’aimaient pas a priori, c’était la règle du cirque Torvath. C’était ainsi que naissaient les vocations, ainsi qu’arrivaient les accidents. Anton va aimer les chevaux et les chevaux vont l’aimer, depuis l’enfance, après qu’un accident l’aura fortuitement dirigé vers les équidés qui ne cesseront d’importer dans son périple.
Ce sont aussi et surtout des valeurs qu’il acquerra durant son apprentissage auprès de Jag, l’homme au violon, ou auprès de Simon, le médecin philosophe, des valeurs qui feront de lui un tzigane pour qui la propriété matérielle n’a pas ou peu de valeur contrairement à l’essence de chacun où se développent des qualités qui donnent la capacité à jouir des éléments essentiels. Et c’est Jag, toujours, qui va lui enseigner les moyens de vivre la vie comme un cadeau qu’il faut savoir apprécier :
Être ici, présents au monde, c’est notre seul bien, disait Jag. Hier n’existe plus ; demain est encore improbable, mais cette seconde qui passe, ce moment, cette présence, toi et moi ici, assis sur cette pierre à regarder le désert, et tes pupilles ouvertes comme des oisillons affamés, et ma vieille main ridée posée sur mon genou, et cette femme en sari bleu sur ce balcon là-bas, regarde ! Et le rire de Katia derrière nous, et cette pierre rugueuse sous nos doigts : voilà la seule vérité. Ces instants qui passent et glissent sont nos seuls trésors, Anton, nos seuls trésors. Il y a dans l’écriture de l’auteur une proximité, voire une identification à ces propos dont la douceur, la poésie qui n’échappent pas au lecteur. Alain Mascaro distille cet amour du peuple tzigane tout au long de son texte, mettant en valeur tout en le légitimant un mode de vie fondé sur l’errance qui nécessite un détachement pour tout ce qui ne concerne pas la conscience de la présence au monde.
Des steppes kirghizes, Anton va se retrouver piégé en Pologne tout d’abord, dans le ghetto de Lodz, où il découvrira un ghetto dans le ghetto, un ghetto tzigane dans le ghetto juif. Il va perdre tous les siens, retenant le nom de chacun pour une sépulture digne quand il sortira de l’enfer. Mais les circonstances ne lui sont pas favorables, il sera transféré à Auschwitz, dont il ne sera extrait par les nazis que pour la marche de la mort. Il doit la vie sauve à des rencontres qui vont physiquement l’aider, mais c’est surtout la litanie de ses morts qui va le maintenir en vie.
Anton va enfin retrouver Jag, à qui il confie sa volonté de remonter le cirque comme il était, afin de reprendre une vie rythmée humainement en prenant notre temps. Mais pour Jag, la vie ne lui accorde plus le temps de participer à cette reconstruction : Hier c’était l’enfance, murmura-t-il, et voilà que je m’en vais !.
Guy Donikian
Alain Mascaro est né en 1964. Avant que le monde ne se ferme est son premier roman. Il décide en 2019 de quitter l’enseignement des lettres pour un long voyage qui lui a permis l’écriture de ce livre. » [Source]
INSTAGRAM – marie_livresque – 14/09/2021
« J’ai eu la chance de me rendre à la soirée organisée par @furetdunord à l’occasion de La Rentrée Littéraire où @alainmascaro s’est vu remis le prix première plume. 🥳 Félicitations ! 🍾
Suite
Un événement incroyable où la proximité avec différents auteurs était privilégiée. 😎
J’ai eu la chance de rencontrer plusieurs personnalités littéraires, quel bonheur! 🤩
J’ai été impressionnée par la philosophie d’écriture d’Alain Mascaro. Pourquoi? Je vous l’explique maintenant et je vous prépare un extrait de l’échange avec l’auteur par la même occasion. 😌
Alain Mascaro écrit dans l’errance. Il qualifie son livre « d’un ouvrage dans l’errance pour les errants ». Aujourd’hui, il s’apparente à un électron libre qui se déplace de pays en pays: La Thaïlande et le Chili ont été ses lieux d’écriture. Ancien professeur de français, il a largué les amarres: pu de maison, pu d’attache. J’étais scotchée. 😶
Son livre? Qu’est ce qu’il raconte? Le titre en dit déjà beaucoup il me semble. Le monde se ferme pour les Tziganes, à Vienne dans un contexte politique que nous connaissons tous. Une prise de décision fera basculer le devenir d’une famille. Le personnage principal, tzigane, devient témoin « de la folie des hommes » et « mémoire d’un peuple tzigane sans mémoire ».
L’avis d’un lecteur: « c’est le livre qui m’a le plus bouleversé » 🤭.
J’avais très envie de vous partager cet auteur à la vie atypique ainsi que le sujet de son livre qui me tarde de débuter. Voilà chose faite. 🥰
Il vous tente? Connaissiez-vous cet auteur? 💬
Mille mercis de nouveau au @furetdunord pour cette riche opportunité ainsi qu’à @alainmascaro pour son partage. 🙃
« Anton Torvath est un tzigane et un excellent dresseur de chevaux. le Fils du vent comme sa communauté le surnomme, voit son monde s’effondrer à l’aube de…
Suite
…la Seconde Guerre Mondiale, quand sa famille se fait enfermer dans des ghettos par les soldats allemands. Ne s’imaginant pas fuir pour se protéger, il tente de les rejoindre pour les sauver. Mais dans une époque tourmentée où il est encore pire d’être tzigane que juif, le jeune Anton va passer les pires années de sa vie sous le joug de l’armée nazi.
Seul survivant, il inscrit les noms de celles et ceux qu’il a perdu dans son esprit et les répète tel un mantra pour continuer à avancer et à vivre malgré les épreuves traumatisantes auxquelles il a dû faire face. Aveuglé par la colère, le deuil et le chagrin, notre jeune dresseur est vite rattrapé par ce fabuleux destin auquel son ancien mentor l’avait prédestiné. Utilisant ses blessures pour s’élever, Anton et ses amis vont tenter de faire revenir la joie, la lumière et la liberté dans un monde toujours en quête de sang et de pouvoir.
Un roman époustouflant, où le protagoniste avance sur la voie de sa destinée sans le savoir et qui réussira à accomplir l’impossible. Un premier roman saisissant et inspirant, qui remet en avant une part sombre de l’histoire, trop souvent mise de côté. » [Source]
WEO – TV Hauts-de-France – 10/09/2021
Interview dans l’émission 24h Hauts-de-France à revoir en cliquant ici. Avant que le monde ne se ferme en deuxième partie (5’30), après Michel Bernard.
INSTAGRAM – alivreouvert.be – 10/09/2021
« Notre premier coup de coeur de la rentrée littéraire revient à… un premier roman, celui d’Alain Mascaro aux éditions Autrement.
Suite
Tzigane et dresseur de chevaux, Anton est né dans la plaine kirghize, dans un cirque qui plante librement son chapiteau au gré des déambulations. Mais cette liberté se heurte bientôt à la barbarie nazie et l’extinction de son peuple. Anton, devenu la mémoire de son peuple, connaîtra mille vies, mille renaissances et malgré les épreuves, cherchera toujours la lumière et la beauté du monde.. Un récit empreint de grâce et de poésie. Avant que le monde ne se ferme d’Alain Mascaro est publié aux éditions Autrement. Et il est superbe ! » [Insta] [Leur site]
LIBRAIRIE DOUCET – Christine – 09/09/2021
« LE DESTIN D’UN CIRQUE TZIGANE AU COEUR DU XXème siècle
Suite
Les hommes sont exactement comme les moutons. On leur fait croire à l’existence des loups et ceux qui sont censés les protéger sont en fait ceux qui les tondent et les tuent. (P. 38)
La librairie Doucet vous recommande de suivre les pas d’Anton et le son du violon tzigane qui s’élève autour d’un feu de camp, dans la steppe kirghize, ! Suivez les pas d’Anton, ce dresseur de chevaux, porte-voix du peuple tzigane, « ces fils du vent » contraints à changer leur mode de vie dans cette première moitié du XXème siècle. Accompagnez Anton, le rescapé des camps nazis qui saura trouver les mots pour ses frères et ses sœurs d’âme et, leur communauté, celle des Torvath survivra, celle du monde du cirque qui parcourt les routes et les chemins à bord de leurs roulottes, s’arrêtant dans les villes et les villages, déployant leur chapiteau, jusqu’à ce que l’Histoire les rattrape.
N’hésitez pas à lire ce magnifique premier roman !
Un beau témoignage de cet épisode tragique peu connu, écrit dans une langue poétique éblouissante et puissante. C’est romanesque et assez bouleversant.
« C’est marrant comme parfois on pose un livre après l’avoir lu et il y a des images qui continuent à vivre. Parfois on se dit (et on a raison), que dans quelques années on ne se souviendra plus de l’histoire mais…
Suite
…qu’il y aura toujours ces images comme gravées au fer rouge.
L’image qu’il me reste de Grâce et dénuement d’Alice Ferney, c’est celle de ce feu dans lequel on jette tout et surtout n’importe quoi, de l’âcre fumée noire, de la puanteur, des monceaux d’immondices qui jonchent le sol et de la ronde de manouches pouilleux, sales, vêtus de frusques, qui l’entourent.
L’image qu’il me reste d’Avant que le monde ne se ferme, c’est celle de ce feu crépitant, ce feu aux hautes flammes qui monte jusqu’aux voies célestes, ce feu aux ombres mouvantes habitées des anciens, sous les notes de Jag, et ces tziganes qui chantent la vie puisqu’il n’est rien de plus important.
Ce pourrait être deux images très différentes et pourtant elles recèlent la même poésie, la même ivresse de vie, la même humanité.
Alors imaginez. Imaginez qu’on vous invite, là, à vous asseoir près d’un grand feu, à former, vous lecteur, un cercle avec Stevan, Jag, Hristo, Samuel, Nava, Katok, Yadia, les Wittgenstein, tous les personnages qui peuplent la nuit de ce roman. On vous invite, donc, vous vous asseyez, devant vous le feu, brûlant, crépitant, avec des flammes qui montent jusqu’à ce ciel jonché d’étoiles et de promesses, derrière vous les ombres et le froid. Alors pour ne pas qu’elles s’approchent trop près quand même, ces ombres, pour les tenir à distance, vous alimentez le feu, pas question de le laisser mourir. Les autres le font aussi : tous contemplent ce feu Anton pour ne pas qu’il soit feu, justement, tous l’attendent, tous l’espèrent, tous ne vivent que par ce regard posé sur lui. Et lui ? Et lui c’est la lumière. Qui ne vit que parce qu’on le lui a ordonné, qu’on a écrit, ou plutôt dit, son histoire. Que déjà tout est tracé, et qu’il faut suivre la voie que les signes ont nommée. Tous ces personnages ne vivent, n’existent, que par le regard qu’ils portent sur Anton, par l’attente de son retour (réel ou à la vie), de ses décisions (par exemple, remonter le cirque), allant même jusqu’à vivre pour lui, (Katok) (ou mourir pour lui, ce qui n’est pas si éloigné, comme Simon). Dans cette épopée messianique, Anton ne semble décider, au fond, de rien. Il se laisse porter, tout le long du roman, par les injonctions des autres, il n’y a ni refus, ni révolte, il s’abandonne à ce qui doit être. Anton est-il maître de son destin ? Dès avant sa naissance, des voix l’écrivent pour lui, à commencer par son père : il sera dresseur de chevaux, et il sera seul, sans les siens, à devoir porter leur mémoire. Même dans le ghetto tzigane, ce fatum lui est rappelé par Jion (p.72). Donc, il obéit. Il ne s’enfuit pas quand il en a l’occasion, il attend que tout le monde soit mort car tel est son destin. Même l’amour !!! Il refuse Nava car telle est la décision de son père (Voici un frère pour Nava, voici notre fils p.126). Katia, depuis qu’ils l’ont recueillie à neuf ou dix ans, disait qu’elle se marierait avec Anton. Ils se retrouvent, elle l’embrasse, il se laisse faire (quelle drôle d’expression !), il plonge dans cet amour parce qu’il a décidé de dire oui, de l’accueillir. Et puis il se fait (enfin !) ce même questionnement, p.198-199 : cette parole oraculaire, où l’a-t-elle conduite ? Quand a-t-il été maître de sa vie ? le poème de Yadia, 14 ans plus tôt à Oulan Bator, augurait, écrivait déjà l’avenir… Et en même temps, il ne subit pas : il décide simplement d’assumer ce qui a été écrit pour lui. Très garyen (sic), très promesse de l’aube 😉
Les mots de Mascaro sont à eux seuls un voyage, d’une beauté saisissante et presque irréelle ; je crois que c’est pour cela que certains, dans les critiques que j’ai pu lire (magnifiques, pour certaines !), parlent d’un conte ; plus qu’un conte, c’est un chant : un chant qui nous emporte loin, très loin, haut, très haut au-delà des steppes des vallées et des montagnes ; loin au-dessus de la folie des hommes. le lecteur est un oiseau libre qui glisse, ivre du vent qui le porte, sans un battement d’ailes, sans lutte, un abandon consenti au défilement des paysages, aux voyages, aux tracés de ces vies que l’on croise et que l’on perdra du regard pour n’avoir en ligne de mire que l’horizon, toujours plus loin, toujours plus haut.
Il est évident que ce roman est promis à un bel avenir, d’ailleurs les critiques et les prix qui s’annoncent ne sont pas passés à côté du joyau 😉 Plutôt que d’écrire des lignes et des lignes sur les immenses qualités de l’oeuvre, je vais donc m’attacher à expliquer pourquoi je n’ai mis que 4 étoiles et pas 5 (original, non ?).
D’abord parce que je n’ai pas compris le passage sur Silke. Elle est ado au moment de la première rencontre, je suppose que protégée comme elle est, elle ne comprend pas trop ce qui se passe autour d’elle. Elle répète ce que dit son père sur les juifs et cie comme un perroquet, mais ça ne l’empêche pas de tomber amoureuse d’Anton, et même, de voler pour lui. (p.113). Et on la retrouve p.227 : elle vient demander pardon. Mais pardon de quoi ? D’avoir aidé Anton ? de l’avoir aimé ? Qu’elle se soit déplacée pour le voir, qu’elle ait transformé cette expérience de petite fille pour forger quelque chose, cela m’aurait semblé logique. Là je n’ai pas compris cette rencontre… Elle est suffisante et hautaine, alors pourquoi s’être déplacée ?
Et puis, il y a la question du cirque. Je m’imaginais Anton en Monty Roberts galopant à cru dans les plaines au milieu d’étalons sauvages sur fond de soleil couchant 😉. Et en même temps, la résilience ne pouvait passer que par la toile du chapiteau sortie des cendres du passé (on revient sur la métaphore du feu !). Mais voilà : j’ai bien conscience que c’est totalement subjectif mais le fait est que ça m’a heurtée. Les clowns qui se moquent du genre humain, les trapézistes, funambules et cie qui repoussent sans cesse les limites de leur corps, comme des sportifs de haut niveau, oui, c’est extraordinaire, magique ; mais le dressage (au sens le plus abject qui soit) des animaux qui pastichent l’homme (du genre des chats qui font du toboggan ou du vélo, avec en plus des casques sur la tête ! p.216), ça me met profondément mal à l’aise. Pour le numéro d’Anton, c’est pareil. Toi porte un licol ? (p.217). Pourtant, il a été prouvé qu’Anton n’en a nul besoin. Alors pourquoi ? Quant au spectacle à proprement parler, je ne connais pas bien l’anatomie des chevaux… Mais pour les côtoyer pas mal, pour les avoir vus faire à peu près tout et n’importe quoi, je n’arrive pas à me construire, intérieurement, l’image d’un cheval qui saute en arrière 😉
Excellent roman, donc : il y a une telle douceur dans ces mots-là et une telle certitude aussi. Une telle poésie… à lire absolument ! » [Source]
BABELIO – Yolu – 08/09/2021
« Ce livre mêle le souffle du vent au souffle de l’Histoire, le souffle de la vie au souffle de la mort, le beau et l’horreur, mais toujours en mettant l’accent sur le…
Suite
…meilleur face au pire et surtout en nous insufflant l’espoir en la vie. Les mots que j’ai lus m’ont emmenée loin à travers le monde, m’ont fait entendre le violon de la musique tzigane, contempler la danse des chevaux, humer le vent et ressentir l’âme des anciens. Alain Mascaro, grâce à son écriture poétique et poignante, a su me transporter loin du présent. Un vrai coup de coeur pour ce premier livre d’un auteur à suivre, assurément ! » [Source]
INSTAGRAM – motsmentanes – 08/09/2021
« 🕵️♂️ L’intrigue C’est un roman magnifique, dont le résumé ne peut parvenir qu’à effleurer la puissance. L’histoire traverse tout le XXè siècle, de l’Asie centrale aux…
Suite
Amériques. Elle n’élude pas l’horreur de la Shoah. Pourtant, ce n’est pas un roman triste, un roman qui dirait au lecteur qu’après cela, il n’y a plus de vie possible. Le narrateur est un conteur, il ne fait pas la morale. L’intrigue commence dans un cirque tzigane, et dès la description des premiers numéros, il devient impossible de reposer le livre.
🔬 Notre avis Une claque. Une révélation. C’est un roman qui semble dire le monde entier. On suit Anton, le jeune tzigane, mais aussi sa famille, la kumpania, et tous les amis que la bonne fortune met sur sa route. Les mots sont si justes que le lecteur les oublie pour voir l’histoire se dérouler devant ses yeux : c’est certainement cela, avoir du style. On voudrait corner toutes les pages du livre. Le relire aussitôt après la lecture. Alain Mascaro réussit à nous faire pleurer de joie. Chapeau.
📖 Extrait du roman Il découvrit la démence toute mathématique du Lager, l’implacable géométrie des rues et des baraquements, le regard hadal des fantômes qui hantaient les blocks et les latrines. Il apprit assez vite à reconnaître ceux dont l’âme était presque intacte, enfouie comme une braise sous une gangue de cendre grise et froide, et à éviter ceux que le camp avait révélé cruels et sourds comme des mantes. » [Source]
« Anton Torvath est tzigane et dresseur de chevaux. Né au cœur de la steppe kirghize peu après la Première Guerre mondiale, il grandit au sein d’un cirque, entouré d’un…
Suite
…clan bigarré de jongleurs, de trapézistes et de dompteurs. Ce » fils du vent » va traverser la première moitié du » siècle des génocides « , devenant à la fois témoin de la folie des hommes et mémoire d’un peuple sans mémoire. . . . Avant que le monde ne se ferme est un premier roman poétique qui nous conte l’histoire d’Anton, jeune tzigane qui traverse le XXe siècle dans ses moments les plus sombres. L’auteur aborde le thème de la 2nd Guerre Mondiale au travers d’un sujet peu connu, le génocide des tziganes mais c’est surtout un roman sur l’amour de sa famille, sur l’héritage et la transmission. Vous ne pourrez qu’aimer, Anton ce « fils du vent » lumineux qui malgré l’horreur gardera toujours espoir et se donnera pour mission de ne jamais oublier les siens partis trop tôt. -Charlotte » [Source]
LES LIBRAIRES.fr – Librairie Coiffard – 07/09/2021
« Lire Alain Mascaro, c’est s’assoir au coin d’un feu de camp et écouter une histoire au son d’un violon tzigane. C’est une promesse de voyage et cela tombe parfaitement bien puisque…
Suite
…l’auteur, professeur de lettres, a tout quitté en 2019 pour parcourir le monde et écrire ce premier roman. Tout commence d’ailleurs autour d’un feu et de la voix d’un violon qui s’élève dans la steppe, par-dessus l’hiver. Toute la tribu Torvath est réunie. Cela fait quatre générations que les Torvath dressent leur chapiteau de Vienne à Moscou, de Budapest à Berlin. Ils viennent de brûler la roulotte de Johann, le grand-père, ainsi que son bandonéon. Et tandis que l’on salue cet âme qui s’envole, Svetan pense à l’enfant qui grandit dans le ventre de sa mère et qui viendra bientôt agrandir la lignée. Ce sera un fils, il s’appellera Anton, et ceci sera son histoire. D’un seul souffle, on embarque aux côtés de cet enfant dont la Grande Histoire viendra détruire un coeur qu’il sera difficile de reconstruire. Anton le dresseur de chevaux, le fils du vent, parcourra le monde. Son père, Svetan, l’a vu en rêve. Avant que le monde ne se ferme se lit comme un conte, terrible et beau à la fois. C’est romanesque, poétique et assez bouleversant. Sélection pour le Prix du roman Coiffard 2022″ [Source]
« Anton Torvath né dans la steppe kirghize après la Première Guerre mondiale vit en roulotte au sein d’une communauté tzigane dédiée depuis plusieurs générations au…
Suite
…cirque sous chapiteau. S’installant où bon leur semble pour de longues pauses où ils vivent en autarcie, c’est dans la plus totale indifférence que ces nomades sans attaches géographiques franchissent ces frontières qui pour eux ne représentent rien. Chaque membre du clan y crée son numéro et le public, de Vienne à Moscou, est au rendez-vous. Le grand-père du garçon, clown triste nommé Johann, initiateur de ce choix et chef du clan, s’était éteint juste avant la naissance d’Anton, non sans avoir prédit sans être cru la venue prochaine de démons implacables qui détruiraient tout sur leur passage. Svetan, prendra sa succession comme Anton, son fils aîné, sera destiné à le faire lui-même à la disparition du chef de famille. Le foyer s’agrandit de trois à cinq après la naissance de deux autres garçon puis passe à six membres quand, découvrant une fillette dans un fossé de Pologne, Smirna, la mère, décide de garder auprès d’eux Katia, cette orpheline vive et joyeuse que ses soins ont remise sur pieds. L’enfance d’Anton a donc été chaleureuse et heureuse. Il avait eu « le temps de s’imprégner de la beauté. Il la recueillait en lui au fil des chemins, il s’en nourrissait ». Lors de la grossesse de Smirna, Svetan avait vu dans ses rêves que son futur fils serait un grand dresseur de chevaux. Effectivement, à quatre ans Anton chevauchait déjà en parfaite empathie avec sa monture et à douze ans il créait un premier numéro « sans fouet ni contrainte » avec sa jument alezane qui a immédiatement séduit petits et grands. Ce fils du vent, sous la houlette de Jag, le violoniste de grand talent doyen de la communauté qui a pris en charge son éducation, montre également de réelles aptitudes à l’étude des mathématiques et des langues étrangères et une insatiable curiosité quant à la lecture, la musique et la médecine naturelle que ce maître érudit pratique. Outre son goût des contrées lointaines (…) il inculqua à Anton l’essentiel : le sens de l’éphémère. Les vies étaient fragiles et passaient vite, il fallait toujours l’avoir à l’esprit et se garder vivant. Le cirque lui avait aussi fait cadeau à Oulan-Bator d’une merveilleuse rencontre, celle de Nadia/Yadia, la jeune nomade russe fascinée par son numéro avec Cimarron qu’il avait croisée quelques instants et dont il avait gardé un souvenir lumineux qui ne l’avait jamais quitté.
Mais pendant ce temps la Russie devenait l’Union soviétique, les frontières se fermaient et l’Europe prise de folie montrait des signes d’instabilité tandis que la guerre se rapprochait sournoisement. Jag décida alors d’entreprendre le grand voyage jusqu’à Jaisalmer, cette cité d’or du Rajasthan berceau de son peuple dont il rêvait depuis longtemps. Le violoniste voulait tailler la route avant que le monde ne se ferme, avant que l’on ne se mette à parquer même les mouflons. /On chanta et on dansa beaucoup cette nuit-là, ainsi qu’on le faisait toujours pour conjurer le sort.
Mais la traque du gibier tsigane se généralise dans toute l’Europe occupée de 1938 à 1941 et la machine génocidaire est en marche. En Pologne le cirque Torvath se retrouve assigné à résidence, ses chevaux et la nourriture réquisitionnés, les familles harcelées au quotidien par les nazis, avant qu’en 1941 les roulottes ne soient détruites et leurs habitants enfermés au ghetto de Lods aux côtés des Juifs avec cinq mille des leurs. Seuls Anton parti en forêt pour voir son alezan caché là et Katia partie jouer avec une paysanne réchapperont à la rafle. Anton, part rejoindre sa famille au ghetto sans se poser de questions. Là, entre la violence, les éliminations sélectives, la faim, le typhus, son peuple est décimé. Fils, nous allons être engloutis, Sauve-toi et tu nous sauveras tous ! lui dira son père avant de mourir, lui confiant la lourde responsabilité de rester vivant pour perpétuer les traditions de sa famille et de son clan. Chargé d’une mission plus grande que sa personne, il incombe dès lors au fils du vent livré à lui-même dans un univers de gadjé (non-gitans) comme l’avait vu son père en songe, de porter et transmettre la mémoire vivante de son peuple, sa culture et son destin. Seul survivant, Anton qui n’a plus personne à protéger parvient grâce à l’aide d’un médecin juif érudit à intégrer la partie juive du ghetto la pensant mieux organisée et mieux traitée grâce à sa participation active par le travail forcé à l’effort de guerre allemand. À la fermeture du ghetto en 1944, il sera envoyé à Auschwitz dans le même convoi que Simon Wertheimer, son ami médecin. Le jeune homme va ainsi traverser toute la Seconde Guerre mondiale et être témoin direct de la folie des hommes et des atrocités dont ils sont capables. Étrange comme la certitude hautaine de leur propre humanité peut amener certains hommes à se conduire comme des bêtes. Mais, riche du conseil de Jag – Si tu veux obtenir quelque chose d’un homme, parle au fils du vent qui est encore en lui ; parle à sa liberté pas à ce qui l’entrave.(…) enlève aux hommes leurs oripeaux sociaux, leurs chaînes et considère-les nus et tu sauras qui ils sont. –, face à l’horreur, le jeune homme apprit assez vite à reconnaître ceux dont l’âme était presque intacte, enfouie comme une braise sous une gangue de cendre grise et froide et à éviter ceux que le camp avaient révélés cruels et sourds. Le hasard avait ainsi mis sur son chemin de belles et généreuses personnes, sauveurs et/ou frères dans la souffrance, comme Simon Wertheimer (le médecin juif), Katok (un marin juif de Céphalonie), Hristo Zambila (un Tzigane polonais), Saul Aaron Wittgenstein (le soldat américain qui lui sauvera la vie), sa famille et sa fille Nava, qui lui avait tous permis de garder foi dans l’humanité.
La troisième partie, celle de l’Après, raconte la reconstruction et le difficile retour à la vie des survivants. Anton décide de partir sur les traces de Jag jusqu’en Inde avant de s’acquitter du travail de transmission qui lui a été confié : raconter ce qu’était ce peuple nomade avant le grand basculement et le Porajmos (génocide tzigane) mais aussi, par respect pour ses amis disparus, tziganes ou juifs, qu’il porte encore en lui et pour les millions d’autres morts à leurs côtés, mettre des mots sur l’insoutenable et offrir aux défunts une sépulture digne et à la hauteur de la souffrance qu’ils ont vécue et du courage qu’il leur a fallu pour la supporter. Les morts ne voulaient pas mourir en moi (…) mille trois cent quatre morts qui ne veulent pas que l’on oublie leur nom. Il devrait y en avoir davantage mais je n’avais plus de place, plus de force (…) Je suis un tombeau (…) Il n’y a que des morts dans ma mémoire. Des morts et des cendres. J’ai promis à Katok de leur donner une sépulture. Je trouverai un désert, une mer, un endroit que nul n’a foulé… Pour cette mission, les conseils du mahatma Gandhi qui a accepté de le recevoir ne seront pas de trop. La compagnie de Nava pour le voyage et l’assistance des amis qu’il a retrouvés sur place avec joie non plus.
Si cette épopée qui traverse de nombreux pays dévastés a un fond tragique, l’auteur sait y ménager des rebondissements, des sourires et des surprises. Plus qu’à la guerre elle-même c’est à l’histoire tzigane et particulièrement au génocide du quart de la population tzigane d’Europe par les nazis souvent éclipsé par le choc dû à la shoah qui anéantit 60% (soit 6,5 millions) des Juifs d’Europe, qu’il s’attache. C’est à travers le récit intime d’un des fils du vent et à partir du cirque Torvath créé par sa famille qu’Alain Mascaro aborde ce sujet difficile, nous offrant ainsi l’occasion d’appréhender un peu mieux la culture nomade des Tziganes aujourd’hui à nouveau menacée de disparition à cause de la sédentarisation et l’urbanisation de nos sociétés.
L’évocation de l’enfance heureuse d’Anton, celle de la culture tzigane fondée sur l’immédiateté, le partage et la communauté, la connivence avec les éléments, l’espace naturel et le vivant, son goût pour la musique, la danse et les fêtes et son appétence à la joie doublée d’une insouciante fatalité, viennent faire contrepoint aux horreurs réalistes des camps. Cela apporte une intemporalité et une force poétique au récit. Depuis la longue marche de la mort, Anton était devenu un oiseau. Il quittait souvent la cage de son corps et voletait par-dessus le monde, il n’avait plus froid, ni faim, ni mal, mais d’Anton le Tzigane ou de Julek le Juif, il ne savait plus qui il était. De même, dans l’épisode de l’Après quand Anton lors du sauvetage d’une vingtaine de chevaux vieux ou blessés promis à l’abattoir trouve parmi eux son cheval et s’en sert pour donner une leçon cinglante à un riche éleveur imbu de lui-même et méprisant – transposant les humains promis à la mort dans les camps en chevaux et voyant dans l’éleveur plein de certitude et d’arrogance un reflet des blattes (personnel du camp) – il renverse non seulement avec humour la situation mais en fait un conte moral à la chute éblouissante et irrésistiblement drôle. C’est que, dans ce dernier tiers du roman, l’air, le vent, la vie, recommencent à circuler dans les veines des victimes qui ont survécu à la barbarie. L’émergence d’une nouvelle communauté multiculturelle et solidaire semblerait même soudain possible et autour d’elle, pourquoi ne pas se prendre à rêver de la création d’un petit cirque qui en prenant son temps traverserait à nouveau le monde ?
Si les Fils du vent parcourent la peau du monde, ce n’est pas pour le simple plaisir d’aller d’un endroit à un autre ou pour simplement connaître l’errance ; c’est une façon de dire que leur pays n’est pas ici ou là, pour la simple raison qu’il n’est nulle part, en tout cas pas enclos entre des frontières ! Nous ne sommes que de passage, comprends-tu ? disait Jag. Ces frontières tracées par les hommes pour délimiter leur territoire nommé pays, sujet qui traverse le roman de façon récurrente, sont considérées par la culture nomade comme une usurpation de la terre au profit de quelques-uns, un outrage au paysage, une entrave illégitime à la circulation des hommes et une source d’oppression et de conflits. L’onde de choc de la Seconde Guerre mondiale n’en finissait pas d’agiter la planète ; on redistribuait les cartes, certains trichaient, on dessinait ou redessinait des États (…) un nouveau monde était en train de naître et l’on ne savait s’il apporterait enfin bonheur et liberté ou de nouvelles formes de malheurs et de sujétions encore plus sournoises. À travers leur vision, Alain Mascaro, lui-même voyageur patenté et amoureux des grands espaces, ose prendre de la distance pour questionner cette notion même de frontière, centrale dans la problématique des migrations économique, politique ou climatique qui nous agitent tous actuellement et ne sont plus envisagées que sous les termes de surveillance, de renforcement ou de fermeture. Face à cette réalité, la question de Jag – Pourquoi diable les gadjé voulaient-ils morceler la terre, la réduire en parcelles closes et encloses ? – prend une résonance qui dépasse la temporalité même du roman et crée un lien troublant entre ce découpage de la planète Terre et les guerres et les génocides qui s’en nourrissent.
Dans Avant que le monde ne se ferme, la tragédie historique se fait hymne sensible à la beauté du monde, au bonheur, à la nature, à la vie, à la liberté et au voyage. Aux nomades aussi qui vivant en harmonie avec la nature la respectent et qui ne s’attachent pas à l’argent et aux biens matériels. C’était une nomade (…) et en tant que telle elle connaissait la valeur des choses : en fait, les choses n’en avaient pas, de valeur ; c’était les êtres qui comptaient, et eux seuls. Ce premier roman mêlant réalisme, conte et épopée, nous entraîne aux côtés d’un personnage lumineux, libre, sensible et bienveillant, capable de transcender une sombre page de l’Histoire aux larmes sèches comme des couteaux en une quête d’absolu traversée par la sagesse, l’amour et l’espoir. Un livre profond et envoûtant à découvrir absolument
« Une très jolie découverte que ce premier roman d’Alain Mascaro.
Suite
C’est l’histoire d’Anton Torvath, né au cœur de la steppe kirkhize, jeune Tzigane éleveur de chevaux et de sa famille, un clan de saltimbanques et son petit cirque.
Des fils du vent qui se produisent de ville en ville jusqu’à ce que le monde ne devienne instable et qu’une nouvelle guerre se profile. Nous sommes en 1945, et le génie de l’homme n’a d’égal que sa folie, l’histoire d’Anton va rencontrer celle plus tragique de la Shoah. Un épisode méconnu qui relate combien les Tsiganes furent traqués, parqués, affamés, humiliés au même titre que les juifs.
Anton sera le dernier de son clan a resté debout. Rescapé, résilient, il deviendra le dépositaire de la mémoire des siens et le nom des disparus sera sa prière, un étrange mantra, comme un réceptacle ou un dernier tombeau.
La vie d’Anton tiendra aux rencontres, improbables, mystérieuses, un fil ténu qui parfois prendra sens des années plus tard. Jag, Simon, Saul, Katia, Nadia, Kapok … Fort de la mémoire et de la légende de son peuple, libre et lumineux, Anton continuera d’inscrire l’histoire de sa lignée contre vents et marées.
Ce livre est une ode à la liberté, au voyage, il dénonce la folie des hommes et des dogmes. Un livre au souffle romanesque que je recommande pour la poésie et la beauté qui émane d’entre ces pages. Roman d’aventure, d’histoire, inclassable finalement…mais passionnant et vraiment très beau. Coup de cœur ! » [Insta][Babelio]
L’EXPRESS – Marianne Payot – 06/09/2021
« Les Perles de la rentrée littéraire : Alain Mascaro, Frédéric Ploussard, Marie Vingtras, Céline Laurens, Clara Ysé…
Suite
Alors que le prix Première Plume vient de couronner « Avant que le monde ne se ferme », d’Alain Mascaro, zoom sur quelques perles parmi les premiers romans de la rentrée littéraire 2021.
Ils étaient quatre, sélectionnés pour le prix Première Plume créé par le groupe Furet du Nord/Decitre, quatre sur les 75 premiers romans de cette rentrée littéraire. Une sélection serrée et délicate à opérer tant le millésime 2021 des primoromanciers recèle de talents. Mais si l’on en croit les derniers lauréats de ce prix lancé il y a cinq ans _ Adeline Dieudonné en 2918, Victoria Mas en 2019 ou encore Olivier Mak-Bouchard en 2020, et autant de grands succès _ les libraires du Furet du Nord et de Decitre visent plutôt juste. C’est à Lille, en ce lundi 30 août, que le jury, composé de 5 libraires, de trois de leurs clients, de cinq lecteurs collaborateurs du Crédit Agricole Nord de France (mécene du prix), et de votre dévouée (L’Express étant partenaire du trophée), a donc départagé Frédéric Ploussard, Marie Vingtras, Alain Mascaro et Marie Mangez. Un éducateur spécialisé, une avocate, un professeur de lettres, une anthropologue, auteurs de fictions si maîtrisées qu’on a peine à croire qu’elles sont des coups d’essai. Au terme d’ une heure et demie de chaudes délibérations, c’est Alain Mascaro qui a remporté le gros lot. Longue vie à son premier roman, donc, Avant que le monde ne se ferme. Et à quelques-unes des autres perles de cette rentrée que L’Express a sélecionnées pour vous.
Alain Mascaro,Tziganes dans la tourmente du XXe siècle. A 55 ans, en juillet 2019, Alain Mascaro, professeur de lettres à Vichy, a mis les voiles. Direction l’Orient, du Kirghizstan au Cambodge, puis longue pause, pandémie oblige, au Thaïlande. C’est là qu’il a pris la plume pour narrer le destin d’un autre voyageur, Anton, « fils du vent » né peu après 1918 au coeur de la steppe kirghize au sein de la tribu Torvath, dont le petit chapiteau tzigane anime les places de l’Est. Acrobates, musiciens, clowns, jongleurs, illusionnistes, composent ce cirque réputé depuis 4 générations. Anton, lui, sera dresseur de chevaux, l’un des meilleurs. Il sera aussi, incité par Jag, le vieux sage au violon magique, […] » [la suite ici]
BABELIO – anniefrance – 06/09/2021
« Un coup de coeur! Ce livre se lit facilement, le style est simple et souvent poétique. Il est relativement rare de parler de ces petits cirques actuellement en voie de disparition,
Suite
rare de parler des tziganes (rom, manouche, gens du voyage, nomades) encore plus rare de parler de leur génocide. Svetan, le père prédit qu’Anton sera un grand dresseur; il dit aussi qu’il faut partir vers l’Afrique ou l’Amérique comme son propre père l’avait conseillé mais le départ est toujours ajourné. Jag le violoniste va faire l’éducation de l’enfant: lui apprendre à lire notamment (ce qui est mal vu). Svetan, lui, enseigne le dressage des chevaux. Petit cirque mais grande renommée. Une kumpania : Anton et ses parents, Jag,Jion et Lyuba; Boti , Kes et leurs trois enfants, Gugu et Mala; Gabor et Nina; Simza, la grand-mère de seulement soixante ans mais qui ne fait plus rien et n’aime pas Anton. D’autres enfants sont nés et une petite Katia, enfuie d’un orphelinat fut adoptée.Torvath et Fils du vent. Un jour, en Mongolie, une petite fille est venue trois fois admirer la performance d’Anton, sans payer. Elle dit qu’il est son ange gardien et qu’il est le Frère des chevaux; il ne connait pas son nom mais imagine Nadia. Anton devient un prodigieux dresseur mais aussi il parle plusieurs langues et lit aussi bien les caractères cyrilliques que romains. Jag lui apprend la musique et lui parle de pays lointains notamment l’Inde car c’est de là que viennent les Fils du vent. Il lui apprend des rudiments de médecine et d’herboristerie. D’aucuns annoncent qu’il va y avoir la guerre. Jag veut partir: il voulait tailler la route avant que le monde ne se ferme. Le monde tourne comme un manège qui s’en va vers le pire.Le lendemain du départ de Jag vers Jaisalmer Hitler entrait triomphalement dans Vienne. Les horreurs des massacres, des camps, maladie et famine…Anton va connaître les pires moments…jusqu’à ce que, bien plus tard, une vie recommence mais les cicatrices ne s’effaceront pas. Beaucoup d’émotion! » [Source]
Librairie Diderot – 04/09/2021
« Les Lovéra, éleveurs de chevaux, sont l’aristocratie des tziganes, des Roms.
Suite
Anton Tovath, dresseur de chevaux fait partie de ce peuple sans patrie, ces Fils du Vent dont la Patrie est la Terre entière, issue de l’Inde et parcourant le Monde depuis plus de mille ans. Début du vingtième siècle, il est dans un cirque familial où trapézistes, jongleurs, dompteurs, et autres membres du cirque parcourent avec leur petit chapiteau l’Europe à la vitesse des chevaux tractant leurs verdines. Il va être le témoin, l’acteur et la victime de ce siècle des folies humaines, des guerres, des ghettos, des génocides et notamment de l’extermination des siens, de ses proches qui disparaitront les uns après les autres. Il sera, du fait de sa miraculeuse survie, la mémoire de ce peuple sans mémoire. Survivant par l’obstination, le courage et souvent par la chance, rencontrant un ami juif, il se fera circoncire, « deviendra » juif mais n’échappera pas pour autant à la traque. Survivant dans les tréfonds de la condition humaine, là où l’homme est réduit à l’état de vermine, « justifiant » son élimination massive et systématique. Mais aux tréfonds de cette condition la lumière et le vent des grands espaces libres, le souvenir des siens et d’une belle jeune fille rencontré parmi eux, il survivra. Retraversant les terres d’Europe, il arrivera là où tout toujours s’achève et que tout recommence, à Sary-Moghol, sur le massif de l’Alay, aujourd’hui le Kirghizistan. Il y retrouvera la toile tendue du chapiteau et le violon, les chevaux en liberté, et l’amour de son enfance. Ce premier roman est une réussite. Vous y croiserez également Ghandi et sa sagesse qui marquera Anton et la poésie de Rabindranath Tagore. Après la folie des hommes et ce qu’ils peuvent faire à leurs congénères, vous y trouverez ce qui fait l’excellence des Fils du Vent et qui devrait nous interroger : les lenteurs et les insouciances de l’enfance, ne pas dépasser les limites du besoin, voyager loin mais sans plan de route. Faudra t-il toujours des millions d’êtres humains martyrisés et assassinés pour en prendre conscience. » [Source]
LES LIBRAIRES.fr – Librairie de l’Horloge – 04/09/2021
« Une belle découverte
Suite
Un roman à découvrir d’abord par son thème : le destin d’un cirque tzigane juste avant la 2nd Guerre Mondiale. Dans cette épopée sur plusieurs décennies, y passe la joie, le malheur, la résilience et même une certaine spiritualité ! Une belle découverte. » [Source]
FACEBOOK – Librairie La Maison Jaune – 02/09/2021
« Dans ce beau et fort texte à l’écriture ample et poétique, Alain Mascaro nous entraîne au côté d’Anton ; un tsigane circassien, gardien de…
Suite
…la mémoire de son peuple disparu qui nous fera traverser le 20 siècle à ses côtés. Ce personnage lumineux éclairera les pages de ce roman y compris pendant les périodes les plus sombres de l’histoire. » [Source]
LES LIBRAIRES.fr – Librairie l’Intranquille Plazza – 01/09/2021
« Du voyage, de la musique, de la danse, du rêve, de la beauté et de l’amour : vous trouverez tout cela et bien plus dans ce magnifique premier…
Suite
…roman ! Anton Torvath est fils du vent, tzigane, et il grandit au sein d’un cirque, la kumpanji. Une légende vient accompagner sa naissance : un grand destin de dresseur de chevaux lui est promis. Il grandit au fil des voyages, et du cirque. Mais l’Histoire les rattrape et ils se trouvent vite assignés à résidence, puis déportés. Anton côtoie la mort de près et surmonte le deuil et la maladie grâce à la force des contes tziganes, de l’amitié, et de son savoir. Sa vie est précieuse et son destin écrit. Tous ceux qui le rencontrent le savent, le sentent : il est attendu à Jaisalmer… » [Source]
INSTAGRAM – maisondelapresselanet – 01/09/2021
« Prix Première Plume 2021. Á l’unanimité le choix du jury s’est porté vers : Alain Mascaro, « Avant que le monde ne se ferme »
Suite
d’Alain Mascaro aux @editionsautrement 🍃 Un premier roman magnifique, et plein de poésie…. Qui va vous plonger au coeur de la communauté tzigane à travers l’histoire, dans l’Europe de la guerre et la barbarie…. Á travers l’histoire d’Anton, jeune dresseur de chevaux qui traversera l’Europe, vivra l’enfer du ghetto et celle des camps sans jamais cesser de porter en lui sagesse et poésie.. » [Source]
YOUTUBE – Furet du Nord – 01/09/2021
INSTAGRAM – furetdunord – 01/09/2021
« Le jury du prix Première Plume s’est réuni ce matin à Lille, pour choisir le lauréat 2021 de cette 5ème édition. L’unanimité et l’enthousiasme ont porté le choix du jury vers :
Suite
@alainmascaro , Avant que le monde ne se ferme (@editionsautrement)
L’épopée du peuple tsigane restituée dans un souffle littéraire puissant. Shirley Saver, Présidente du Prix Première Plume 2021.
Alain Mascaro déroule un récit qui prend aux tripes comme au coeur. Marianne Payot, rédactrice en chef Livres à @lexpressfr ____________ Le jury, composé de cinq libraires du Furet du Nord et de Decitre, de Marianne PAYOT, rédactrice en chef Livres à L’Express , de cinq lecteurs collaborateurs du @credit_agricole_nord_de_france , et de trois clients de nos librairies, a débattu sur les premiers romans de 4 auteurs finalistes : • Marie MANGEZ, Le parfum des cendres (Finitude) • Alain MASCARO, Avant que le monde ne se ferme (Autrement) • Frédéric PLOUSSARD, Mobylette (Héloïse d’Ormesson) • Marie VINGTRAS, Blizzard (L’Olivier)
Rendez-vous le jeudi 9 septembre à 18h30 : à l’occasion de la « Grande Soirée Rentrée Littéraire », point d’orgue de la saison proposé par le Furet avec le soutien du Crédit Agricole, Alain Mascaro se verra remettre officiellement son prix, et partagera le plateau animé par @bernardlehut avec @adeline_dieudonne, marraine du Prix, et quatre auteurs phares de cette rentrée : Michel Bernard, Cécile Coulon, David Diop et Lilia Hassaine. » [Source]
INSTAGRAM – librairiemotamot – 31/08/2021
« Ce fut une de ces journées pleines et lumineuses, de celles qui laissent une pierre blanche dans les mémoires, lisse et chaude, dense. À n’en pas douter, ce roman y restera aussi. Quelle beauté ! Quel souffle ! » [Source]
ActuaLitté – Victor de Sepausy – 30/08/2021
« Alain Mascaro, lauréat 2021 du Prix Première Plume
Suite
Pour sa cinquième édition, Le groupe Furet du Nord / Decitre, en partenariat avec le Crédit Agricole Nord de France, et L’Express vous dévoile le lauréat du Prix Première Plume 2021. Avec ce prix, nos libraires souhaitent mettre en lumière chaque année des auteurs de la Rentrée Littéraire dans la catégorie Premier Roman, pour la force de leurs récits et les émotions qu’ils nous ont insufflés.
Ce prix est décerné par un jury composé de cinq libraires du Furet du Nord et de Decitre, avec pour présidente, Shirley SAVER, libraire animatrice Decitre Pro, de Marianne PAYOT, rédactrice en chef Livres à L’Express, de cinq lecteurs collaborateurs du Crédit Agricole Nord de France, et de trois clients de nos librairies sélectionnés sur inscriptions.
L’unanimité et l’enthousiasme ont porté le choix du jury vers : Alain Mascaro, Avant que le monde ne se ferme (Autrement) L’épopée du peuple tsigane restituée dans un souffle littéraire puissant Shirley Saver, Présidente du Prix Première Plume 2021. Alain Mascaro déroule un récit qui prend aux tripes comme au cœur, indiquait Marianne Payot, rédactrice en chef Livres à L’Express.
A l’occasion de la « Grande Soirée Rentrée Littéraire », point d’orgue de la saison proposé par le Furet avec le soutien du Crédit Agricole, Alain Mascaro se verra remettre officiellement son prix, et partagera le plateau animé par Bernard Lehut avec Adeline Dieudonné, marraine du Prix, et quatre auteurs phares de cette rentrée : Michel Bernard, Cécile Coulon, David Diop et Lilia Hassaine. Rendez-vous au Crédit Agricole, 77 rue Nationale à Lille pour un moment inoubliable. » [Source]
INSTAGRAM – librairieunlivreasoi – 28/08/2021
« Avant que le monde ne se ferme, avant qu’il ne méprise la vie, les femmes et les hommes… Anton, fils de tziganes et fils du vent, voit son univers partir en cendres lorsqu’au milieu du…
Suite
…siècle la folie s’empare des hommes. Voilà un roman bouleversant et immersif dans lequel l’humanité combat la barbarie à coups d’amour et de souvenirs. Coup de cœur de cette rentrée littéraire ! » [Source]
LIBRAIRIE LE CHAT BOTTE – Sophie – 28/08/2021
« Avant que le monde ne se ferme d’Alain Mascaro revient sur le génocide tzigane ou holocauste des Roms (Porajmos) durant la Seconde Guerre mondiale, au travers du destin d’Anton, jeune…
Suite
…dresseur de chevaux et de sa famille, les Torvaths. Ce clan tzigane évolue au gré du vent et de leurs pérégrinations pour monter leur chapiteau de cirque offrant aux spectateurs (et au lecteur!) rêves, magie et acrobaties!
Mais le monde se referme… Les Nazis envahissent l’Europe et soufflent un vent mauvais; débutent la déportation et l’extermination des gens du voyage. Pour Anton, c’est le voyage qui le mènera aux Enfers et l’en verra revenir. On parcourt avec lui les plaines de Hongrie jusqu’au ghetto de Lodz et les camps, de l’Europe à l’Asie en passant par les Etats-Unis à la suite d’une kyrielle de personnages attachants, éclatants et romanesques.
J’ai beaucoup aimé lire ce roman pour toute la résilience animée de poésie, de couleurs et de senteurs qui s’en dégagent, et ce malgré les atrocités vécues par le personnage principal, Anton. Ce roman est une vraie promesse; celle que, de la plus sombre barbarie des hommes, l’Homme est toujours capable de créer le plus beau. » [Source]
INSTAGRAM – librairie_hirigoyen – 27/08/2021
« Souffle et poésie dans ce 1er roman très abouti. À travers le destin d’Anton, jeune dresseur de chevaux, on plonge dans l’histoire tragique du peuple tzigane et de la résilience de ces Fils du vent. » [Source]
INSTAGRAM – MinyRosie – 27/08/2021
« Je n’avais jusque-là jamais lu un livre comme celui-ci ❤ C’est d’autant plus surprenant car il s’agit d’un premier roman, et @alainmascaro a relevé le défi d’inventer…
Suite
…une histoire assez crédible pour être touchante et assez originale pour nous donner envie de la lire d’une traite.
Voici l’histoire d’Anton et de sa grande famille, une troupe de saltimbanques réputée, la Kumpania, qui de génération en génération pérégrine à travers l’Europe pour se donner en spectacle. Dans cette tribu circassienne, chacun à sa spécialité, dompteur de lions, illusionniste, équilibriste, clown, trapéziste, etc.
Mais Anton, lui, est dresseur de chevaux 🐎 Les chevaux sont sa deuxième famille et il a la faculté de communiquer avec eux.
Malheureusement, toute cette vie de cirque va brutalement prendre fin quand la Seconde guerre mondiale arrive jusqu’à leur campement. On sait tous ce que cette deuxième guerre a fait aux Tziganes, considérés par les nazis avec encore plus de mépris que les Juifs.
Anton va devenir le dépositaire de la mémoire de sa famille, « un peuple sans mémoire », et celui de la mémoire collective des survivants🕯
Les Tziganes ont été les grands oubliés de ce deuxième conflit mondial et Alain Mascaro ravive leur héritage sous la forme d’une histoire qui s’apparente à un conte, à un faux-témoignage et à de la poésie.
Voici donc une histoire où mémoire familiale et mémoire collective s’entremêlent, portée par Anton, un jeune homme fascinant et profondément attachant.
Petit plus aussi pour la présence de la langue tzigane au fil de l’histoire qui a une sonorité toute particulière et apporte un supplément d’authenticité et de musique au texte 🎶
En bref, j’ai adoré 🥰 Bravo Alain Mascaro et bravo aux @editionsautrement pour avoir repéré cette pépite 👏 » [Source]
FRANCE BLEU ROUSSILLON – Librairie Torcatis – 26/08/2021
INSTAGRAM – nouvelle.librairie.baume – 26/08/2021
« Avant que le monde ne se ferme – Alain Mascaro – Un joyau de poésie. Avant même sa naissance, le père d’Anton avait annoncé un fils hors du commun, un fils du vent et…
Suite
…de la joie, un homme libre. La prophétie paternelle lui fera traverser le monde et le siècle, libérant les chevaux et les êtres entravés, portant en lui les ombres de ceux qui n’auront pas survécu. Impossible de résister à l’envoûtement de ce très beau récit, comme en plongée dans un tableau de Chagall à la suite de ce garçon aux semelles ailées. Laurence » [Source]
« Mon premier coup de ❤ de la rentrée litteraire ! #alainmascaro, pour son remarquable premier roman, nous emmène sur les traces de la famille Torvath, de leur…
Suite
…cirque, de leur destin alors que la violence des hommes se déchaîne. La poésie de l’écriture nous transporte dans des contrées lointaines et nous ouvre les portes de la sagesse tzigane. » [Source]
KUBE – août 2021
« Pour son premier roman, Alain Mascaro publie un récit palpitant et poétique. À paraître le 18 août aux éditions Autrement, son livre Avant que le monde ne se ferme se place dans les romans importants de…
Suite
…la rentrée littéraire 2021. C’est l’histoire d’Anton Torvath, rescapé du génocide tzigane de la Seconde Guerre mondiale, qui a pour destin d’être la mémoire de ce peuple itinérant plein de sagesse. Il traverse l’Europe chaotique, accompagné de trois personnages et est témoin des horreurs de la guerre qui fait rage. Alain Mascaro se place en tête de liste des romans à suivre de la rentrée littéraire 2021 avec une écriture remarquablement poétique.
Épopée au coeur de l’Europe Anton Torvath est né au cœur de la steppe kirghize, entre le Kirghizistan et le Tadjikistan, à l’ouest de la Chine. Membre de la communauté tzigane, “fils du vent” et dresseur de chevaux, on lui annonce que sa destinée sera d’être la mémoire de son peuple nomade, de leur folklore et culture si particulière. Ainsi, il traverse l’Europe en guerre, accompagné de trois personnages : Jag, violoniste, Simon, médecin philosophe et Yadia, ancienne officier de l’Armée rouge. Ils vont être témoins d’une époque troublée où la violence règne et il devient de plus en plus compliqué de voyager et de s’exprimer. C’est une épopée pleine de rebondissements à travers de nombreux pays secoués et meurtris, mais Anton est toujours à la recherche de la beauté du monde, visible à qui sait la voir.
À la frontière des mots Si quelque chose peut caractériser la communauté tzigane dans laquelle a grandi Anton, c’est qu’elle est nomade et sans frontières. Il a grandi dans un cirque itinérant, entouré de dresseurs, jongleurs et trapézistes. Or, la question des frontières est au cœur des conflits de la première moitié du XXe siècle : les frontières deviennent de plus en plus difficiles à passer pour Anton et ses compagnons. Mais les frontières ne sont évidemment pas que spatiales. Alain Mascaro développe également une réflexion sur la frontière des mots, ce qu’on peut dire, définir, expliquer, et ce qui nous échappe, l’indescriptible. C’est le cas du génocide tzigane, le porajmos, qui a lieu en Allemagne nazie et territoires alliés. Le destin d’Anton est d’en parler, de partager son témoignage d’un drame longtemps passé sous silence.
La poésie du premier roman Alain Mascaro publie un premier roman d’une poésie remarquable. Entre humilité et justesse, le récit est un voyage dans la steppe et dans l’histoire, à la recherche de la beauté du monde qui semble s’effacer petit à petit. Le folklore tzigane apporte une dimension intemporelle des contes et fables, moyens de mettre à mal la barbarie du monde.
Le premier roman d’Alain Mascaro est à ne pas manquer pour cette rentrée littéraire 2021. Entre épopée et récit de l’intime, Avant que le monde ne se ferme est un roman majestueux et poétique qui nous en apprend autant sur l’histoire que sur les tréfonds de l’homme. » [Source]
LIBRAIRIE FORUM DU LIVRE – Virginie S. – 25/08/2021
« Fils du vent
Suite
Anton est un jeune tzigane né dans les steppes kirghizes au sortir de la 1ère guerre mondiale. Dresseur de chevaux, il est avant tout leur ami puisqu’il les comprend et les aime mieux que quiconque. Avec les siens, sa famille de cœur et de sang, il parcourt les routes et les chemins à bord des roulottes, s’arrêtant dans les villages et déployant le chapiteau où jongleurs, trapézistes, musiciens réjouissent les spectateurs. Une vie de déambulation et d’errance où les histoires familiales, la mémoire du peuple tzigane et les sagesses ancestrales sont transmises au rythme du voyage. Une vie où l’instant présent et la liberté prévalent sur toutes les richesses. Pourtant, l’Histoire va rattraper ces fils et filles du vent désormais bannis de l’Europe en guerre. C’est un autre voyage qui commence alors pour Anton, du ghetto de Lodz jusqu’à l’Inde. Roman d »aventure autant que récit intime, Avant que le monde ne se ferme est empli d’une belle humanité. Un premier texte à découvrir » [Source]
LIBRAIRIE FORUM DU LIVRE – Anthony F. – 24/08/2021
« Une aventure hors norme
Suite
Alain Mascaro signe avec Avant que le monde ne se ferme un premier roman envoûtant. Professeur de lettres en Auvergne, il décide en 2019 de parcourir le vaste monde : de cette errance, il rapportera cette histoire atypique qui nous a emportés. Anton Torvath est tzigane et dresseur de chevaux. Ce « fils du vent », né juste après la Grande Guerre dans la steppe kirghize, va tenir dans sa main les espoirs de sa communauté. Les personnages campés par l’auteur sont magnifiques : ils ont leur richesse propre, leur spiritualité. Jag, le violoniste sage et enchanteur qui sent venir le bruit des chars ; ses parents Svetan et Smirna, Nadia ou encore Katia. Leur cirque qui traverse l’Europe de l’Est devra bientôt affronter la folie de la Seconde Guerre mondiale. Anton comme sa famille, comme ses amis, ses « frères », est enfermé dans le ghetto de Lodz en Pologne. Sa vie devient alors un roman et il mobilise toute son énergie pour survivre. N’est-il pas « le fils du vent » ? Voici un épisode tragique peu connu, celui de l’extermination des Tsiganes sous la botte nazie. Un premier livre d’une puissance rare ; un écrivain à l’imaginaire foisonnant qui vous prend par la main et murmure : Viens, je vais te raconter une histoire… » [Source]
FACEBOOK – Librairie Hisler BD – 24/08/2021
« Laissez-vous emporter, guider par ce fils du vent, Anton Torvath, tzigane et dresseur de chevaux. A la fois voyage dans le temps et traversée des méandres…
Suite
…horribles et tragiques de l’Histoire.Vous ne pourrez oublier ce premier roman absolument sublime, cette destinée incroyable et ces personnages attachants. » [Source]
PARUTIONS – Marie-Paule Caire – 23/08/2021
« Alain Mascaro, professeur de lettres à Vichy (Allier), a tout quitté en 2019 pour un long voyage vers le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, le Turkménistan, l’Iran, le Népal, l’Inde, la Birmanie et…
Suite
…le Cambodge, avant de se retrouver bloqué en Thaïlande par la pandémie. C’est dans ce pays qu’il décide d’écrire Avant que le monde ne se ferme, son premier roman.
Un roman consacré à l’histoire d’un «fils du vent», un tzigane, Anton Torvath : Tout commença dans la steppe, dans le cercle des regards qui crépitaient avec le feu de camp. La voix du violon de Jag planait par dessus l’hiver immobile qui parfois arrêtait le coeur des hommes. Une première phrase qui emporte le lecteur dans un récit épique (en exergue, une phrase de L’Odyssée) à travers les vastes espaces européens jusqu’aux confins de l’Asie, à travers surtout le temps et l’Histoire aux accents de tragédie antique.
En rêve, avant sa naissance, son père Svetan-le-fêlé voit le destin de son fils : dresseur de chevaux. Une aubaine pour le petit clan familial, qui va d’étape en étape avec son cirque modeste et joyeux. En revanche ce que Svetan-le-fêlé n’a pas vu, c’est la tragédie qui s’annonce : la Seconde Guerre mondiale avec son cortège de malheurs et, pour les Tziganes, l’extermination. Tout le clan sera massacré, à l’exception d’Anton qui survit dans des conditions atroces, se fait un temps passer pour juif lorsque les deux ghettos juif et tzigane sont accolés à Lodz, traverse des camps de concentration, réussit à sortir vivant de Mauthausen. Jag le violoniste, qui savait que l’Histoire est tragique, a fui dès le début du récit ; on le retrouvera plus tard…
Mais survivre ne suffit pas… encore faut-il se reconstruire, et la dernière partie de ce court roman est l’histoire de la reconstruction d’Anton, au milieu des siens, de ceux qui ont aussi survécu, de Jag retrouvé en Inde, d’un cirque différent. Cette reconstruction ne se fait pas d’une traite, les étapes sont rudes, la mort frappe encore mais la vie reprend le dessus.
Un beau roman, qui a des allures de conte, servi par une écriture poétique, pour dire un peu de l’histoire des tsiganes, ces «fils du vent». Un hymne à la liberté… » [Source]
DALIE FARAH – Plumes d’ailes et mauvaises graines – 22/08/2021
« Avant que le monde ne se ferme est la prophétie accomplie d’un génocide souvent tu par les littératures.
Suite
Tout commence dans la steppe kirghize, dans un cirque, le cirque Torvath celui où Anton nait et grandit ; Anton doué pour communiquer avec les chevaux, les hommes, la vie elle-même voit le jour quand son grand-père meurt. Le lecteur va le suivre, dans une épopée à la fois amoureuse et historique. Anton est un « fils du vent » un tzigane, au moment où être tzigane se transforme en malédiction mortelle. Dans ce roman aux accents de conte, de mélopée tragique, l’Histoire du génocide tzigane s’inscrit dans les meurtres de masse du XXème siècle mais Alain Mascaro ne construit pas son récit en résonance fatale mais en désir d’espoir : avant que le monde ne se ferme. Le monde se ferme, oui, quand les chants tziganes cessent, quand on met des frontières pour empêcher le voyage, et conquérir par le meurtre et la spoliation, quand l’étranger est celui qu’on veut désigner avant de l’assassiner. La foule de personnages habite le roman comme celle d’un chœur autour d’un feu, on s’attache à l’exubérance des artistes, aux croyances kirghizes, aux rites des corps marqués par la violence nazie et l’on est ému de la persistance des sagesses anciennes, avant que le monde ne se ferme. Le fils du vent nous apprend l’amour du chemin parcouru sans but, l’amour des nuits étoilées et des rencontres mystiques, et celui de toutes les beautés ; le fils du vent lit et écoute ce que les hommes et les livres veulent bien lui confier, et le lecteur s’imprègne de cette philosophie simple qui est de se tenir toujours prêt à vivre. Anton est un jeune homme messianique, celui qui portera le nom des morts, juifs et tziganes ; celui qui cherchera la sagesse auprès de Gandhi pour supporter en lui le récit de l’engloutissement, Porajmos. Avant que le monde ne se ferme. Roman d’amour, roman d’aventure ; les péripéties du cirque, la course vers la vie, la survie des mémoires et ceux de la résurrection sont racontées à fleur de métaphores ; c’est un livre que l’on peut glisser dans les mains adolescentes, comme dans celles d’un adulte parce que la voix d’Alain est une voix tendre, une voix sincère qui connait les chemins de l’amour et de l’errance.
L’écrivain lui-même a tout quitté, l’éducation nationale, la stabilité d’une maison en parpaings pour partir avec son amoureuse pour une transhumance incroyable dans le monde, il n’est pas étonnant alors que la course d’Anton soit celle d’un homme avec le vent dans les cheveux et les pieds sur terre.
Avant que le monde ne se ferme. Editions autrement Paru le 18 août 2021 et déjà sélectionné dans 3 prix ! (FNAC-CULTURA-DECITRE) » [Son blog]
INSTAGRAM – librairie_limpromptu – 22/08/2021
« Exploration de la rentrée littéraire ! Alain Mascaro, Avant que le monde ne se ferme…
Suite
…Un premier roman d’une beauté envoûtante qui nous emporte à travers l’histoire, à travers l’Europe de la guerre et la barbarie et nous plonge au coeur de la communauté tsigane. De cette langue si poétique Alain Mascaro nous bouleverse en nous contant l’histoire d’Anton, ce jeune dresseur de chevaux qui traversera l’Europe, vivra l’enfer du ghetto de Lodz et celle des camps sans jamais cesser de porter en lui cette sagesse, cette vision poétique du monde et de la vie. Sublime ! » [Source]
« LE MEILLEUR (PREMIER) ROMAN QUE J’AI LU CETTE ANNÉE !
Suite
Anton Torvath naît circassien au sein d’une troupe de Fils du vent, de gens du voyage, juste après la Première Guerre Mondiale. C’est en nomades qu’ils traversent, ensemble, au gré de leurs numéros, de leurs spectacles, toute une Europe qui chancelle : complètement indifférents aux remous de l’Histoire qui, pourtant, va bientôt les rattraper, et les engloutir.
Mais le souffle du vent, toujours, porte ses enfants vers l’avant…
Un roman absolument indispensable pour découvrir un pan de l’histoire trop longtemps tu, donc méconnu : le génocide Tzigane par les nazis. Écrit dans une langue forte et poétique, dans un texte où chaque phrase, où chaque mot est pesé, est pensé, pour de la barbarie essayer d’en tirer autre chose, du tout noir en sortir de la lumière…
« Avec poésie, Alain Mascaro nous conte l’épopée d’Anton, jeune tzigane dresseur de chevaux. D’un cirque à un camps nazi, nous sommes suspendus au…
Suite
…destin d’Anton. Un récit haletant qui nous apprend une part sombre de l’histoire du peuple lumineux que sont les tziganes. » [Source]
LIBRAIRIE FORUM DU LIVRE – Julien.L – 20/08/2021
« Ode à la liberté
Suite
À travers le regard d’Anton, dresseur de cheval tzigane, Alain Mascaro a voulu raconter l’histoire de ce peuple fascinant, ces fils du vent qui sillonnent les terres en nomades et qui ont connu un destin tragique durant la Seconde Guerre mondiale. Anton a survécu à toutes ces tempêtes, il a bravé les éléments avec véhémence et dignité, dans l’ombre de Tagore et Gandhi. Ce premier roman absolument maîtrisé est une ode à la liberté et à l’espoir mais aussi un témoignage édifiant de la barbarie humaine. » [Source]
INSTAGRAM – la_page_qui_marque – 20/08/2021
« Les victimes Tziganes de la Shoa sont peu présents en littérature. Avec ce roman au titre si poétique, Alain Mascaro nous conte la trajectoire d’un adolescent né au cœur des…
Suite
… steppes kirghizes au lendemain de la première guerre mondiale. Anton Torvath est né dans un cirque entre les deux guerres. Dresseur de chevaux et Tzigane, il vit entouré de son clan. Ils vont de ville en ville, libres. Mais les rumeurs du monde leurs parviennent, la guerre semble se rapprocher. Anton va traverser ce siècle de violence et devenir le gardien de la mémoire des siens. Dans son périple à travers les années et les pays, il est accompagné par des êtres qui, comme lui, tentent de conserver leur liberté coûte que coûte. Oscillant entre le conte et le roman historique, ce premier roman nous entraîne dans les pas d’un personnage lumineux. Anton et les siens n’ont pas de frontière. Leur monde est vaste et sans limite. Mais les autres peuples se calfeutrent derrière leurs frontières, et, petit à petit, le monde se referme. Alors, pour les Tzigane les routes se bouchent aussi et l’avenir s’obscurcit. L’impossibilité de se déplacer, le ghetto, puis les camps de concentration, œuvrent à détruire ce qu’ils sont. Leur mémoire et les légendes se dissolvent dans les violences du siècle. Anton doit tenir pour eux, pour être leur tombeau. Armé de sa capacité presque magique à dresser les chevaux, il lutte et résiste face à l’oppression que son peuple subit. J’ai été profondément touchée par certaines scènes et par la quête d’absolu d’Anton. Il est émouvant par sa détermination et par le regard plein d’humanisme qu’il pose sur le monde. Le roman m’a fait vibrer, trembler et voyager. J’y ai trouvé de belles leçons d’humanité ainsi qu’une ode aux hommes et aux femmes libres. Chronique complète sur le blog » [Source]
INSTAGRAM – lelirezvous – 19/08/2021
« Un vrai, un pur, un dur…… De ceux qui me restent tellement dans la tête, que je n’ arrive pas à prendre le suivant….
Suite
Mais qu’il est envoûtant, mais que de poésie, quelles forces de vie, un roman si profond, et cette tranche d histoire trop méconnue en fond… La vie d Anton, dresseur de chevaux, fils d une communauté tzigane, qui grandit au sein d un cirque. On le suit juste avant sa naissance jusqu’à la fin.
#alainmascaro nous plonge dans ce génocide tzigane, et l’on vit les atrocités des camps de concentration mais aussi les séquelles de ce peuple après guerre. Même si ce pan d histoire va prendre la place la plus importante dans ce roman, on y découvre les moeurs et coutumes de ce peuple, on comprend leur besoin viscéral de liberté, d être sans attaches.
Il y a tellement d amour aussi, de résilience, d humilité, de beauté, il est dur et doux à la fois, révoltant et attachant, différent, maîtrisé et juste…. Tellement juste… Il FAUT le lire, pour le moment c est vraiment MON coup de coeur de cette rentrée….. A vous !!!! » [Source]
INSTAGRAM – librairie_halldulivre – 19/08/2021
« Anton Torvath est tzigane. Il vit avec sa famille des jours paisibles apparemment loin des tumultes qui boulversent l’Europe. Et pourtant. Cette histoire commence et…
Suite
finit sur une steppe kirghize. Entre temps nous allons vivre de nombreuses épreuves dignes d’une épopée aux côtés d’Anton et découvrir un peuple, ses coutumes et surtout son histoire. L’écriture, quant à elle, est d’une telle densité et d’une beauté qu’elle nous emporte dans un souffle. Magnifique. » [Source]
INSTAGRAM/BABELIO – hanyrhauz – 18/08/2021
« Avant que le monde ne se ferme. Un titre comme celui-ci, sur une couverture d’un bleu franc est déjà une promesse de voyage.
Suite
En ouvrant ce roman, il faut se laisser guider par le vent et le souffle des chevaux. Prendre sa place dans cette famille tzigane qui dresse son chapiteau à la faveur des plaines et des places. Voir la troupe s’animer sous les regards émerveillés. Un cirque dans tout ce qu’il a de plus beau, fantaisies, acrobaties, musiques. Mais le vent tourne. On entend plus que le bruit des bottes et celui des verrous. Le monde se ferme, l’Europe est une prison à ciel ouvert. Anton, le dresseur de chevaux, le fils du vent, n’échappera pas au joug nazi. Tsigane ou Juif, le sort est le même. Il se fera alors la mémoire de son clan, de ceux qui tombent autour de lui, de ceux que l’on veut voir disparaître. Puis viendra le temps de la résilience. Ce premier roman aura sans nul doute un beau retentissement dans cette rentrée littéraire et ce sera mérité. Parce qu’il allie une écriture poétique (parfois avec un peu trop d’emphase) à une histoire profondément romanesque et qu’il est bien difficile de le reposer une fois commencé. Parce qu’il parle de sujets forts, le Porajmos et la Shoah, simplement, ce qui rend accessible ce texte au plus grand nombre et notamment à de plus jeunes lecteurs. Rien de novateur, certes, mais une sincérité qui ne peut que toucher en plein cœur. Parce que les personnages sont d’une grande beauté, Anton en tête, et terriblement attachants. Qu’ils se lient ensemble dans l’adversité et forment une nouvelle communauté en dépit de toutes leurs différences. Et parce qu’il est toujours nécessaire de souligner à quel point les peuples nomades sont ostracisés et incompris dans leur volonté d’être sans attaches, d’être d’ici et d’ailleurs, d’être d’une famille avant d’être d’un pays. C’est le chant des errants qui n’ont pas de frontières, c’est l’ardente prière de la nuit des gitans. (Dalida, évidemment) » [Insta][Babelio]
INSTAGRAM – lels.books.universe – 15/08/2021
« C’était fini et moi aussi je voulais en finir… j’ai laissé aller, laissé aller. J’étais si fatigué … En finir ! En finir avec tout ça. Mais ça ne voulait pas mourir en moi, les morts ne voulaient pas…
Suite
…mourir en moi ! Mille trois cent quatre morts en moi ! (…) Mille trois cent quatre morts qui ne veut pas qu’on oublie leur nom (…) Pendant d’interminables minutes, Anton prononça les noms des morts. (…) Je suis un tombeau, dit-il pour finir. Il n’y a que des morts dans ma mémoire. Des morts et des cendres … Résumé : Anton Torvath est tzigane et dresseur de chevaux. Né au cœur de la steppe kirghize peu après la Première Guerre mondiale, il grandit au sein d’un cirque, entouré d’un clan bigarré de jongleurs, de trapézistes et de dompteurs. Ce fils du vent va traverser la première moitié du siècle des génocides, devenant à la fois témoin de la folie des hommes et mémoire d’un peuple sans mémoire Une écriture envoûtante et poétique, d’une qualité rare, qui nous entraîne dans l’histoire d’une grande et belle famille Tzigane à travers l’Europe du XXe siècle. Une famille soudée, à la joie de vivre incroyable, fauchée par la guerre et par la barbarie du nazisme. Du ghetto de Lodz, où le sort des Tziganes et des Juifs se mêle, à Auschwitz, où on découvre l’horreur à travers le regard d’un jeune garçon tout juste sorti de l’enfance, qui a vu son monde partir en lambeau, toutes les personnes qu’il aimait disparaître les uns après les autres … C’est un roman incroyablement intense, qui m’a profondément touchée … On connaît depuis longtemps les horreurs qui ont été commises lors de la Seconde Guerre Mondiale, mais l’histoire du génocide Tzigane passe complètement au second plan, les trois quarts du temps. Alain Mascaro ne tait rien. L’amour, et la joie de la vie de famille, l’innocence tellement pure de ces peuples qui n’avaient fait de mal à personne, le désespoir de la perte, l’horreur des massacres, la reconstruction malgré le souvenir de l’enfer, dans un monde qui a perdu de ses couleurs … Un roman profondément humain et bouleversant, qui rend la parole à un peuple dont on a tu le malheur pendant bien longtemps. » [Source]
BABELIO – Powoui – 05/08/2021
« Quelle beauté ! Quel souffle, quelle poésie dans la langue, que c’est beau ! Alain Mascaro nous emmène loin – loin dans les steppes, au-delà de frontières…
Suite
…qui n’existaient pas, Avant que le monde ne se ferme ; loin dans les tréfonds de l’âme humaine, au plus proche de l’horreur et de la barbarie et loin vers la recherche d’encore un peu de beauté dans le monde, quand on survit à des évènements sur lesquels on ne peut véritablement mettre de mots, qu’on ose à peine imaginer. Pourtant, il y arrive, mettre des mots sur le génocide tzigane, longtemps tu. Il nous emmène loin, loin dans une langue (des langues, même) faite de contes et de fables du monde entier, où l’on puise la sagesse çà et là, auprès des rencontres extraordinaires, celles qui nous transforment et nous rendent humbles. Un roman précieux, somptueux malgré la dureté des évènements – d’autant plus durs qu’ils ont eu lieu ; empli d’humilité et d’espoir. Un premier roman maîtrisé, d’une justesse et d’une sagesse indéniable. » [Source]
INSTAGRAM – leslecturesdekibachan – 31/07/2021
« Mon premier roman de la rentrée littéraire, un roman qui m’intriguait tant par le titre que par son thème sur l’histoire Tzigane. Un roman qui nous fait voyager…
Suite
, pour le meilleur et pour le pire au sein d’une troupe de cirque à travers l’Europe. Lorsqu’Anton est sur le point de naitre, une vision apocalyptique entoure l’enfant d’une ville détruite, seul sans les siens… Nous allons suivre ce Fils du vent sur une bonne partie de sa vie avec sa famille au rythme des longs voyages, des spectacles et surtout le Monde en arrière plan… Ce monde qui va changer une face entière de la planète de par sa cruauté et son abominable secret qui entoure des déportations de population, la fermeture des frontières et une effroyable scission au sein de la population européenne. Peu de récits parlent du sort réservé aux tziganes pendant la Seconde Guerre Mondiale et pourtant eux aussi doivent une part sombre au règne d’Hitler… Ce premier roman m’a transporté, ému, fait rêver mais aussi m’a terrifié. J’ai aimé vivre avec les fils du vent qui ne se mêlent pas des histoires des gadjés mais qui vont malgré tout subir bien des souffrances. L’histoire d’Anton est pourtant celle de milliers de personnes qu’ils soient tziganes, juifs ou même juste homosexuels, tous unis dans la même horreur, tous détruits par un système de camp dont personne n’avait eu vent avant leur découverte lors de la libération. L’effroi nous guète mais reste toujours amené avec poésie et réalisme par la voix de ces gitans. Par la voix d’Anton et de toutes ses rencontres qui parsèmeront son existence. Il est dur pour ce genre d’ouvrage de parler à proprement de coup de cœur, je dirais donc que cette œuvre m’a émue et m’a transporté dans les mécanismes d’un monde où la notion de liberté et de frontière a beaucoup changé ces dernières décennies. »
INSTAGRAM – librairiemouche – 30/07/2021
« 🐎Anton Torvath est tzigane et dresseur de chevaux. Né au coeur de la steppe kirghize peu après la Première Guerre mondiale, il grandit au sein d’un cirque, entouré d’un…
Suite
…clan bigarré de jongleurs, de trapézistes et de dompteurs. Ce » fils du vent » va traverser la première moitié du » siècle des génocides « , devenant à la fois témoin de la folie des hommes et mémoire d’un peuple sans mémoire. Accompagné de Jag, l’homme au violon, de Simon, le médecin philosophe, ou de la mystérieuse Yadia, ex-officier de l’Armée rouge, Anton va voyager dans une Europe où le bruit des bottes écrase tout. Sauf le souffle du vent. ♥️ La sagesse et l’histoire tzigane dans une épopée poétique avec toute la chaleur, le folklore, l’amour et la transmission. Anton va connaître le pire et se relever pour faire perdurer cet esprit tzigane qui est sa raison de vivre. Tout est maitrisé : je me suis laissée totalement embarquée sur les routes avec lui, convaincue que la barbarie du monde ne peut rien contre la force d’un peuple. »
INSTAGRAM – letagereauxlivres – 26/07/2021
« Alain Mascaro a attendu de parcourir le monde pour écrire ce roman résolument sublime et poignant mettant à jour un pan de l’Histoire peu abordé en littérature, le sort des Tsiganes pendant…
Suite
la seconde guerre mondiale. Anton est un jeune Tsigane parcourant les routes au sein d’un cirque itinérant. Il possède un véritable don pour communiquer avec les chevaux dont il s’occupe. Sa famille nombreuse et soudée lui procure amour et joie de vivre. Alors que sa vie semble parfaite, la seconde guerre mondiale le rattrape avec toutes les horreurs qu’elle répend. Comment réussir à garder le courage de survivre et de vivre quand tant de morts nous habitent? Une écriture poétique très touchante pour une histoire très émouvante. Un texte que je juge important pour cette rentrée littéraire. » [source]
INSTAGRAM – saturna_bouquine – 25/07/2021
« Dans ce bel ouvrage nous suivons Anton, un tzigane pris dans les tourments de l’Histoire. Seconde guerre Mondiale, création du Pakistan, début de la Guerre Froide, il sera le témoin de…
Suite
la folie des Hommes et deviendra la mémoire de son peuple oublié… J’ai beaucoup aimé cet ouvrage qui traite d’un aspect de la deuxième guerre mondiale trop souvent mis de côté; le génocide Rom. Il a d’ailleurs fallu longtemps avant que ce dernier ne soit reconnu. J’ai été très touchée par l’histoire d’Anton et de ses compagnons, personnages attachants. J’ai pris plaisir à voyager avec eux. Il y a beaucoup d’évasion dans ce livre, de poésie malgré l’horreur. Si je déplore quelques longueurs, j’ai donc bien apprécié ma lecture dans l’ensemble et je le recommanderai à sa sortie, le 18 août. » [source]
INSTAGRAM – editionsautrement – 23/07/2021
« Une bonne nouvelle peut en cacher deux autres… Après la sélection pour le Prix du roman FNAC Avant que le monde ne se ferme d’Alain Mascaro fait partie des…
Suite
…4 premiers romans finalistes du Prix Première Plume Furet du Nord/Decitre 2021 ! Il est également dans la sélection « Talents Littérature » de Cultura. » [source]
INSTAGRAM – jean_grazzini_libraire – 06/07/2021
« Il est là mon premier chamboulement émotionnel de la rentrée littéraire. Quelle claque !!! Des aventures, de la gaieté, de l’horreur, des larmes, de l’indicible, des rires, de la résilience et…
Suite
…des souvenirs ! C’est absolument le genre de littérature qui me porte, faites de contes, d’Histoire, de sagesses, de destinées individuelles formidables !
Avant que le monde ne se ferme est un texte renversant et d’une profonde beauté, bouleversant et empli d’une force romanesque rare. Alain Mascaro signe avec ce PREMIER roman (difficile à imaginer), une entrée qui je l’espère sera remarquée dans le paysage littéraire francophone.
On y suivra la destinée d’Anton, tzigane et dresseur de chevaux né au cœur de la steppe kirghize peu après la fin de la première guerre mondiale. Il grandit au sein d’un cirque itinérant, la kumpania Torvath, un clan bigarré et profondément attaché à sa liberté. Ces « fils du vent » comme on les appelle ne se laisse porter que par le voyage et les représentations à travers l’Asie Centrale et l’Europe de l’Est. Quand le bruit des bottes vient à marteler le continent, Anton sera confronté directement à la folie des hommes. Il sera la mémoire d’un peuple sans mémoire, mais peut-on vraiment stopper la marche en avant d’un fils du vent ?
À lire absolument ! Coup de cœur sera ici un faible mot tant j’ai été touché aux larmes, la gorge nouée par cette histoire, certains passages feront échos en moi encore très longtemps ! Chapeau bas ! » [source]
BABELIO – Deslivresenaiguille – 19/06/2021
« Suivez moi, la vie est dehors! Une musique de la vie que rien ne peut éteindre que rien ne peut contraindre ni asservir. Une histoire de vies, une histoire d’un peuple. Un peuple avide de voyage, de partage et d’amour. Mais le voyage…
Suite
…n’est pas sans nombreux obstacles à franchir au prix de nombreux renoncements. C’est au coté d’Anton que l’on parcours de nombreux kilomètres mais aussi que l’on revit les horreurs des époques passées. de l’après Grande Guerre en passant par la monstruosité des camps de concentration pendant le seconde guerre mondiale, le lecteur accompagne ce tsigane meurtri par la guerre, sa descente en enfer, puis sa reconstruction. La découverte de ce peuple et de ses coutumes, mais aussi de son vocabulaire est une très belle exploration. J’ai trouvé l’histoire bien menée, elle m’a permit de connaitre un autre pan de l’histoire d’un point de vue différent de ce que l’on peut lire habituellement. J’en retiens une belle leçon de vie et certains passages resonneront en moi pendant de longues années. Les Hommes (…) sont exactement comme les moutons, on leur fait croire à l’existence de loups et ceux qui sont censés les protéger sont en fait ceux qui les tondent et les tuent » [source]